Des marges jugées "inadmissibles"
Dans son intervention, Lekjaâ n’a pas mâché ses mots. Il a mis en lumière les marges bénéficiaires pratiquées par le secteur pharmaceutique, qu’il qualifie d’“inadmissibles”. Selon le ministre, ces pratiques nuisent non seulement aux finances publiques, mais également à l’accessibilité des médicaments pour les citoyens, en particulier les populations les plus vulnérables. L’industrie, selon lui, semble privilégier des logiques de rentabilité au détriment de l’intérêt général.
Le ministre a également souligné que cette situation aggrave les déséquilibres budgétaires, à un moment où le gouvernement s’efforce de généraliser la couverture sociale et d’assurer une meilleure équité dans l’accès aux soins de santé. "Les abus dans les prix des médicaments mettent en péril la pérennité de l'AMO et freinent la mise en œuvre des réformes structurelles", a-t-il déclaré.
Face à cette situation, Fouzi Lekjaâ a lancé un appel clair à tous les acteurs concernés : laboratoires pharmaceutiques, distributeurs, et responsables publics. Il a plaidé pour une réforme urgente des mécanismes de régulation des prix et une meilleure transparence dans les marges appliquées. "Nous avons la responsabilité collective de protéger l’équilibre de l’AMO et, par extension, l’avenir de notre système de santé public", a-t-il insisté.
Le ministre a également invité la CGEM, en tant que représentant du secteur privé, à jouer un rôle actif dans la mise en place de solutions durables. Cela inclut des partenariats public-privé pour favoriser la production locale de médicaments génériques à moindre coût et réduire ainsi la dépendance aux importations onéreuses.
Cette prise de parole intervient dans un contexte marqué par la hausse continue des dépenses de santé et la nécessité de réformer en profondeur le modèle économique de l’assurance maladie. Selon les estimations, les surcoûts engendrés par les pratiques tarifaires de certains acteurs du secteur pharmaceutique pèsent lourdement sur le budget de l'État. À long terme, ces dérives pourraient entraîner une diminution de la qualité des services offerts par l’AMO ou une augmentation des cotisations pour les assurés.
Fouzi Lekjaâ a conclu en rappelant que la pérennité du système de santé marocain dépendait de mesures courageuses et d’une mobilisation collective. Il a promis des actions fermes pour garantir un accès équitable et durable aux soins, tout en appelant à un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes pour aboutir à une réforme équilibrée.
Le ministre a également souligné que cette situation aggrave les déséquilibres budgétaires, à un moment où le gouvernement s’efforce de généraliser la couverture sociale et d’assurer une meilleure équité dans l’accès aux soins de santé. "Les abus dans les prix des médicaments mettent en péril la pérennité de l'AMO et freinent la mise en œuvre des réformes structurelles", a-t-il déclaré.
Face à cette situation, Fouzi Lekjaâ a lancé un appel clair à tous les acteurs concernés : laboratoires pharmaceutiques, distributeurs, et responsables publics. Il a plaidé pour une réforme urgente des mécanismes de régulation des prix et une meilleure transparence dans les marges appliquées. "Nous avons la responsabilité collective de protéger l’équilibre de l’AMO et, par extension, l’avenir de notre système de santé public", a-t-il insisté.
Le ministre a également invité la CGEM, en tant que représentant du secteur privé, à jouer un rôle actif dans la mise en place de solutions durables. Cela inclut des partenariats public-privé pour favoriser la production locale de médicaments génériques à moindre coût et réduire ainsi la dépendance aux importations onéreuses.
Cette prise de parole intervient dans un contexte marqué par la hausse continue des dépenses de santé et la nécessité de réformer en profondeur le modèle économique de l’assurance maladie. Selon les estimations, les surcoûts engendrés par les pratiques tarifaires de certains acteurs du secteur pharmaceutique pèsent lourdement sur le budget de l'État. À long terme, ces dérives pourraient entraîner une diminution de la qualité des services offerts par l’AMO ou une augmentation des cotisations pour les assurés.
Fouzi Lekjaâ a conclu en rappelant que la pérennité du système de santé marocain dépendait de mesures courageuses et d’une mobilisation collective. Il a promis des actions fermes pour garantir un accès équitable et durable aux soins, tout en appelant à un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes pour aboutir à une réforme équilibrée.