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NIzar Berdai invité de l'émission "Entre nous, on se dit tout"


Sujet : Nos jeunes et la politique !

Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", NIzar Berdai, jeune marocain de 24 ans, président & fondateur du parlement jeunesse du Maroc.



Pour écouter l'émission : (Fichier MP3 en bas de page)

NIzar Berdai invité de l'émission "Entre nous, on se dit tout"

 


Édito : 

D’emblée nous allons donner, et notre langue prête à s’échauffer, non pas de joutes oratoires, ni de lapalissades, ou  de tautologie, donner à défaut de prêter, car, ici , l’avarice en matière verbale est un attribut non grata, ne peut vous créditer, ici, que d’une nonchalance que déserte, de facto, le verbe franc, et de mise dans ce vis-à-vis. Sans user de gants à charbons, encore moins de pincettes bon marché, ou de ces restes de gymnastique littéraires à vous tordre ce qui vous pend au gris de la matière,   dans un  préjugé  échancré, crouteux, et nommez-en de ces laideurs à vous regimber, vous qui avez l’estomac solide.

Si je retourne, ici, de ces métaphores à la déclinaison culinaire, c’est qu’à mon sens, et au mieux,  la politique ça se  digère. Pour revenir, de peur que, pris de par une susceptibilité en grogne, vous pensiez que je vous ai jeté  au  menu du service, emmêlé de ce marchandage à la carte, mauvais goût qui vous condamne, passif , à la bouchée verbivore de mon édito.

je vous convie donc à ma table, pour que vous y trouviez de ce préjugé qui point au milieu de votre embarras présent,  et qui dit que « les jeunes et la politique ça fait deux ».

Que les jeunes seraient, par essence, et de par cette nomenclature qu’on leur accole, imprégnée de ce mauvais pendant de la connotation,  des êtres plutôt pratiques,  dissociés du volume politique qui reviendrait souvent dans leurs pourparlers hachés, entrecoupés de rires folâtres, comme une farce de mauvais goût, une ritournelle qui vous assomme de promesses, qui, à la longue, tiennent moins bien que les discours parsemés de braises à vous tisonner d’un Maroc meilleur, des paroles travaillés dans une hâte élective, par la verve à n’en plus faiblir de nombre de politiques.

Une voix jeune, qui, dit-on, tire sa légitimité dans une assise grisâtre, moins jeune, dégourdie, impitoyable , qui renchérit, de plus belle, d’une voix de stentor, enrayé par les jours,  que la politique c’est pourri. Comme qui dirait un aphorisme, qui se ramasse sur un conglomérat d’espoirs déchus, jadis en couleurs.

D’autres, de ceux qui ne jurent, dans cette mêlée bavarde,  que de par la persévérance, bien outillé en phrasés à vous revigorer, à vous insuffler de ces éléments moteurs à vous embrigader, vous allouer une place dans cette équation et politique et marocaine.
 


NIzar Berdai invité de l'émission "Entre nous, on se dit tout"
Vous voilà bien parti pour que ceux-là mettent le paquet,  ne vous lâchent plus, vous signifie, ou vous mette sur le dos, à votre guise, l’avenir du pays, vous parle de flambeau, et peut-être n’y voyez-vous que du feu, il est question de relais, de responsabilité, et même de l’au-delà.

Certains, de nos jeunes, s’éprennent, et leur appétit empressé,  de ce discours à vous galvaniser une foule hors-saison, vous disent, que le Maroc, c’est nous, vous rajoute, les yeux embués, et le verbe emporté, porté sur cette trame tissée de par ces passeurs de flammes.

Une trame qu’ils rabibochent à la vitesse de leur tempérament, que ne pas s’intéresser au fait politique, s’approcherait de beaucoup, dans ce fanatisme patriote qu’ils font leur, du fait de trahir son pays, qu’au mieux, chez ceux, qui mettent de l’eau dans leur thé,  si tant est qu’on puisse cuisiner de cette expression à notre sauce, vous disent que si ne vous occupez pas de la politique, celle-ci saura s’occuper de vous, que la politique serait notre destin commun, que la politique n’est autre que d’œuvrer ensemble pour notre bien commun. 

Hicham Aboumerrouane

Vendredi 29 Janvier 2021