Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
On fête les héros sous mille lumières,
On tait les échecs dans l’ombre et la pierre.
Les cris de victoire font trembler les toits,
Les pleurs solitaires se meurent sans voix.
Les mains se pressent quand monte l’hymne,
Au sol se jettent les cendres infimes.
Un trône se dresse au sommet des flammes,
Un nom s’efface sous trop de blâmes.
En politique, les chefs se rassemblent,
Si l’échec survient, leurs cœurs désassemblent.
Sur le terrain, quand triomphe un boss,
Mille bras levés chantent sa loi.
Mais quand le sol trahit les étoiles,
Un homme chute et nul ne s’enchâsse.
En paix ou guerre, quand le monde danse,
La gloire unit, l’échec offense.
Le diplomate qui scelle un empire
Trouve l’exil si tout chavire.
Les pères du vent aiment la tempête,
Mais fuient la pluie quand tout s’arrête.
La gloire rassemble, l’échec isole,
Les cendres tombent, le feu s’envole.
On tait les échecs dans l’ombre et la pierre.
Les cris de victoire font trembler les toits,
Les pleurs solitaires se meurent sans voix.
Les mains se pressent quand monte l’hymne,
Au sol se jettent les cendres infimes.
Un trône se dresse au sommet des flammes,
Un nom s’efface sous trop de blâmes.
En politique, les chefs se rassemblent,
Si l’échec survient, leurs cœurs désassemblent.
Sur le terrain, quand triomphe un boss,
Mille bras levés chantent sa loi.
Mais quand le sol trahit les étoiles,
Un homme chute et nul ne s’enchâsse.
En paix ou guerre, quand le monde danse,
La gloire unit, l’échec offense.
Le diplomate qui scelle un empire
Trouve l’exil si tout chavire.
Les pères du vent aiment la tempête,
Mais fuient la pluie quand tout s’arrête.
La gloire rassemble, l’échec isole,
Les cendres tombent, le feu s’envole.
Le poème illustre une vérité universelle : en politique, en diplomatie et en sport, la victoire attire les louanges et les foules, tandis que l’échec laisse son porteur seul face à son sort.
Lorsqu’un leader triomphe, il est célébré par une multitude de voix, entouré de ceux qui revendiquent une part du succès. Mais dès que l’échec survient, tous disparaissent, laissant le fautif porter seul le poids de la chute. Sur le terrain, dans les sphères du pouvoir ou aux tables des négociations, la reconnaissance est collective en cas de réussite, mais l’oubli frappe ceux qui échouent. À travers des images de lumière et d’ombre, de cris et de silence, le poème dépeint cette réalité cruelle où la gloire fédère et l’échec isole. Il rappelle que si la victoire a mille pères, la défaite demeure un orphelin abandonné de tous.