Depuis le début de la pandémie jusqu'au mois de juillet dernier, les pays arabes ont entretenu des plans de relance s'élevant jusqu'à 344 milliards de dollars. 

57% des dépenses sont accordées aux mesures de soutiens offerts par les outils de la politique monétaire d'une part, d'autre part les plans de relance budgétaire s'accaparent les 43% restantes, relève le Fonds monétaire arabe. 

Ainsi, d'après le rapport il paraît que les économies arabes connaitront une croissance de 2.9% en 2021 et de 3.6% en 2022, démontrant l'impact positif des campagnes de vaccination, l'augmentation de la demande globale et le soutien continu des politiques.
 

Le taux d'inflation à son tour resterait relativement élevé en 2021 (11%), tiré vers le haut par la reprise économique et la hausse des prix des produits de base, ajoute la même source, qui table sur une baisse de l'inflation à environ 6% en 2022.

Le rapport ajoute que les gouvernements arabes, suite aux incertitudes liées à la reprise économiques après l'émergence de nouveaux variants de la covid-19, sont appelées à adopter des réformes globales pour surmonter les déséquilibres externes et internes et enforces la résilience économique. 

Le FMA précise aussi la nécessité de favoriser des politiques qui assurent une reprise économique durable, soutiennent la confiance, renforcent la résilience face à d'éventuels chocs économiques et corrigent les déséquilibres qui entravent la progression vers une croissance durable, inclusive et équilibrée.

Le rapport souligne aussi sur l'importance de mettre en oeuvre des programmes de réforme économique qui répondent aux défis à court, moyen et long terme auxquels sont confrontés les pays arabes, de manière à assurer une croissance inclusive et durable, ainsi que de remédier aux déséquilibres structurels internes et externes afin de garantir que les ressources économiques soient affectées à la croissance économique.






ZOUGAGH Malak (journaliste junior) 
L'odj avec MAP