Le rassemblement a démarré en fin de matinée devant l’esplanade. Pancartes faites maison, slogans clairs. On pouvait lire : “Tuer n’est pas une solution” ainsi que des citations religieuses rappelant l’importance d’un traitement bienveillant envers les animaux. Le profil des présents était varié : étudiants, bénévoles associatifs, familles, vétérinaires, simples riverains. Le cœur de la contestation :
La logique jugée punitive du texte en discussion.
Les opérations de mise à mort ou d’empoisonnement attribuées à certaines autorités locales.
Le projet de loi n°19.25 vise à encadrer la protection des animaux errants et à prévenir les dangers sanitaires (morsures, rage) et de nuisance. Mais des articles introduisant des sanctions financières contre les citoyens hébergeant ou nourrissant des animaux non enregistrés provoquent un rejet marqué. Des manifestants affirment que des montants “de plusieurs milliers de dirhams” circulent officieusement, sans version consolidée publiée à ce stade. Une militante résume : “On ne doit pas dissuader l’aide de base aux animaux.”
Le sujet est sensible depuis plusieurs années : la rage demeure un enjeu de santé publique et la gestion des populations canines errantes est régulièrement critiquée. En 2019, une convention impliquant le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, l’ONSSA et l’ONMV a défini le programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return) : capturer, stériliser, vacciner, identifier puis relâcher les chiens sains pour réduire leur nombre de manière progressive et limiter les risques.
Les associations présentes estiment que l’application du TNVR reste fragmentée. Elles craignent qu’une pénalisation de l’aide alimentaire aggrave la situation : animaux affamés, errance accrue, possible hausse des comportements agressifs. Des vétérinaires sur place rappellent que priver les animaux de toute source de nourriture ne les fait pas disparaître mais déplace le problème vers d’autres quartiers.
Les organisateurs annoncent d’autres mobilisations si le texte reste inchangé. Le dossier mêle santé publique, cadre légal, responsabilité citoyenne et image extérieure. Son évolution conditionnera la stratégie nationale de gestion des animaux errants.
La logique jugée punitive du texte en discussion.
Les opérations de mise à mort ou d’empoisonnement attribuées à certaines autorités locales.
Le projet de loi n°19.25 vise à encadrer la protection des animaux errants et à prévenir les dangers sanitaires (morsures, rage) et de nuisance. Mais des articles introduisant des sanctions financières contre les citoyens hébergeant ou nourrissant des animaux non enregistrés provoquent un rejet marqué. Des manifestants affirment que des montants “de plusieurs milliers de dirhams” circulent officieusement, sans version consolidée publiée à ce stade. Une militante résume : “On ne doit pas dissuader l’aide de base aux animaux.”
Le sujet est sensible depuis plusieurs années : la rage demeure un enjeu de santé publique et la gestion des populations canines errantes est régulièrement critiquée. En 2019, une convention impliquant le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, l’ONSSA et l’ONMV a défini le programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return) : capturer, stériliser, vacciner, identifier puis relâcher les chiens sains pour réduire leur nombre de manière progressive et limiter les risques.
Les associations présentes estiment que l’application du TNVR reste fragmentée. Elles craignent qu’une pénalisation de l’aide alimentaire aggrave la situation : animaux affamés, errance accrue, possible hausse des comportements agressifs. Des vétérinaires sur place rappellent que priver les animaux de toute source de nourriture ne les fait pas disparaître mais déplace le problème vers d’autres quartiers.
Les organisateurs annoncent d’autres mobilisations si le texte reste inchangé. Le dossier mêle santé publique, cadre légal, responsabilité citoyenne et image extérieure. Son évolution conditionnera la stratégie nationale de gestion des animaux errants.