Une expédition touristique virant au cauchemar à M’Hamid El Ghizlane
Ce qui devait être une aventure inoubliable dans les confins majestueux du désert marocain s’est transformé en tragédie. Un touriste français, sexagénaire, venu chercher la beauté sauvage de M’Hamid El Ghizlane, n’en est jamais revenu. Son corps sans vie a été retrouvé dans l’immensité silencieuse du désert, là où le soleil frappe sans relâche et où la solitude peut devenir un piège mortel.
Ils étaient trois amis, venus goûter à la liberté des grands espaces, parcourant à moto les pistes de sable et de pierres sous un soleil de plomb. L’un d’eux, affaibli, s’est effondré. Quelques instants plus tard, il ne respirait plus. Un simple malaise, puis le silence. Celui du désert, pesant et impitoyable.
Ce décès, probablement causé par un coup de chaleur, a plongé les deux survivants dans une panique totale. Isolés, sans assistance immédiate, ils se sont séparés, chacun espérant alerter ou retrouver l’autre. Une errance angoissante, à la limite de l’épuisement. Ce n’est qu’au bout de plusieurs heures qu’un autre groupe de touristes, croisé par miracle, a permis de déclencher les secours. Trop tard, malheureusement, pour celui qui s’était allongé sur le sable, croyant simplement reprendre son souffle.
Au-delà de la douleur, ce drame soulève un regret amer : celui de voir encore, en 2025, des touristes s’aventurer dans des zones désertiques sans dispositifs suffisants de sécurité. Malgré les recommandations, malgré les alertes répétées des autorités locales, trop d’excursions se préparent encore à la légère, séduites par l’esthétique Instagram du désert, mais oubliant ses lois implacables.
Ce sexagénaire n’est ni le premier, ni sans doute le dernier à perdre la vie dans ces conditions extrêmes. Pourtant, tout cela semble évitable. Un GPS satellite, un accompagnement professionnel, un itinéraire déclaré… Peu de choses, mais qui peuvent tout changer.
Aujourd’hui, dans la salle blanche d’un hôpital de Zagora, repose un homme qui avait rêvé de dunes dorées et de silence étoilé. Son rêve s’est achevé en tragédie. Il nous laisse, à nous vivants, le devoir de ne pas banaliser le danger. Et d’honorer sa mémoire, en apprenant, enfin, à respecter le désert.
Ils étaient trois amis, venus goûter à la liberté des grands espaces, parcourant à moto les pistes de sable et de pierres sous un soleil de plomb. L’un d’eux, affaibli, s’est effondré. Quelques instants plus tard, il ne respirait plus. Un simple malaise, puis le silence. Celui du désert, pesant et impitoyable.
Ce décès, probablement causé par un coup de chaleur, a plongé les deux survivants dans une panique totale. Isolés, sans assistance immédiate, ils se sont séparés, chacun espérant alerter ou retrouver l’autre. Une errance angoissante, à la limite de l’épuisement. Ce n’est qu’au bout de plusieurs heures qu’un autre groupe de touristes, croisé par miracle, a permis de déclencher les secours. Trop tard, malheureusement, pour celui qui s’était allongé sur le sable, croyant simplement reprendre son souffle.
Au-delà de la douleur, ce drame soulève un regret amer : celui de voir encore, en 2025, des touristes s’aventurer dans des zones désertiques sans dispositifs suffisants de sécurité. Malgré les recommandations, malgré les alertes répétées des autorités locales, trop d’excursions se préparent encore à la légère, séduites par l’esthétique Instagram du désert, mais oubliant ses lois implacables.
Ce sexagénaire n’est ni le premier, ni sans doute le dernier à perdre la vie dans ces conditions extrêmes. Pourtant, tout cela semble évitable. Un GPS satellite, un accompagnement professionnel, un itinéraire déclaré… Peu de choses, mais qui peuvent tout changer.
Aujourd’hui, dans la salle blanche d’un hôpital de Zagora, repose un homme qui avait rêvé de dunes dorées et de silence étoilé. Son rêve s’est achevé en tragédie. Il nous laisse, à nous vivants, le devoir de ne pas banaliser le danger. Et d’honorer sa mémoire, en apprenant, enfin, à respecter le désert.
Le désert marocain fascine, attire, mais il ne pardonne pas l’impréparation.
Depuis cinq ans, plusieurs incidents similaires ont endeuillé des voyages dans les régions de Merzouga, Chegaga ou Tafraout. Certains voyageurs sous-estiment la rudesse des conditions climatiques, d'autres ignorent les signaux d’alerte. Le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts ainsi que plusieurs ONG locales appellent désormais à instaurer une charte obligatoire de sécurité pour toute excursion dans ces zones, incluant formation minimale, signalement des itinéraires, et accompagnement professionnel. Une piste que le ministère du Tourisme étudie sérieusement.