Cette annonce confirme l’ambition saoudienne d’ancrer l’événement footballistique dans une vision spectaculaire, technologique et massive, conforme aux objectifs de la Vision 2030.
Avec une capacité de 46 000 places, le Sky Stadium s’annonce comme une nouvelle icône de l’architecture sportive mondiale. Sa structure aérienne offrira une vue panoramique sur le désert saoudien et sur les façades miroirs de The Line. Les travaux doivent débuter en 2026 pour une livraison prévue en 2032, à temps pour le Mondial. L’enceinte accueillera des matchs de la phase de groupes jusqu’aux quarts de finale, avant de devenir un lieu multifonctionnel dédié aux plus grands événements internationaux.
Évalué à environ un milliard de dollars, le stade fonctionnera entièrement grâce aux énergies renouvelables, dans le cadre des engagements environnementaux de l’Arabie saoudite. Cette infrastructure intégrera :
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Des technologies immersives pour le public
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Des systèmes de climatisation intelligents
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Une digitalisation complète du parcours des supporters
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Des expériences interactives connectées
Le développement réunit des agences d’ingénierie de haute altitude et de conception durable aux côtés du ministère saoudien du Sport et du Fonds d’investissement public (PIF).
Le Sky Stadium n’est qu’un des 15 stades prévus pour le Mondial 2034. Parmi les chantiers les plus avancés figure le King Salman International Stadium, à Riyad, qui atteindra près de 93 000 places en 2029. L’ensemble positionne le Royaume comme un futur centre mondial du sport, déjà visible à travers la Saudi Pro League, la Formule 1, la boxe ou le golf.
L’objectif affiché est clair : proposer un tournoi du futur, où innovation, gigantisme et rayonnement international se rejoignent. Avec le Sky Stadium, l’Arabie saoudite entend redéfinir l’expérience sportive mondiale. Reste à voir si les défis techniques, environnementaux et logistiques seront tenus pour que ce stade suspendu devienne l’un des symboles du Mondial 2034.