Crash frontal: anomalie du siège MG3, méthodologie Euro NCAP sous pression
Lors de l’essai de choc frontal décalé, les ingénieurs disent avoir observé pour la première fois depuis 1997 une rotation anormale du siège due à une faiblesse des points d’ancrage et au verrouillage défaillant du mécanisme. Cette torsion a généré des contraintes élevées sur la jambe droite du mannequin, classant la protection « faible » pour ce segment anatomique et empêchant toute validation de la protection des genoux et fémurs pour des morphologies variées.
Paradoxalement, la MG3 décroche malgré tout quatre étoiles sur cinq. Euro NCAP reconnaît une faille de sa méthodologie: aucune pénalité additionnelle ou plafonnement n’est aujourd’hui prévu pour la défaillance isolée d’un composant structurel intérieur si le reste des sous‑rubriques (assistance, protection enfants, usagers vulnérables) atteint de bons scores. Le protocole sera réexaminé, promet l’organisme, qui recommande néanmoins aux consommateurs d’envisager un autre modèle en attendant des correctifs vérifiés.
MG a d’abord contesté les résultats avant d’admettre le problème après contre‑expertise. Le constructeur sino‑britannique affirme avoir déjà modifié la pièce incriminée en usine depuis août et annonce le remplacement de l’airbag conducteur à partir d’octobre, sans préciser le volume de véhicules concernés. Reste l’inconnue du parc déjà livré: un rappel n’est pas acté, mais Euro NCAP dit informer les autorités compétentes et retester la version modifiée dès disponibilité, ouvrant la voie à une éventuelle action corrective coordonnée. Cette affaire relance le débat sur la transparence des protocoles, la hiérarchisation des risques et l’information rapide des propriétaires de véhicules récents européens.
Paradoxalement, la MG3 décroche malgré tout quatre étoiles sur cinq. Euro NCAP reconnaît une faille de sa méthodologie: aucune pénalité additionnelle ou plafonnement n’est aujourd’hui prévu pour la défaillance isolée d’un composant structurel intérieur si le reste des sous‑rubriques (assistance, protection enfants, usagers vulnérables) atteint de bons scores. Le protocole sera réexaminé, promet l’organisme, qui recommande néanmoins aux consommateurs d’envisager un autre modèle en attendant des correctifs vérifiés.
MG a d’abord contesté les résultats avant d’admettre le problème après contre‑expertise. Le constructeur sino‑britannique affirme avoir déjà modifié la pièce incriminée en usine depuis août et annonce le remplacement de l’airbag conducteur à partir d’octobre, sans préciser le volume de véhicules concernés. Reste l’inconnue du parc déjà livré: un rappel n’est pas acté, mais Euro NCAP dit informer les autorités compétentes et retester la version modifiée dès disponibilité, ouvrant la voie à une éventuelle action corrective coordonnée. Cette affaire relance le débat sur la transparence des protocoles, la hiérarchisation des risques et l’information rapide des propriétaires de véhicules récents européens.
Parallèle marocain:
Le modèle étant commercialisé au Maroc, la question d’une mesure équivalente se pose. Le pays ne dispose pas de programme NCAP national et s’appuie sur les homologations UE ou règlements CEE‑ONU pour les véhicules importés. Si un rappel européen formel intervenait, la mise en conformité pourrait être étendue aux lots marocains via le réseau importateur. À ce stade, aucune communication publique locale spécifique à la MG3 n’a été publiée. Des voix associatives réclament davantage de transparence (publication des références de sièges révisés) et l’exploration de collaborations avec des initiatives type Global NCAP / Safer Cars for Africa pour favoriser des tests indépendants et accélérer l’information des automobilistes.


