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Mouhcine Benlhassen, invité de l'émission "entre nous, on se dit tout"




Mouhcine Benlhassen, invité de l'émission "entre nous, on se dit tout"
Sujet: D’où vient cet engouement français pour le Maroc ? Qu’est-ce que le Maroc met sur « la table » pour voir affluer de ces français qui y élisent domicile ? Et ce remue-ménage qui détonne sous le ciel français comme « intégration », est-il chez nous de la même importance ? Nos Français sont-ils bien intégrés à la société marocaine ?  Et si nos Français pouvaient voter un jour ?  Par-delà le soleil à bon prix, nos Français s’intéressent-ils à notre culture ? Ont-ils fait vers nous, ce pas que nous avons fait vers eux ? Quels problèmes les enquiquinent-ils sous notre ciel ? Quelles pourraient être leurs doléances ? Et les affaires ? Comment se portent-elles ? Nos incitations fiscales sont-elles suffisantes pour garder nos investisseurs français ? Qu’en est-il des prochaines élections des conseillers consulaires ? Comment la France gère-t-elle les soucis de ses ressortissants ? 

Nous recevons dans le cadre de notre émission " Entre nous", Mouhcine Benlhassen, candidat aux élections pour le poste de Conseiller des francais de l’etranger pour la 5eme circonscription (Rabat)

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Édito: 

« partir, c’est mourir un peu » en voici un aphorisme qui n’est pas à sa place ici. Il suffit d’un contre-exemple heureux pour démystifier cet air de poésie un peu morose… Non, c’est plutôt du soleil qu’il retourne… « ramenez-nous du soleil » s’écrirait un français du nord, qui se voit marcher dessus, à son grand malheur, de par un ciel, grosse pointure,  grisâtre,  qui lui vient jusqu’aux poumons, jusqu’écraser ses jours du dehors. « Ramenez-nous du soleil » dirait le lillois ou le dunkerquois,  le ton gaillard, mais l’œil envieux,  à son voisin « déserteur »  en partance pour le Maroc, où le soleil, quitte les cartes postales pour  s’accrocher au ciel de jour comme de « rêves ».

De ces français qui plient bagages, en quête d’horizons sincères, de ce dépaysement divin remède aux petites habitudes figées dans les mémoires, de chaleurs humaines manifestées au-delà du juste-nécessaire, certains ont connu ce Maroc logé nourri dans leurs souvenir de prédilection, avant que d’y déposer leurs bagages définitifs, d’autres, en quête d’exotisme, se jettent et leur restant de souffle ennuyé dans les bras d’un Maroc méconnu, vanté par les soins d’un compatriote français ayant foulé le sable chaud du Sahara, ou d’une plage où vient se noyer un balcon, de vue seulement, rallongé de pièces où il fait bon vivre, et pour pas cher !

Oui, car c’est l’un des  éléments qui travaille cette envie française d’aller se refaire sous d’autres cieux plus cléments, d’acheter pour « moins cher » un pied-à-terre, ou un habitat 4 saisons.

Si le Grand Vivaldi rue sur nous, et par surprise, c’est que la vie sans musique serait d’abord une erreur, et que le Maroc, est loin de manquer de musique… par extension, une culture qui lui est propre, et qui ramasse autour de lui, de ceux qui aime baigner de l’humain, et dans les effusions de générosité. D’autres, plus pragmatiques, parlent moins « soleil » ou « retraite dorée » que « business » ou « affaires » pour les plus français d’entre nous. 

Lien Vidéo Direct : https://www.facebook.com/717067299/videos/10159293897542300/


 



En bon fouineur, en bon tâteur de terrain argentés, au flair aiguisé, taillée sur l’unique opportunité financière, ils relèvent une niche, ou deux, montent et fructifient leurs affaires, tirent profit, et grand bien leur fassent, des incitations fiscales que le Maroc promet à ses investisseurs étrangers.

Parlons sans tarder de ces zones franches, ou de ces zones d’accélérations industrielles, qui ont fini par fâcher le gouvernement de l’hexagone et d’autres jusqu’arriver à l’oreille du fameux GAFI, pour que ces zones franches, mutent, en zones grises où le Maroc fut cantonné…Ce fut parmi les raisons…

Si l’investisseur va là où ses affaires poussent le mieux, ce n’est pas toujours l’avis du gouvernement qui se désole de voir fuir les siens d’investisseurs… Autre chose, soyons taquins, et vérifions de ce côté de la meditérannée, si nos français sont bien intégrés à notre société, s’ils ont fait ce pas vers nous que nous avons fait vers eux…

Hicham Aboumerrouane

 
Samedi 8 Mai 2021