La mémoire des peuples, rappellent-ils, ne s’efface pas ; elle conditionne, au contraire, toute perspective de bon voisinage entre le Maroc et l’Algérie.
La « Marche noire » : Le 8 décembre 1975, quatre jours avant l’Aïd Al-Adha, des familles entières ont été contraintes de quitter leurs foyers en plein hiver. Arrachées, dispersées, privées de leurs biens, elles ont vécu en 48 heures une rupture brutale dont l’onde de choc traverse encore les générations. Nombre d’observateurs y voient une riposte à la Marche verte organisée un mois plus tôt par le Maroc pour la récupération du Sahara alors sous administration espagnole. C’est à cette répression que l’expression « Marche noire » doit son nom.
Devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, le CIMEA-75 a détaillé les atteintes aux droits fondamentaux subies par ces familles. Le collectif appelle Alger à reconnaître cette injustice, à présenter des excuses officielles et à ouvrir un processus de réparation et d’indemnisation, incluant les descendants.
La démarche s’inscrit dans une campagne plus large, que l’ONG entend porter sur le terrain européen. Après Genève, le dossier sera présenté au Parlement européen à Strasbourg, puis à Bruxelles, siège des institutions de l’Union. Le 8 décembre prochain, date du 50e anniversaire, un moment commémoratif est prévu au Parlement européen et au Conseil de l’Europe, avant une rencontre d’ampleur programmée à Bruxelles en janvier.
Créé en 2021, le CIMEA-75 se donne pour mission d’obtenir justice, reconnaissance et réparation : restitution des biens confisqués, droit à l’indemnisation et au regroupement familial pour les personnes expulsées durant le régime du président Houari Boumédiène.
Pour ses responsables, l’enjeu dépasse la seule compensation matérielle. Il s’agit de restaurer la dignité des victimes, d’ancrer la mémoire de l’événement et d’ouvrir la voie à une réconciliation régionale fondée sur la vérité et la justice.
Devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, le CIMEA-75 a détaillé les atteintes aux droits fondamentaux subies par ces familles. Le collectif appelle Alger à reconnaître cette injustice, à présenter des excuses officielles et à ouvrir un processus de réparation et d’indemnisation, incluant les descendants.
La démarche s’inscrit dans une campagne plus large, que l’ONG entend porter sur le terrain européen. Après Genève, le dossier sera présenté au Parlement européen à Strasbourg, puis à Bruxelles, siège des institutions de l’Union. Le 8 décembre prochain, date du 50e anniversaire, un moment commémoratif est prévu au Parlement européen et au Conseil de l’Europe, avant une rencontre d’ampleur programmée à Bruxelles en janvier.
Créé en 2021, le CIMEA-75 se donne pour mission d’obtenir justice, reconnaissance et réparation : restitution des biens confisqués, droit à l’indemnisation et au regroupement familial pour les personnes expulsées durant le régime du président Houari Boumédiène.
Pour ses responsables, l’enjeu dépasse la seule compensation matérielle. Il s’agit de restaurer la dignité des victimes, d’ancrer la mémoire de l’événement et d’ouvrir la voie à une réconciliation régionale fondée sur la vérité et la justice.