Création d’un dispositif catalytique destiné à soutenir les fonds d’investissement spécialisés dans les startups marocaines
Dans l’élan de la stratégie nationale « Maroc Digital 2030 », Rabat a accueilli le 21 novembre 2025 une signature qui pourrait redessiner le paysage de l’innovation. Autour de la table : le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration (MTNRA), le Ministère de l’Économie et des Finances, le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et TAMWILCOM. Ensemble, ils ont acté la création d’un dispositif catalytique destiné à soutenir les fonds d’investissement spécialisés dans les startups.
Le cœur du dispositif repose sur une idée simple : réduire l’exposition au risque pour attirer davantage de capitaux vers les jeunes pousses marocaines. Un geste fort, presque inédit dans l’écosystème national, qui vise à encourager l’amorçage comme la montée en puissance des startups locales.
Une première vague de neuf sociétés de gestion vient d’ailleurs d’être présélectionnée. Elles ambitionnent, à elles seules, d’injecter près de 2,5 milliards de dirhams dans l’écosystème, en combinant les contributions du MTNRA (via TAMWILCOM), du FM6I, de la CDG et d’autres investisseurs privés, marocains ou étrangers, que ces gestionnaires devront convaincre.
La sélection couvre tout le spectre du financement : trois fonds dédiés au « pre-seed », deux au « seed », et quatre focalisés sur les séries A et au-delà. De quoi offrir un continuum de financement qui manquait encore au paysage entrepreneurial marocain.
Le profil des gestionnaires sélectionnés est tout aussi varié : trois équipes marocaines, cinq internationales et un consortium hybride. Tous couvrent des créneaux stratégiques – fintech, agritech, edtech, healthtech, climatetech, et d’autres segments émergents – en phase avec les mutations globales de l’innovation.
Au-delà de l’effet d’annonce, cette initiative traduit la montée en puissance du capital-risque au Maroc. Elle marque aussi la volonté des institutions publiques de positionner le Royaume comme un acteur capable de rivaliser sur la scène internationale de l’innovation, en offrant enfin aux startups un environnement de financement cohérent avec leurs ambitions croissantes.
Dans les faits, cet accord donne à TAMWILCOM la responsabilité de déployer le mécanisme imaginé par le MTNRA pour accompagner les fonds retenus lors de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le FM6I. En clair, les structures de capital-risque sélectionnées pourront solliciter, soit une couverture contre les premières pertes (400 millions de dirhams), soit un investissement direct de TAMWILCOM – mandaté par le MTNRA – selon des standards inspirés des meilleures pratiques internationales du Venture Capital.
Le cœur du dispositif repose sur une idée simple : réduire l’exposition au risque pour attirer davantage de capitaux vers les jeunes pousses marocaines. Un geste fort, presque inédit dans l’écosystème national, qui vise à encourager l’amorçage comme la montée en puissance des startups locales.
Une première vague de neuf sociétés de gestion vient d’ailleurs d’être présélectionnée. Elles ambitionnent, à elles seules, d’injecter près de 2,5 milliards de dirhams dans l’écosystème, en combinant les contributions du MTNRA (via TAMWILCOM), du FM6I, de la CDG et d’autres investisseurs privés, marocains ou étrangers, que ces gestionnaires devront convaincre.
La sélection couvre tout le spectre du financement : trois fonds dédiés au « pre-seed », deux au « seed », et quatre focalisés sur les séries A et au-delà. De quoi offrir un continuum de financement qui manquait encore au paysage entrepreneurial marocain.
Le profil des gestionnaires sélectionnés est tout aussi varié : trois équipes marocaines, cinq internationales et un consortium hybride. Tous couvrent des créneaux stratégiques – fintech, agritech, edtech, healthtech, climatetech, et d’autres segments émergents – en phase avec les mutations globales de l’innovation.
Au-delà de l’effet d’annonce, cette initiative traduit la montée en puissance du capital-risque au Maroc. Elle marque aussi la volonté des institutions publiques de positionner le Royaume comme un acteur capable de rivaliser sur la scène internationale de l’innovation, en offrant enfin aux startups un environnement de financement cohérent avec leurs ambitions croissantes.