Une industrie mais toujours pas de cinéma
Actuellement, en effet, de très nombreuses productions mondiales sont sur le point de lancer le premier tour de manivelle sous nos cieux .
Paysages pittoresques époustouflants, plateaux à ciel ouvert , offre hôtelière de standing , services très compétitifs, techniciens de grande qualité, artisans et artistes à l'écoute et ouverts à la culture mondiale : le Maroc a tous les atouts en main .
On ne va pas bouder notre bon plaisir , mais il y a de quoi se féliciter et être fiers quitte à rendre les voisins haineux et jaloux.
Sauf qu'ils le sont depuis belle lurette mais là n'est point notre sujet.
Mais , croisons les doigts avant que la France ou d'autres pays n' interdisent à leurs cinéastes de tourner au Maroc.
Un film tourné in Morocco , c'est certainement un investissement inestimable en termes d'image .Un investissement avec effets économiques et sociaux immédiats sur toute une région pourvu que le reste suive .
Rien que pour cela , des commissions mixtes composées de membres du Centre Cinématographique National, du ministère de la Culture et de celui du Tourisme , et bien entendu celui des Finances, devraient se réunir régulièrement et imaginer des pistes et des idées nouvelles pour promouvoir la destination Maroc auprès des festivals internationaux de cinéma de Cannes à Berlin en passant par Venise et Rome .
La diplomatie culturelle cela ne s'improvise pas, ne s'invente pas mais cela se réinvente au gré du degré de coopération avec les autres pays.
Il y a bien des attachés culturels dans nos ambassades et le ministère des Affaires étrangères et de la coopération devrait davantage inciter à un regain de diplomatie culturelle.
Pour ne rien vous cacher, certains pays le font d'une manière agressive et n'ont aucun problème avec cela .
Et puis, il est bien vrai que les festivals internationaux de cinéma qui se tiennent chez nous comme celui de Marrakech, pour ne citer que le plus prestigieux , ne peuvent que servir de tremplin pour inviter les cinéastes du monde entier au Maroc.
Et oui , il serait de bon ton également que nos cinéastes et nos comédiens fassent enfin leur mea culpa en vue d'une véritable révolution cinématographique.
Il faudrait en finir avec cette situation où c'est un véritable exploit de réaliser un film marocain, qu'importe le nombre d'entrées et les recettes qui seront enregistrées, si bien entendu recettes il y a.
Réintroduire des cinémathèques dans les lycées et les écoles sera un premier pas , à condition d'encourager l'investissement culturel pour qu'il y ait des salles de cinéma dans tous les quartiers dans nos villes.
Pour faire du cinéma, il faut avoir cette ambition de jouer dans la cour des grands et de s'en donner la volonté et les moyens.
Hafid Fassi Fihri
Actuellement, en effet, de très nombreuses productions mondiales sont sur le point de lancer le premier tour de manivelle sous nos cieux .
Paysages pittoresques époustouflants, plateaux à ciel ouvert , offre hôtelière de standing , services très compétitifs, techniciens de grande qualité, artisans et artistes à l'écoute et ouverts à la culture mondiale : le Maroc a tous les atouts en main .
On ne va pas bouder notre bon plaisir , mais il y a de quoi se féliciter et être fiers quitte à rendre les voisins haineux et jaloux.
Sauf qu'ils le sont depuis belle lurette mais là n'est point notre sujet.
Mais , croisons les doigts avant que la France ou d'autres pays n' interdisent à leurs cinéastes de tourner au Maroc.
Un film tourné in Morocco , c'est certainement un investissement inestimable en termes d'image .Un investissement avec effets économiques et sociaux immédiats sur toute une région pourvu que le reste suive .
Rien que pour cela , des commissions mixtes composées de membres du Centre Cinématographique National, du ministère de la Culture et de celui du Tourisme , et bien entendu celui des Finances, devraient se réunir régulièrement et imaginer des pistes et des idées nouvelles pour promouvoir la destination Maroc auprès des festivals internationaux de cinéma de Cannes à Berlin en passant par Venise et Rome .
La diplomatie culturelle cela ne s'improvise pas, ne s'invente pas mais cela se réinvente au gré du degré de coopération avec les autres pays.
Il y a bien des attachés culturels dans nos ambassades et le ministère des Affaires étrangères et de la coopération devrait davantage inciter à un regain de diplomatie culturelle.
Pour ne rien vous cacher, certains pays le font d'une manière agressive et n'ont aucun problème avec cela .
Et puis, il est bien vrai que les festivals internationaux de cinéma qui se tiennent chez nous comme celui de Marrakech, pour ne citer que le plus prestigieux , ne peuvent que servir de tremplin pour inviter les cinéastes du monde entier au Maroc.
Et oui , il serait de bon ton également que nos cinéastes et nos comédiens fassent enfin leur mea culpa en vue d'une véritable révolution cinématographique.
Il faudrait en finir avec cette situation où c'est un véritable exploit de réaliser un film marocain, qu'importe le nombre d'entrées et les recettes qui seront enregistrées, si bien entendu recettes il y a.
Réintroduire des cinémathèques dans les lycées et les écoles sera un premier pas , à condition d'encourager l'investissement culturel pour qu'il y ait des salles de cinéma dans tous les quartiers dans nos villes.
Pour faire du cinéma, il faut avoir cette ambition de jouer dans la cour des grands et de s'en donner la volonté et les moyens.
Hafid Fassi Fihri
