Sujet: Le sport ? Une supercherie ? un effet de mode ? Un simple commerce ? Qu’est-ce que le sport ? Et la gouvernance du sport au Maroc ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Marouane Bouchikhi, jeune marocain de 32 ans, chercheur en management et gouvernance du sport.
Pour écouter l'émission : (Fichier MP3 en bas de page)
Édito :
Et le sport ? Un mot, à lui seul, sportif, en ce sens qu’il répond de nom, et sans attendre, à une connotation on ne peut plus agile, à la musculature saillante, matinale, passe-partout, aux aguets d’une barrière à sauter, de tout le long de nos fainéantises, de nos procrastinations, de notre léthargie à n’en plus voir le bout de son quant-à-soi.
À quoi bon sursautent les uns, de nerfs économes, à la langue gaillarde, à quoi bon nous charger de peines de forçats, de sueurs inutiles, de temps mangé à la sauce du superflu, alors que nos heures sont de facto comptées, que nous nourrissions un appétit sans nul pareil pour roupiller, nous gaver de séries jusqu’à nous pincer l’œil d’un rêve sans efforts.
Des adeptes de la loi du moindre effort, des épicuriens à la quête de plaisirs au moindre coût, de ceux qui s’échinent à vous rajouter une couche, la mêler à votre porosité, votre permissivité, qui risque de vous ranger de leur côté, un côté qui a un nom « On ne vit qu’une fois ».
Faut-il se méfier, redoubler de méfiance pour les plus sceptiques, vis-à-vis de ces formules aphoristiques, qui n’auraient de charme que leur concision ? leur locution simplette, serait-ce de par ces langues, allégorique du verbe fourcher.
Pour rattraper le fil de nos cabrioles, trempé et notre plume sportive pour l’occasion, dans la vitesse et la confusion, pour faire montre d’un attribut recherché, tant applaudi par ceux qui auraient la science infuse, celui de la suite dans les idées, revenons sur nos pas, sur cette couche que nous avions évoquée, oubliée, ci-dessus, cette couche tenue, soutenue par ceux qui tiennent en horreur le sport, qui est que le sport, à les entendre, serait de l’ordre de l’hérésie, que l’homme, avec une grande hache, loin de s’amuser à cultiver son corps, pour sa seule musculature, se tenait à l’utilité de la chose, aux bois qu’il en tire, une activité, qui par ricochet, le maintenait en forme.
Qu’il serait de l’ordre de la caricature, de la raillerie, que de donner dans des exercices redondants, sans nulle autre finalité que de bomber son torse, remédier à la courbure de son biceps, bref, serions-nous entrain de fausser la donne, de s’astreindre à la forme, à la devanture, à la façade, pour oublier l’utilité, le nécessaire, comme ce qui se passe dans moult choses.
Et le sport ? Un mot, à lui seul, sportif, en ce sens qu’il répond de nom, et sans attendre, à une connotation on ne peut plus agile, à la musculature saillante, matinale, passe-partout, aux aguets d’une barrière à sauter, de tout le long de nos fainéantises, de nos procrastinations, de notre léthargie à n’en plus voir le bout de son quant-à-soi.
À quoi bon sursautent les uns, de nerfs économes, à la langue gaillarde, à quoi bon nous charger de peines de forçats, de sueurs inutiles, de temps mangé à la sauce du superflu, alors que nos heures sont de facto comptées, que nous nourrissions un appétit sans nul pareil pour roupiller, nous gaver de séries jusqu’à nous pincer l’œil d’un rêve sans efforts.
Des adeptes de la loi du moindre effort, des épicuriens à la quête de plaisirs au moindre coût, de ceux qui s’échinent à vous rajouter une couche, la mêler à votre porosité, votre permissivité, qui risque de vous ranger de leur côté, un côté qui a un nom « On ne vit qu’une fois ».
Faut-il se méfier, redoubler de méfiance pour les plus sceptiques, vis-à-vis de ces formules aphoristiques, qui n’auraient de charme que leur concision ? leur locution simplette, serait-ce de par ces langues, allégorique du verbe fourcher.
Pour rattraper le fil de nos cabrioles, trempé et notre plume sportive pour l’occasion, dans la vitesse et la confusion, pour faire montre d’un attribut recherché, tant applaudi par ceux qui auraient la science infuse, celui de la suite dans les idées, revenons sur nos pas, sur cette couche que nous avions évoquée, oubliée, ci-dessus, cette couche tenue, soutenue par ceux qui tiennent en horreur le sport, qui est que le sport, à les entendre, serait de l’ordre de l’hérésie, que l’homme, avec une grande hache, loin de s’amuser à cultiver son corps, pour sa seule musculature, se tenait à l’utilité de la chose, aux bois qu’il en tire, une activité, qui par ricochet, le maintenait en forme.
Qu’il serait de l’ordre de la caricature, de la raillerie, que de donner dans des exercices redondants, sans nulle autre finalité que de bomber son torse, remédier à la courbure de son biceps, bref, serions-nous entrain de fausser la donne, de s’astreindre à la forme, à la devanture, à la façade, pour oublier l’utilité, le nécessaire, comme ce qui se passe dans moult choses.
Puis, il en est d’autres, de ceux qui prônent, dans la foulée du bien-être, de la qualité de vie, de la longévité, les bienfaits du sport, ceux-là, à l’instar de leurs contestataires, ne tarissent de formules tirées sur les volets grecs et philosophiques « esprit sain dans corps sain » vous accable-t-on jour et nuit.
e ces orthodoxes à cheval sur le sport sacralisé de par l’acharnement de leur volonté.
e ces orthodoxes à cheval sur le sport sacralisé de par l’acharnement de leur volonté.
Alors déjà, qu’est-ce que le sport ?
le fameux de quoi s’agit-il qu’on perd souvent de vue. À quoi cela sert en vrai ? si tant est que l’on puisse cerner sa portée de par Dame science qui s’y mêle, curieuse et indiscrète, à notre grande attente, n’est-ce pas que la science se mêle de tout ?
Que son seul silence nous surprendrait. Puis, qu’est-ce qu’il y a de scientifique là-dedans ?
Que penser de ces jeunes sportifs morts dans la fleur de l’âge ?
Le sport serait-il, et contre toute attente, mauvais pour la santé ? Une supercherie ?
Sinon, à supposer qu’il soit bénéfique, comment renforcer son assise ?
lui fournir plus de chairs, et de muscles à travailler, sculpter ?
SI oui, quels sont ses travers, puisque nulle chose n’en sort indemne ?
Le sport est-il un simple effet de mode, va-t-on se réconcilier avec la bedaine, la nature dans ses débordements de graisses, et de rires ?
Puis je vais encore vous étonner, mais qui a inventé le sport ?
le fameux de quoi s’agit-il qu’on perd souvent de vue. À quoi cela sert en vrai ? si tant est que l’on puisse cerner sa portée de par Dame science qui s’y mêle, curieuse et indiscrète, à notre grande attente, n’est-ce pas que la science se mêle de tout ?
Que son seul silence nous surprendrait. Puis, qu’est-ce qu’il y a de scientifique là-dedans ?
Que penser de ces jeunes sportifs morts dans la fleur de l’âge ?
Le sport serait-il, et contre toute attente, mauvais pour la santé ? Une supercherie ?
Sinon, à supposer qu’il soit bénéfique, comment renforcer son assise ?
lui fournir plus de chairs, et de muscles à travailler, sculpter ?
SI oui, quels sont ses travers, puisque nulle chose n’en sort indemne ?
Le sport est-il un simple effet de mode, va-t-on se réconcilier avec la bedaine, la nature dans ses débordements de graisses, et de rires ?
Puis je vais encore vous étonner, mais qui a inventé le sport ?
Comment le sport fait les choux gras des industries pharmaceutiques ?
Hicham Aboumerrouane
Hicham Aboumerrouane