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Médias et participation politique des femmes au Maroc : Interview avec la journaliste Kenza Sammoud


Rédigé par le Jeudi 16 Mars 2023

Au Maroc, la question du genre est toujours un sujet sensible et complexe. Les femmes y font face à de nombreux défis, que ce soit dans le domaine politique, social ou médiatique. Pour en savoir plus sur la situation actuelle des femmes au Maroc, nous avons rencontré Kenza Sammoud, une journaliste militante pour les droits des femmes. Au cours de notre interview, nous avons abordé plusieurs thématiques telles que le traitement médiatique des femmes, la participation politique des femmes, les obstacles rencontrés dans ce domaine ainsi que le rôle des médias pour améliorer l'image de la femme et encourager sa participation à la vie politique.



Kenza Sammoud poursuit actuellement des études en sciences des médias et de la communication à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès, tout en menant des recherches dans ce domaine. En tant que jeune journaliste, elle occupe le poste de secrétaire générale adjointe de l'Observatoire régional du droit à l'information, où elle est responsable du projet "Approche genre dans le paysage médiatique marocain". Elle s'intéresse particulièrement à la promotion de l'égalité entre les sexes et à la consolidation du principe d'approche genre.

Médias et participation politique des femmes au Maroc : Interview avec la journaliste Kenza Sammoud
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
 
Je suis Kenza Sammoud, je suis née et j’ai grandi à Fès, je suis journaliste et militante féminist. Je suis une grande amoureuse de journalisme d’investigation, c’est la raison pour laquelle j’ai réalisé plusieurs enquêtes afin de visibiliser les invisibilisés de la société. Notamment le dernier était sur les violences basée sur le genre contre les femmes migrantes au Maroc « Les frontières au féminin, une violence systémique ». D’autre part, je suis la fondatrice du Projet « Women on screens », qui est un projet qui travaille sur l’amélioration de la représentation des femmes aux médias, ainsi la lutte contre tous genres de discrimination contre elles.
 
Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel jusqu'à présent ?
 
Je suis une Journaliste de formation, après des études en sciences des médias et de la communication à l’université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès, je suis lauréate du département Genre et politiques publiques de l’université du Kansas aux États-Unis dans le cadre du programme « Global women leading », j’étais choisi de la part de l’ambassade des états unis au Maroc d’aller représenter le Maroc à coté de deux autres jeunes femmes leaders après un process de sélection très compétitive.

D’autre part et depuis l’âge de 15 ans, j’ai commencé mon parcours d’activisme dans les droits humains avec plusieurs associations, cette ambition d’enchaîner le journalisme et l’activisme ça était depuis toujours le point qui marque mon profil. Je suis très fière et heureuse aujourd’hui d’avoir la capacité de créer des programmes et des opportunités pour développer ma société et la rendre prête pour un changement plus profond.

Cette combinaison entre ma profession autant qu’une journaliste, une activiste, ainsi une cheffe de plusieurs projets sociales, me rend la voix des sans voix.
 
Selon vous, qu'est-ce que l'approche genre et comment pouvez-vous l'appliquer dans votre travail de journaliste ?
 
Pour moi, l'approche genre est une méthode d'analyse et de compréhension des inégalités entre les sexes, qui vise à mettre en lumière les différences et les discriminations basées sur le genre. Elle permet de prendre en compte les réalités spécifiques des femmes et des hommes, ainsi que les diversités liées à l'identité de genre, dans tous les domaines de la vie sociale.

En tant que journaliste, l'approche genre peut être appliquée dans le choix des sujets, dans la façon de les traiter et de les présenter, ainsi que dans les sources d'information utilisées. Personnellement, dans mon travail j’insiste toujours à :
  • Choisir des sujets qui concernent les femmes et les hommes de manière égale, en évitant les stéréotypes et les représentations sexistes.
  • Interroger des femmes et des hommes pour avoir une vision globale d'une situation, éviter les stéréotypes et mettre en avant des perspectives différentes.
  • Donner la parole à des femmes et des hommes de manière équilibrée, en veillant à ne pas les cantonner à des rôles stéréotypés.
  • Utiliser un langage inclusif qui prend en compte les diversités de genre et évite les termes discriminants ou stigmatisants.
  • Assurer que les images et les vidéos utilisées ne renforcent pas les stéréotypes de genre.
  • Donner la parole aux expertes femmes.
L'approche genre permet ainsi de mieux comprendre et de mieux rendre compte des réalités sociales et des enjeux de société, en prenant en compte les discriminations et les inégalités entre les sexes. En appliquant cette approche dans notre travail journalistique, on peut contribuer à une meilleure représentation des femmes et des hommes dans les médias et à une prise de conscience collective des enjeux de genre.
 
Comment décririez-vous votre engagement pour l'égalité des genres ?
 
Tout simplement c’est un engagement conduit par une grande volonté de changement afin d’avoir un Maroc des libertés, de transparence, d’égalité et de diversité.
Quels sont, selon vous, les défis majeurs auxquels sont confrontées les femmes dans notre société ? 
 
  1. Premièrement, le taux d’activité très faible des femmes au Maroc, un taux de 19,4% par rapport à 69,9% pour les hommes, selon le dernier rapport du Haut-commissariat du plan en 2021.
  2. Discrimination et inégalités de genre : les femmes marocaines sont souvent discriminées dans l'accès à l'éducation, à l'emploi, aux ressources financières, et aux opportunités de développement personnel et professionnel.
  3. La Violence basée sur le genre : les femmes au Maroc sont souvent victimes de violence domestique, d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel…, avec une sous-déclaration de ces crimes en raison de la stigmatisation et de la honte associées à ces violences.
  4. Le conformisme traditionnel : les normes sociales et les attentes culturelles limitent la liberté et l'autonomie des femmes, les obligeant souvent à se conformer aux rôles traditionnels de genre, les mentalité et la culture au Maroc est un vrai obstacle qui influence la réparation de rôles dans notre société.
  5. Accès limité aux services de santé reproductive : les femmes au Maroc ont un accès limité aux services de santé reproductive, y compris l'accès à la contraception et à l'avortement, ce qui peut limiter leur capacité à planifier leur vie et leur famille.
  6. Participation limitée dans la prise de décision : le problème majore de la participation politique des femmes au Maroc est le manque de leur implication dans les instances de décision, ce qui limite leur capacité à influencer les politiques et les décisions qui les affectent directement
  7. Le sous-emploi et l’emploi vulnérable se sont féminisé : aujourd’hui au Maroc on parle sur la pauvreté féminine ce qui vraiment  nous pousse à questionner le rôle de la femme marocaine dans le développement économique du Maroc. 
 
Comment pensez-vous que les médias peuvent contribuer à lutter contre les stéréotypes de genre ?
 
Les médias ont un rôle crucial à jouer pour lutter contre les stéréotypes de genre, car ils ont un impact majeur sur la façon dont les gens perçoivent le monde qui les entoure. Aussi ils ont un impact significatif sur la façon dont les femmes et les minorités de genre sont perçues. En conséquence, cela influence leur possibilité de participer pleinement et efficacement à la vie publique. Mais une couverture médiatique responsable ne peut ni mettre fin aux violences faites aux femmes ni y remédier ; elle est toutefois en mesure de contribuer à déclencher une réaction publique et une plus grande implication dans les activités de prévention.

Par exemples : Les violences faites aux femmes ne sont guère un incident sporadique imputable à un Partenaire « fou ». Il s’agit d’un phénomène de société. La pression exercée par le public et les médias sur les institutions, les appelant à s’activer, doit être forte et incessante. Alors c’est la raison pour laquelle, les médias devront avoir : une représentation équitable des sexes, ils doivent s'assurer que les femmes et les hommes sont représentés de manière équitable dans toutes les formes de médias, y compris les émissions de télévision, les films, les publicités et les jeux vidéo.

Cela signifie que les femmes doivent être représentées comme des personnes fortes et indépendantes, plutôt que comme des objets sexuels, des mères ou des épouses soumises. D’autre part les médias doivent contribuer à briser les stéréotypes de genre en montrant que les hommes peuvent être attentionnés et affectueux, et que les femmes peuvent être compétitives et ambitieuses.

Cela peut être réalisé en montrant une variété de rôles de genre différents, en montrant des personnages qui brisent les stéréotypes de genre traditionnels. Et il est important de souligner que les médias peuvent également aider à éduquer les gens contre les stéréotypes de genre et les effets négatifs qu'ils ont sur la société. Les émissions de télévision, les films et les publicités doivent être utilisés pour montrer comment les stéréotypes de genre peuvent causer de la discrimination et de l'injustice, et comment ils peuvent être surmontés.
 
Comment pensez-vous que les femmes sont représentées dans les médias ? Y a-t-il des améliorations à apporter à cet égard ?
 
Les femmes marocaines sont souvent représentées de manière stéréotypée dans les médias, ce qui peut perpétuer des normes et des attentes sexistes. Les femmes sont souvent représentées dans les médias marocains en tant que mères, épouses ou objets sexuels, plutôt que comme des individus indépendants, compétents et dignes de respect.

Il y a certainement des améliorations à apporter à cet égard. Les médias marocains peuvent faire un effort pour représenter les femmes de manière plus diversifiée, en incluant des femmes de différentes origines, cultures, professions et expériences de vie. Les médias peuvent également donner la parole aux femmes pour qu'elles puissent exprimer leurs opinions dans des grands sujets et partager leurs histoires.
 
Comment pouvez-vous vous assurer que votre travail de journaliste prend en compte les voix des femmes et des minorités de genre ?
 
Pour moi et depuis toujours, j’utilise un langage précis et axé sur l’égalité des sexes dans mes reportages, car la terminologie est très importante. Et bien évidement je cherche en avance de trouver des ressources pour comprendre les lois et les services parcerqu'il est très intéressant de comprendre les différents contextes et approches et bien sûr je fais mon possible pour mener des entretiens délicats avec une approche fondée sur les droits reconnaît que les gouvernements ont l'obligation de garantir l’accès des femmes à la justice par le biais de lois efficaces, de tribunaux de qualité, disponibles et responsables, et de réparations adéquates.

Et paracerque il est nécessaire de faire parler les femmes dans nos textes journalistique je m’assure de leur permet de jouer un rôle actif tout au long de l'expérience, et que leurs voix sont entendues.

Médias et participation politique des femmes au Maroc : Interview avec la journaliste Kenza Sammoud
Selon vous, quels sont les obstacles que les femmes peuvent rencontrer lorsqu'elles cherchent à participer à la vie politique ?
 
Principalement la discrimination basée au genre bloque la participation politique des marocaines car les femmes ont été toujours victimes d’attaque politique à caractère sexuelle, elles sont toujours dénigrées par leur physique, en attaquent leur sexualité, et en quête de pouvoirs sont souvent mal vues.

Cependant ces stéréotypes consolident le cercle vicieux des discriminations et des violences basées au genre.

D’autre part, le manque de la question de genre et les questions d’égalité des sexes dans les programmes politiques des partis. En plus les femmes confrontent à des barrières structurelles telles que l'accès limité aux financements de campagne, le manque de réseaux politiques et le manque d'accès à des postes clés. Les stéréotypes et les inégalités de genre ont des répercussions directes sur la façon dont les femmes se perçoivent et sur leur sentiment de légitimité à s’investir dans des activités politiques, Avec cette pression patriarcale, les femmes se trouvent moins crédible, moins écoutées et plus critiquées que les hommes.

Ce manque de confiance de la part de la société a un impact direct sur la volonté féminine envers la participation au changement sociale.

La limite des postes politiques des femmes dans les secteurs des droits des femmes et de culture ainsi limite leur rôle dans les sujets perçus « féminine ». Ni au moins la nécessité d’être validée par un homme réduise la marge de la manœuvre des femmes en termes d’actions et prises de risque dans l’espace politique.
 
Comment pensez-vous que la participation politique des femmes peut être améliorée ?
 
Le Maroc a pris conscience qu’aucun développement réel ne peut être réalise sans l’implication effective des femmes dans la gestion des affaires publiques, à l’égard de ce grand engagement moral, il est malheureux de parler sur une participation sans intégration total dans les instances de décision.

Pour moi, l’amélioration de la représentativité féminine a besoin d’être traduit dans des changements profonds des mentalités, des attitudes et des comportements à travers un processus qui commence par le niveau individuel de chaque femmes élue dans son estime de soi, ses capacités, en plus le niveau organisationnel qui doit interroger les horaires et les lieux des réunions.

Pour les élues, il est nécessaire de renforcer le leadership de ces femmes, de développer leur réseautage et prévoir des mécanismes de financement de leur compagnes électorales, encore la capitalisation de l’expertise de ces femmes.

Personnellement, je vois que « Le trajet vers une participation politique effective des femmes au Maroc est encore long, car il ne s’agit pas seulement des lois et d’une volonté politique, mais surtout la promotion d’un espace publique non sexiste et d’offrir aux femme les possibilités de formation et d’instruction ».
 
Comment les médias peuvent-ils contribuer à encourager une participation politique plus égalitaire des femmes ?
 
Les médias exercent un traitement médiatique différences aux femmes et aux hommes politiques. Les premières sont plus questionnées sur des sujets perçus comme féminines, tel que le travail domestique, l’éducation des enfants.

Ainsi les médias font de leur style de vêtements et de communication un objet de commentaire, en oubliant leurs compétences et leur réalisations politiques. De plus les femmes candidates ont fréquemment un temps de parole réduit comparé à celui des hommes et sont plus facilement interrogés sur des aspects en relation avec leur vie personnelle.

C’est pour cela les médias ont obligés de développer leur formation autour de l’approche genre afin de d’avoir un traitement médiatique sérieux et concret. Car la question du sexisme en politique est un vrai challenge qui oblige la promotion d’un espace publique non sexiste et d’offrir aux femme les possibilités de formation et d’instruction.
 
Quel est votre avis sur les quotas de genre pour garantir la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique ?
 
Les quotas de genre sont des mesures destinées à garantir une représentation équitable des femmes et des hommes dans les institutions politiques, en imposant un pourcentage minimum de femmes sur les listes électorales ou dans les positions de pouvoir.

Les avantages des quotas de genre sont nombreux. Ils peuvent aider à briser le plafond de verre et à favoriser une représentation équitable des femmes en politique. Les quotas peuvent également encourager la diversité de perspectives et d'expériences au sein des institutions politiques, ce qui peut conduire à des politiques plus inclusives et mieux adaptées aux besoins de la société.

De plus, les quotas peuvent aider à changer la culture politique en rendant la participation des femmes plus normale et en remettant en question les stéréotypes de genre.

Cependant, il est important de reconnaître que les quotas de genre ne sont pas une solution universelle pour garantir l'égalité des sexes en politique. Les quotas peuvent être considérés comme une solution à court terme et peuvent entraîner des critiques de la part de ceux qui estiment que la sélection des candidats devrait être basée sur le mérite plutôt que sur le sexe. En outre, les quotas ne garantissent pas nécessairement que les femmes élues seront des défenseurs des droits des femmes ou qu'elles auront des perspectives et des expériences différentes de celles des hommes.

En fin de compte, les quotas de genre peuvent être un outil efficace pour promouvoir la participation égale des femmes et des hommes en politique, mais ils ne sont pas une solution à eux seuls. Ils doivent être associés à d'autres mesures telles que l'éducation, la sensibilisation et la promotion de la participation politique des femmes.
 
Vous avez réalisé aussi un ouvrage collectif sous le nom de «Travailleuses invisibles, les métiers de la discrimination au Maroc», pouvez-vous nous en parler ?
 
Ce livre collectif faisant partie de la collection Enquête de la maison d’édition « En Toutes Lettres » Il s’intéresse aux Marocaines au travail et surtout que la situation des femmes sur le marché de l’emploi est peu reluisante, ainsi le taux d’activité très faible des femmes, qui sont structurellement orientées vers les métiers les plus durs, les moins reconnus, les moins rémunérés et les moins protégés. Cela nous a poussé à aller enquêter sur les métiers où les femmes subissent plusieurs types de discriminations.
 
Qu'est-ce qui vous a motivé à enquêter sur le secteur informel où les femmes travaillent ?
 
Notre grande motivation, on l’avons trouvé au sein des chiffres qui montrent que plus de 46,9% des femmes au Maroc travaillent dans le secteur informel, cela nous à encourager à aller enquêter les conditions de travail de ces femmes invisibles, qui sont purement pénibles et précaires.
 
Comment avez-vous travaillé avec les autres auteurs sur ce livre et quelles étaient les principales difficultés auxquelles vous avez été confronté ?
 
Nous avons travaillé comme une rédaction. On a été accompagnés par Hicham Houdaifa, le directeur de la collection enquêtes de l’étape de la recherche dans les sources ouvertes à l’écriture en passant par la prise de rendez-vous et immersion terrain.
 
Comment pensez-vous que votre livre peut contribuer à améliorer la situation des femmes travaillant dans le secteur informel ?
 
Notre rôle autant que des journalistes et des activistes a été de rendre visible les souffrances, les conditions vulnérables et les histoires de ces femmes avec le travail, l’objectif est de visibiliser les invisibilisées, femmes et hommes ne vivent pas leur activité professionnelle de la même manière. Pour elles, c’est pire.
 
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui cherchent à s'engager dans des carrières liées à l'égalité des genres ?
 
Mes conseils à ces jeunes femmes sont les suivants :
  1. Éduquez-vous : apprenez autant que possible sur les questions liées à l'égalité des genres. Informez-vous sur les lois et les politiques qui régissent les droits des femmes, ainsi que sur les mouvements et les organisations qui travaillent pour la promotion de l'égalité des genres.
  2. Trouvez des modèles et des mentors : cherchez des femmes qui ont réussi dans des domaines liés à l'égalité des genres et utilisez-les comme modèles. Cherchez également des mentors qui peuvent vous guider et vous soutenir dans votre carrière.
  3. Travaillez en réseau : connectez-vous avec d'autres femmes qui s'intéressent aux questions d'égalité des genres. Joignez-vous à des groupes de discussion en ligne, assistez à des événements locaux et cherchez des opportunités pour vous impliquer dans des projets et des activités.
  4. Soyez passionné : l'égalité des genres est un sujet important et il est important que vous soyez passionnée pour travailler dans ce domaine. Trouvez un sujet qui vous passionne et concentrez vos efforts sur celui-ci.
  5. Ne vous découragez pas : il peut être difficile de travailler dans des domaines liés à l'égalité des genres en raison des obstacles et des défis rencontrés, mais ne vous découragez pas. Continuez à travailler dur et à chercher des opportunités pour faire une différence.
  6. Utiliser l’espace digitale pour défendre vos idées : car les autres jeunes sont à Instagram et Facebook, donc le E-Activisme est un moyen de changement.
 En fin de compte, avec de la persévérance, de l'engagement et du soutien, vous pouvez faire une différence significative dans n’importe quel domaine.
 
Quels sont vos projets pour l'avenir en matière de journalisme et d’écriture ?
 
Je suis en train de continuer ma série des enquêtes d’investigation sur les violences basée sur le genre contre les femmes marocaine et migrantes, que j’ai lancé l’année dernière , et il y a en phase de rédaction un livre sur la représentation médiatique des femmes au Maroc, et l’engagement se continue…

En conclusion, nous tenons à remercier chaleureusement Madame Kenza Sammoud, une journaliste militante pour les droits des femmes, pour sa participation à cette interview. Ses idées et son expertise nous ont permis de mieux comprendre les défis auxquels les femmes sont confrontées au Maroc et les solutions proposées pour encourager leur participation politique et améliorer leur image dans les médias.

Nous espérons que cet interview contribuera à sensibiliser le public et à encourager une discussion constructive sur la question de l'égalité des sexes dans le pays.

Encore une fois, un grand merci à notre invitée pour son temps et son engagement en faveur des droits des femmes.


Salma LABTAR




Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Jeudi 16 Mars 2023