Sudan–Maroc : l’eau comme passerelle stratégique entre deux nations éprouvées par le changement climatique
Le premier temps fort de cette séquence diplomatique a été l’entretien avec Ismat Qureshi Abdullah, ministre soudanais de l’Agriculture et de l’Irrigation.
Le Soudan — pays où les enjeux hydriques sont synonymes de survie nationale — voit dans le modèle marocain un référent crédible : gestion intégrée des ressources, infrastructures de collecte des eaux pluviales, transformation numérique du secteur, ingénierie institutionnelle…
Pour Khartoum, confronté à des décennies de fragilités climatiques et politiques, l’expertise marocaine constitue une boussole.
L’annonce d’un accord de coopération en cours de finalisation reflète la volonté des deux pays d’inscrire cette dynamique dans la durée.
Plus qu’un simple partenariat technique, c’est une affirmation géopolitique : l’eau peut devenir un outil de stabilisation régionale et un terrain d’action conjointe entre Rabat et Khartoum.
Le Soudan — pays où les enjeux hydriques sont synonymes de survie nationale — voit dans le modèle marocain un référent crédible : gestion intégrée des ressources, infrastructures de collecte des eaux pluviales, transformation numérique du secteur, ingénierie institutionnelle…
Pour Khartoum, confronté à des décennies de fragilités climatiques et politiques, l’expertise marocaine constitue une boussole.
L’annonce d’un accord de coopération en cours de finalisation reflète la volonté des deux pays d’inscrire cette dynamique dans la durée.
Plus qu’un simple partenariat technique, c’est une affirmation géopolitique : l’eau peut devenir un outil de stabilisation régionale et un terrain d’action conjointe entre Rabat et Khartoum.
Arabie Saoudite : convergences hydriques et perspectives d’un partenariat stratégique élargi
L’entretien avec Humoud Ben Wasioud Alkarshami, sous-secrétaire adjoint au développement des ressources en eau d’Arabie saoudite, éclaire un autre axe majeur de la diplomatie hydrique marocaine : la coopération avec les puissances du Golfe.
La préparation du Forum mondial de l’eau que Riyad accueillera prochainement ouvre un espace de collaboration inédit.
Le Maroc dont les politiques hydriques sont régulièrement citées comme modèle y est attendu pour contribuer à l’ingénierie conceptuelle et opérationnelle de ce rendez-vous global.
L’implication potentielle du Fonds saoudien pour le développement (SFD) dans des projets hydriques marocains est, quant à elle, une confirmation : dans le Golfe, l’eau devient un secteur d’investissement stratégique, et Rabat est perçu comme un partenaire fiable, innovant et politiquement stable.
Le responsable saoudien l’a d’ailleurs souligné avec clarté : le Maroc est aujourd’hui un référence mondiale en matière de gestion de l’eau — une reconnaissance qui vient renforcer la crédibilité du Royaume dans un domaine devenu hautement compétitif et géopolitique.
La préparation du Forum mondial de l’eau que Riyad accueillera prochainement ouvre un espace de collaboration inédit.
Le Maroc dont les politiques hydriques sont régulièrement citées comme modèle y est attendu pour contribuer à l’ingénierie conceptuelle et opérationnelle de ce rendez-vous global.
L’implication potentielle du Fonds saoudien pour le développement (SFD) dans des projets hydriques marocains est, quant à elle, une confirmation : dans le Golfe, l’eau devient un secteur d’investissement stratégique, et Rabat est perçu comme un partenaire fiable, innovant et politiquement stable.
Le responsable saoudien l’a d’ailleurs souligné avec clarté : le Maroc est aujourd’hui un référence mondiale en matière de gestion de l’eau — une reconnaissance qui vient renforcer la crédibilité du Royaume dans un domaine devenu hautement compétitif et géopolitique.
Émirats arabes unis, Sierra Leone : le Maroc, hub africain de l’expertise hydrique
Les entretiens avec Aïcha Al Ateeqi, directrice exécutive de l’Initiative Mohamed Ben Zayed pour l’Eau, et avec Hannah Sao-Kpato Max-Kyne, ministre sierra-léonaise des Ressources hydriques, illustrent un autre aspect de cette diplomatie de l’eau : sa dimension panafricaine et transarabe.
Du dessalement aux énergies renouvelables, en passant par les modèles de gouvernance hydrique, ces discussions témoignent d’un mouvement profond : le Maroc est désormais perçu comme un hub africain de l’innovation hydrique, capable de partager ses solutions, d’accompagner des réformes nationales, et de fédérer des coalitions techniques autour de sujets structurants.
Du dessalement aux énergies renouvelables, en passant par les modèles de gouvernance hydrique, ces discussions témoignent d’un mouvement profond : le Maroc est désormais perçu comme un hub africain de l’innovation hydrique, capable de partager ses solutions, d’accompagner des réformes nationales, et de fédérer des coalitions techniques autour de sujets structurants.
Une diplomatie de l’eau marocaine en pleine consolidation
Au-delà de la succession de rencontres, ce qui se joue à Marrakech est beaucoup plus large.
Le Maroc confirme une stratégie où l’eau devient un pilier de sa politique étrangère, un domaine où expertise interne et projection internationale se renforcent mutuellement.
Sous l’impulsion royale, le Royaume ne se contente pas de gérer la rareté hydrique : il en fait un levier d’influence, un outil de coopération Sud–Sud, et une plateforme d’innovation pour l’Afrique et le monde arabe.
Comme le souligne Nizar Baraka, ces entrevues ont permis de « renforcer le partage d’expériences ». Mais elles ont surtout donné corps à une vision marocaine de l’eau qui conjugue diplomatie, développement et solidarité.
En accueillant le Congrès mondial de l’eau et en orchestrant cette série d’initiatives bilatérales, Marrakech s’impose encore une fois comme l’un des épicentres où se réinventent les politiques publiques du futur.
Et le Maroc, fidèle à sa vocation africaine et internationale, y affirme, avec maîtrise et sérénité, sa place légitime : celle d’un acteur clé de la gouvernance hydrique mondiale.
Le Maroc confirme une stratégie où l’eau devient un pilier de sa politique étrangère, un domaine où expertise interne et projection internationale se renforcent mutuellement.
Sous l’impulsion royale, le Royaume ne se contente pas de gérer la rareté hydrique : il en fait un levier d’influence, un outil de coopération Sud–Sud, et une plateforme d’innovation pour l’Afrique et le monde arabe.
Comme le souligne Nizar Baraka, ces entrevues ont permis de « renforcer le partage d’expériences ». Mais elles ont surtout donné corps à une vision marocaine de l’eau qui conjugue diplomatie, développement et solidarité.
En accueillant le Congrès mondial de l’eau et en orchestrant cette série d’initiatives bilatérales, Marrakech s’impose encore une fois comme l’un des épicentres où se réinventent les politiques publiques du futur.
Et le Maroc, fidèle à sa vocation africaine et internationale, y affirme, avec maîtrise et sérénité, sa place légitime : celle d’un acteur clé de la gouvernance hydrique mondiale.