Sous une chaleur accablante de 30°C, le capitaine argentin a libéré les siens à la 54e minute, en décochant une frappe limpide de plus de 20 mètres qui est venue se loger dans la lucarne du gardien portugais. Un but d’école, au moment où les deux équipes étaient à égalité, et un tournant dans la compétition.
Après un nul vierge face à Al Ahly lors du match d’ouverture, les hommes de Javier Mascherano abordent désormais avec sérénité leur dernier match de poule, mardi à Miami, contre les Brésiliens de Palmeiras. Un match nul leur suffirait pour décrocher la qualification.
Pourtant, le début de rencontre avait été compliqué. Porto a rapidement ouvert le score dès la 8e minute sur un penalty de l’Espagnol Samu. L’Inter a longtemps souffert avant de renverser la vapeur en seconde période : Telasco Segovia a d’abord égalisé à la 47e, avant que Messi ne surgisse, tel un sauveur.
À 37 ans, l’icône argentine n’a certes plus la vivacité de ses plus belles années, mais il conserve une technique et une vision du jeu qui en font toujours l’arme fatale de son équipe. Malgré quelques imprécisions dans ses transmissions, il a été le véritable moteur d’un Inter Miami à l’effectif déséquilibré, composé de jeunes anonymes et d’anciennes gloires du football mondial.
Luis Suarez (38 ans) est apparu en difficulté, semblant parfois dépassé physiquement. Sergio Busquets (36 ans) a de son côté livré une prestation discrète, se contentant de gérer le jeu au ralenti. Mais Messi, lui, s’est dépensé sans relâche sur l’ensemble du match.
Face à une équipe du FC Porto méconnaissable, l’Inter Miami a su profiter des errances portugaises. Le jeune Rodrigo Mora (18 ans), pourtant considéré comme l’un des grands espoirs du football lusitanien, est passé à côté de son match, comme lors de la première journée contre Palmeiras. Sa seule vraie occasion a été sauvée sur la ligne par Maximiliano Falcon (39e).
Porto, qui avait déjà concédé un nul décevant face aux Brésiliens (0-0), voit ses chances de qualification se réduire. À l’inverse, Messi continue d’illuminer la compétition, porté par une envie intacte de prolonger la magie.