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Marocains séparatistes de l’intérieur, repentez-vous !


Rédigé par le Dimanche 21 Février 2021

Il faut sauver les traditions et la culture hassanie des polisariens. C’est peut-être vexant pour les racistes séparatistes, mais les « chlihats », comme ils se plaisent à appeler les Marocains des autres provinces du royaume, ont un grand rôle à jouer dans la sauvegarde du patrimoine hassani. Mais pour ce faire, il faudrait d’abord se solidariser pleinement avec les sahraouis unionistes, victimes d’un harcèlement pervers des séparatistes.



A lire ou à écouter en podcast :

Manifestation des Marocains unionistes à Laâyoune
Manifestation des Marocains unionistes à Laâyoune
Ils sont jeunes, naïfs et s’imaginent œuvrer pour un illusoire « grand soir », qui verrait les tortionnaires des camps de Tindouf étendre leur sinistre dictature sur les provinces du sud du Maroc.

Au fond de chacun des séparatistes de l’intérieur, l’intuition que toutes leurs actions malfaisantes contre leur patrie ne sont que des bêtises est effective. Mais il leur est difficile, voir impossible, de l’exprimer et d’agir en conséquence.

5e colonne

La propagande et la pression des éléments subversifs polisariens arrivent, jusqu’à présent, à maintenir une chape de plomb sur une partie de la population des provinces du sud. C’est la vielle rengaine de toutes les sectes, tous ceux qui n’adhérent pas à leur idéologie sont des « traîtres à la cause ».

Certaines des personnes participant aux manifestations pro-séparatistes le font, ainsi, contre leur gré. Si elles ne le font pas, elles se feront continuellement harceler et enquiquiner l’existence. La pression sociale est pire qu’une cellule de prison.

Et les autorités locales participent, inconsciemment, à la perpétuation de cet état de fait. Car quel est le message adressé aux populations qui voient des perturbateurs polisariens connus de tous bénéficier de postes dans la fonction publique et de cartes de l’entraide nationale donnant lieu à des rentes viagères ?

Les repentis

Dieu merci, c’est de la part d’anciens polisariens repentis que jaillit la voix de la raison. Certains sont même d’anciens combattants qui ont porté les armes contre le Maroc, avant de se rendre compte de leur erreur.

Ces repentis peinent, cependant, à expliquer aux jeunes embrigadés par la propagande polisarienne que leur slogan « la badil, la badil » (répétition d’il n’y a pas d’autre alternative), signifie la poursuite du calvaire de leurs propres parents séquestrés dans les camps de Lahmda.

Que leur naïveté ne sert, en fait, qu’à poursuivre l’enrichissement du clan des dirigeants polisariens, ceux-là même qui maltraitent sans vergogne leurs proches placés sous leur autorité.

Manipulations

Encore plus pervers, les polisariens, déçus par la retenue des autorités dans les provinces du sud face à leurs provocations, n’hésitent pas à s’en prendre à leurs propres éléments pour en accuser les forces de l’ordre.

Ainsi en est-il du cas de Sultana Khaya, polisarienne de Boujdour qui s’est fait mettre dernièrement un œil au beurre noir, acte aussitôt attribué aux agents de police.

Sauf que les habitants de cette ville savent que ce sont ses propres « camarades » qui en sont responsables, parce qu’ils avaient besoin de « maltraitance » à dénoncer. Cet incident est toutefois révélateur du niveau d’aveuglement de ces individus manipulés.


Aveuglement

Sultana Khaya a nié, le mardi 16 février, avoir reçu la visite d’une délégation du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) qui s’était rendue la veille à son domicile pour s’enquérir de son état suite à l’agression dont elle avait fait l’objet. Ladite visite est dûment actée.

Les consignes polisariennes à Sultana Khaya étaient toutefois claires : on te casse la g*** et tu prétends que ce sont les autres… pour la cause !

Ce n’est pas sans rappeler les pires années du soviétisme, quand des militants communistes, pourtant fidèles et sans reproches acceptaient comme des moutons de se faire arrêter, torturer, déporter, et même exécuter sur ordre du psychopathe camarade Staline. Pour la cause !

Solidarité

Et pendant que quelques pauvres imbéciles endoctrinés et manipulés brandissent le torchon des séparatistes et provoquent les forces de l’ordre dans l’espoir de se faire tabasser et filmer, les enfants des dirigeants polisariens se payent la belle vie à l’étranger grâce à l’argent des aides humanitaires détournées.

Le tragique de cette situation ne devrait pas nous laisser insensible. Les Marocains-unionistes des provinces du sud ont besoin du soutien de leurs compatriotes du reste du royaume. Les abandonner seuls à la merci de le harcèlement des racistes séparatistes est une piètre reconnaissance de leur attachement affiché à leur patrie.

C’est l’affrontement de deux visions de société, l’une ségrégationniste, niant à l’individu le droit de se dire Marocain, liant son origine ethnique au séparatisme, l’autre voit en la marocanité un réel attachement aux racines, dans l’allégeance à la monarchie une continuité des traditions ancestrales. Déterminisme ethnique contre libre-arbitre culturel.

Anti-tribalisme

Le mot de la fin revient aux séquestrés des camps de Tindouf, qui ont goûté aux « charmes » de la vie sous l’autorité des polisariens, qui se savent également manipulés et rêvent de fouler à nouveau les terres de leurs ancêtres.

Ce sont ces derniers qui peuvent le mieux expliquer aux manipulés de l’intérieur ce qu’est le ségrégationnisme poussé jusqu’à sa dimension tribale dans les camps de la honte.

La lutte contre le séparatisme n’est pas seulement diplomatique, elle est également socioculturelle, un rejet du racisme par la fierté de la diversité.

Par Ahmed NAJI

Chanson "Oudou lawtankoum" (Rentrez dans votre patrie) de Mohamed Ayouch et Mohamed Jbara




Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Dimanche 21 Février 2021