L'ODJ Média

Nizar Baraka fustige la politique des « sapeurs-pompiers »


le Mardi 4 Mai 2021



A lire ou à écouter en podcast :

Nizar Baraka fustige la politique des « sapeurs-pompiers »
Gouverner, c’est prévoir ! 
 
"Assez c’est assez !"  Si tant est qu’on puisse restituer en toute parcimonie le coup-de-gueule du SG du PI en ce qu’il renvoie, tout de go, à un gouvernement qui peine à relever l’œil du bout du nez, comme si tout y était… abstraction faite de tout "début" de  prévision, de cet élément clé,  qui sied en la matière gouvernementale, n’est-ce pas que gouverner est « prévoir » ?

Ce que le SG avance, le SG le prouve, ceci, en énumérant des exemples, en veux-tu en voilà, et de s’attarder sur celui qui s’éprend tout feu tout flamme de l’opinion publique, de par son caractère très actuel, qui remue dans la plaie citoyenne de cette  fermeture-dernière-minute de nos cafés à quelques « riens » du mois sacré.

Ceci, sans daigner, le moins du monde, contrecarrer de ces retombées néfastes qui ont pris de plein de fouet de ceux qui ne peuvent assurer leurs vivres et leurs couverts qu’en puisant dans cette unique source de revenu.

Et de rappeler que, par ces temps mauvais, qui courent imprévisibles, déjà 25 % de nos cafés ont baissé les rideaux, de manière définitive. 
 
Un gouvernement génial…dans ses contradictions !
 
Selon le SG du PI, ce gouvernement-last-minute, est d’autant mis à mal, et mal lui en a pris !  qu’il peine à donner unité à sa voix. Un gouvernement hétéroclite qui serait, selon les dires du SG, l’incarnation de ce qu’il ne faut pas être.

Un contre-exemple, qui gagne en contrariétés de par ses dissensions internes, mises à nue, tapant de tous les poings,  devant un citoyen éberlué, pris entre mille feux, qui ne sait à quel saint se vouer, car non seulement, les partis seraient géniaux dans leurs contradictions, mais qu’il advint, contre toute logique, qu’un chef de groupe parlementaire prêche à contrario d’un ministre du même parti.

«  Nous n’avons jamais connu tel gouvernement depuis que le Maroc a obtenu son indépendance » s’offusque Nizar Baraka. Toutefois, ce dernier précise, à bon entendeur, que ce sont plutôt les « pratiques » ou les « manœuvres » qui lui importent de souligner, puis de blâmer, loin des attaques fortuites, personnelles. 
 
Quand le libéralisme prend le pas sur la politique…
 
Le SG, fidèle à cette lignée qui s’intitule :   « Lever de ces dangers qui nous guettent » met en garde contre tout libéralisme forcené qui exhibe de ses tentacules jusqu’emboiter le pas à la politique,  alors que cette dernière, selon le SG, se devrait se préoccuper, et de prime abord,  des couches fragiles, de cette classe moyenne presqu’évaporée, mise en difficulté, de par le méchant virus, et même avant…

Si vous êtes en mal d’exemple pour digérer de cet effritement malheureux, le SG vous en sert un qui vous parle nettement : La pompe à essence, cette libéralité vorace exacerbée de par un non-plafonnement des prix, qui charge de plus qu’il ne se doit la facture d’un ménage « moyen » de 300 à 500 DHS supplémentaire, ceci,  chaque mois que le bon Dieu fait, chose à laquelle le Parti compte remédier, et sans tarder, une fois aux manettes du pouvoir. 



Si l’argent n’est pas de ce côté, il l’est de l’autre…

Et puisqu’on est dans l’or noir, parlons de la bouche du SG pour pointer de ces subventions relatives au stockage, que les sociétés reçoivent indument puisqu’elles n’en font pas…

C’est que de l’argent, il en faut…suffit-il de ne pas perdre de vue les gros moyens qu’il faudrait chercher d’abord, déployer après pour mettre sur pied le projet révolutionnaire relatif à la généralisation de la  couverture sociale lancée par SM le Roi Mohammed VI.

Toutefois, ce serait se contredire que d’avoir en idée que de voler au secours de la classe moyenne, et, en même temps, la taxer à mort, et c’est de l’avis du SG.

C’est qu’on a parlé, ailleurs, d’une levée de subvention pour le sucre, le blé, la bouteille à gaz…mais ce serait « ailleurs « qu’il faudrait regarder pour préserver une couche qui subit de ces politiques arbitraires, voire néfastes.

Justement, parlons de cette richesse accumulée « ailleurs »…Si l’argent n’est pas d’un côté, il l’est de l’autre, rien ne se perd, comme dirait l’autre…

Le SG, à juste titre, tira l’alarme sur les chiffres-catastrophes qui indiquent que plus de 53 % des revenus seraient dans les mains de 20 % de la population, en cela qu’une redistribution des richesses s'impose,  se devrait opérer sans délai.

Hicham Aboumerrouane  




Mardi 4 Mai 2021