Un cap assumé vers la transition
L’automne 2025 marque une inflexion nette. Fin octobre, le Maroc réaffirme sa volonté de mettre fin à la production à base de charbon d’ici 2040, sous réserve d’un soutien climatique international. Début novembre, l’étude relayée par pv‑magazine chiffre le gisement du solaire distribué (toitures résidentielles, industrielles, tertiaires) à 28,6 GW pour 66,8 TWh, confirmant l’existence d’un levier énergétique à portée locale, rapide à déployer et créateur d’emplois.
Dans ce contexte, Dakhla, Laâyoune et les autres pôles en plein essor se positionnent comme territoires pilotes pour les énergies renouvelables et les services qui les accompagnent, à l’image de ce que la stabilité institutionnelle a déjà permis d’enclencher dans les provinces du Sud : valorisation des ressources, logistique portuaire, ancrage africain.
Dans ce contexte, Dakhla, Laâyoune et les autres pôles en plein essor se positionnent comme territoires pilotes pour les énergies renouvelables et les services qui les accompagnent, à l’image de ce que la stabilité institutionnelle a déjà permis d’enclencher dans les provinces du Sud : valorisation des ressources, logistique portuaire, ancrage africain.
Sortie du charbon: trajectoire et financements
La stratégie annoncée en octobre dernier s’accompagne d’un impératif : sécuriser des financements climatiques pour organiser la fermeture progressive des capacités charbon, reconvertir les sites et soutenir les bassins d’emploi.
L’équation sociale : formation, mobilité, protection des revenus sera capitale pour garantir l’acceptabilité de la transition et éviter des fractures territoriales. En outre, le démantèlement progressif du charbon nécessitera accompagné de formations de reconversion professionnelle, notamment pour les techniciens et ingénieurs du secteur thermique.
L’équation sociale : formation, mobilité, protection des revenus sera capitale pour garantir l’acceptabilité de la transition et éviter des fractures territoriales. En outre, le démantèlement progressif du charbon nécessitera accompagné de formations de reconversion professionnelle, notamment pour les techniciens et ingénieurs du secteur thermique.
Coopérations euro méditerranéennes en montée en puissance
Les derniers mois ont vu s’intensifier les échanges avec l’Union européenne et les partenaires méditerranéens:
- Un accord Maroc‑UE salué par la CGEM, avec une meilleure valorisation des entreprises marocaines dans les renouvelables.
- Le Pacte pour la Méditerranée, en cours d’adoption, qui renforce les coopérations en transition énergétique et technologies vertes.
- Des partenariats en préparation sur l’hydrogène vert avec des acteurs européens, complétant l’axe solaire‑éolien.
Emplois, territoires et chaîne de valeur
Contrairement aux seuls mégaprojets, le solaire distribué favorise une diffusion des retombées dans les villes moyennes et les périphéries :
-Installation,
-maintenance,
-efficacité énergétique,
-rénovation,
-stockage.
Cette granularité peut réduire les disparités, ancrer des emplois non délocalisables et structurer des PME capables d’exporter des services, certifications et solutions numériques.
Si les grands projets d’énergie renouvelable traduisent très souvent des architectures lourdes, le solaire distribué et les services associés sont essentiellement labours intensifs en main-d’œuvre locale. Cela pourrait alléger la concentration des retombées dans les zones déjà industrialisées, en les diffusant vers les zones secondaires.
2025 s’annonce comme l’année de la bascule. Entre ambition politique, attractivité des investissements et montée en puissance industrielle, le Maroc entre dans la phase décisive de sa transition énergétique.
Si la stratégie se traduit en projets concrets, le Royaume pourra non seulement renforcer sa souveraineté énergétique, mais aussi se positionner comme fournisseur clé pour l’Europe. L’enjeu n’est plus de rêver l’énergie de demain, mais de la produire, l’exporter et en faire un levier durable de croissance nationale.
-Installation,
-maintenance,
-efficacité énergétique,
-rénovation,
-stockage.
Cette granularité peut réduire les disparités, ancrer des emplois non délocalisables et structurer des PME capables d’exporter des services, certifications et solutions numériques.
Si les grands projets d’énergie renouvelable traduisent très souvent des architectures lourdes, le solaire distribué et les services associés sont essentiellement labours intensifs en main-d’œuvre locale. Cela pourrait alléger la concentration des retombées dans les zones déjà industrialisées, en les diffusant vers les zones secondaires.
2025 s’annonce comme l’année de la bascule. Entre ambition politique, attractivité des investissements et montée en puissance industrielle, le Maroc entre dans la phase décisive de sa transition énergétique.
Si la stratégie se traduit en projets concrets, le Royaume pourra non seulement renforcer sa souveraineté énergétique, mais aussi se positionner comme fournisseur clé pour l’Europe. L’enjeu n’est plus de rêver l’énergie de demain, mais de la produire, l’exporter et en faire un levier durable de croissance nationale.