Le Canada accueillera pour la première fois la grand-messe du football, avec six rencontres à Toronto et sept à Vancouver, alors que le tournoi se déroulera pour la première fois dans trois pays (USA, Mexique, Canada). La ville doit se préparer à un afflux estimé à 300.000 visiteurs, un chiffre susceptible d’évoluer après le tirage au sort du 5 décembre et la publication du calendrier le lendemain.
Malgré l’enthousiasme, Toronto fait face à plusieurs défis : budget encore en discussion avec la province de l’Ontario, travaux de rénovation du BMO Field, négociations financières tendues avec la FIFA et restrictions américaines sur certains visiteurs, qui pourraient inciter des supporters à privilégier le Canada.
Mme Bollenbach souligne toutefois les avancées : la FIFA a accepté de réduire certaines demandes jugées excessives, comme la construction de nouveaux terrains d’entraînement, permettant de contenir le budget à environ 380 millions de dollars canadiens (233 millions d’euros).
Selon elle, malgré les incertitudes financières et logistiques, Toronto sera prête pour accueillir ce Mondial historique, promettant aux supporters et aux équipes des conditions optimales pour le tournoi.