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Les limiers de l’OMS sur les traces du complice du Sras


Rédigé par le Samedi 13 Février 2021

Grosse déception au terme de la mission d’enquête de l’OMS en Chine, qui a duré un mois. On n’en sait pas plus sur l’origine du virus Sras-Cov2 qu’au tout début de la pandémie.



Les filets ramenés vides

Les limiers de l’OMS sur les traces du complice du Sras
Les fins limiers de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont revenus bredouille de Wuhan, ville ou le cinquième et terrible rejeton de la famille des coronavirus a obtenu son acte de naissance.  

La théorie de la fuite du virus du laboratoire de Wuhan serait « hautement improbable », selon les enquêteurs de l’OMS. L’ancien président Donal Trump doit en être dépité, lui qui se plaisait tellement à qualifier le Sras-Cov2 de virus « chinois ».

Les Chinois sont également vexés. Leur demande d’enquête sur le laboratoire de Fort Derrick, aux Etats-Unis, n’a pas été prise plus au sérieux. Ils se sont alors rabattus sur une histoire d’aliments surgelés importés, à bord desquels le Sras-Cov2 aurait embarqué en passager clandestin… Il faut bien faire avec ce que l’on a.

Beaux temps pour les complotistes

D’autant plus que l’on a commencé à se rappeler d’un article publié dans le journal hongkongais South China Morning Post, en mars 2020, qui avançait que le premier cas de malade au Covid 19 a été signalé le 17 novembre, soit un décalage de 13 jours avec la chronologie officielle de Pékin.

Ce qui fait que les complotistes, par contre, ne cachent pas leur joie. Moins l’OMS est capable d’apporter des réponses aux questions posées au sujet du Covid19, plus ils peuvent lâcher la bride à leurs fertiles imaginations.

Le problème est que l’hypothèse alternative, celle du pangolin, n’est pas autrement crédible. Mais là au moins, les Chinois peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils n’auront pas à changer certaines de leurs habitudes alimentaires.

Interrogatoires poussés

Tout le monde est d’accord, c’est un mauvais coup des chauves-souris, des vecteurs de virus champions du monde toutes catégories. Seulement, personne ne sait quel animal a joué l’intermédiation entre ces derniers et les humains dans cette sale affaire.

Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Des milliers d’animaux sauvages, d’élevage et domestiques de Wuhan sont passés par les salles d’interrogatoire. Les analyses « musclées » n’ont jusqu’à rien présent rien donné.

D’autres pistes sont également explorées. Une zoologue britannique avance que le virus pourrait avoir été initié à la boxe thaï, en Thaïlande, avant d’aller méditer quelques temps au temple d’Angkor, au Cambodge, et se lancer ensuite à la conquête de l’Empire céleste (Chine), puis du reste du monde. 


Avis de recherche

Les limiers de l’OMS sur les traces du complice du Sras
Il manque, donc, à l’avis de recherche lancé contre l’animal coupable d’avoir servi de cheval de Troie pour le Sras-Cov2 pour infiltrer la race humaine un portrait-robot suffisamment ressemblant pour parvenir d’abord à l’identifier. Tous les animaux sont alors suspects, jusqu’à preuve du contraire.

Les recherches se poursuivent, l’enquête continue. Les médias et le grand public seront informés quand les limiers de l’OMS auront enfin trouvé un animal à se mettre sous la dent.  

Trêve de plaisanterie. Les scientifiques ont creusé profondément dans les antécédents du Sras-Cov2 pour… ne rien trouver ! Sur sa fiche, ils sont encore incapables de remplir les cases date et lieu de naissance, ainsi que celle de la nationalité.

Au commencement était le Verbe

À part le curieux pseudo dont les scientifiques l’ont eux même flanqués, Sras-Cov2 (à se faire bloquer tous ses comptes sur les réseaux sociaux vite fait), c’est le flou total à propos de ce petit malin. Ce n’est pas sans rappeler la fameuse matière « noire » qui compose en grande partie l’univers. Elle a été ainsi baptisée parce que les scientifiques méconnaissent tout à son sujet.

Quand ces dames et messieurs les savants ne savent rien, ils donnent un nom à ce qu’ils ignorent, histoire de faire semblant d’y comprendre quelque chose. Mais, chut, il ne faut surtout pas les indisposer avec de tels propos.

Un savoir sonnant et trébuchant

Les limiers de l’OMS sur les traces du complice du Sras
Ces dames et messieurs aux crânes d’œuf pourraient fort bien décréter une énième vague de la pandémie, l’apparition d’un virus super-mutant avec un ARN anabolisé et le mot de passe de nos cellules pour plus facilement les pirater, le port du voile intégral à la place de la simple bavette, la « kilométrisation » sociale et notre confinement à vie jusqu’à ce que mort économique s’ensuive. Vraiment envie de courir le risque ?

En tout cas, certains de ces dames et messieurs au CV long comme un jour sans pain ne se sont pas gênés pour formuler, dans les médias qui les ont bombardés experts, des avis tranchés sur le seul aspect de cette problématique qui a un volet lucratif : les médicaments et les vaccins.

Lorsque le facteur contrat bien rémunéré avec le Big Pharma entre en jeu, aussitôt il disparaît la contrainte du conflit d’intérêts. Et gare aux médecins-chercheurs qui viendraient saboter la montée en flèche des indices boursiers de sociétés pharmaceutiques avec des thérapies bon marché.

Tout ce qui n’enrichit pas le Big Pharma n’est que charlatanisme, n’est-ce pas ?

La chasse est ouverte

En fait, vous n’auriez pas vu passer un animal bizarre présentant des signes de « Long Covid », cette persistance des symptômes de l’infection même après guérison ?

En pareil cas, veuillez appeler les limiers de l’OMS pour les prévenir, il les a rendu chèvre à force de le chercher. La prime pour sa capture est une place avancée sur la liste pour la piqûre de vaccin.

Vu la rareté des doses, ça vaut la dénonciation.

Par Ahmed NAJI




Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Samedi 13 Février 2021