Dès l’entame, les hommes de Nabil Baha ont imprimé un rythme soutenu, imposant un pressing haut et multipliant les offensives pour surprendre la défense malienne. La première occasion franche intervient à la 20e minute avec une frappe puissante de Zakaria El Khalfioui, qui frôle le montant. Neuf minutes plus tard, le Maroc ouvre le score : Ziyad Baha s’élève dans la surface et propulse le ballon de la tête au fond des filets (29e).
Les Lionceaux poursuivent leur domination et font preuve de réalisme, mais le Mali ne reste pas inactif et pousse pour revenir. Dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, le Maroc double la mise grâce à Ismaïl El Aoud, qui reprend de la tête un centre de Moncef Zakri (45e+11), offrant aux siens un avantage mérité à la pause (2-1).
En seconde période, le Mali intensifie la pression et se montre dangereux à plusieurs reprises. Malgré quelques situations chaudes, la défense marocaine tient bon, et Ismaïl El Aoud inscrit son deuxième but personnel à la 66e minute sur une contre-attaque rapide, portant le score à 3-1.
Le match connaît encore des moments de tension : le Mali réclame un penalty à la 62e minute pour une main dans la surface, mais l’arbitre, après consultation de la VAR, refuse la sanction. Les Maliens réduisent toutefois l’écart dans le temps additionnel grâce à une frappe puissante de Berthe (90e+4), insuffisante pour déstabiliser des Lions de l’Atlas solides jusqu’au coup de sifflet final.
Avec ce succès, le Maroc confirme sa place parmi les huit meilleures équipes du tournoi et affrontera désormais le Brésil, tombeur de la France, en quart de finale. Les Lionceaux ont démontré une prestation pleine d’autorité, combinant maîtrise du jeu et efficacité offensive, pour s’imposer dans ce match à haute intensité.