Le T-Bone est, comme vous le savez un steak comprenant une vertèbre lombaire .Il devient un filet mignon sans la vertèbre mais là ce n’est pas le cas.
 

Donc le T-Bone de nos voisins, celui qui s’est calcifié et qui n’est plus qu’un os, a décrété que les incendies qui ravagent certaines régions de son pays, sont orchestrés par nos copains et nous.
 

Si je comprends bien, un commando de fumeurs invétérés marocains, formés par nos services secrets, équipés de ceintures munies de cartouches de cigarettes américaines à forte nicotine, s’est infiltré chez les voisins avec ordre de fumer et de jeter le maximum de mégots dans les forêts pour déclencher des départs d’incendie nombreux et dévastateurs.
 

T-Bone nous a démasqués, je ne sais pas comment il a fait, lui et son gouvernement qui vivent encore à l’époque de Staline, de la guerre froide, du rideau de fer, du mur de Berlin, de l’Union Soviétique, des espions en trench coat et chapeaux…
 

Respect à T-Bone, c’est un véritable os, entouré de ses caporaux à uniformes de petits soldats de plomb et qui n’hésitent pas à lui emboîter le pas dans ses délires. Ils me rappellent tous ce soldat japonais qui est resté trente ans caché dans la forêt croyant que la deuxième guerre mondiale n’était pas terminée.
 

Les gogos sont ,avec le régime nord- Coréen, encore à l’époque de la télévision en noir et blanc , de la crise de la Baie de cochons, de la chienne Laika, de Spoutnik et j'en passe.

Sincèrement, il y en a marre de leur tendre la main, peuple frère ou pas, je construirais un mur à la Trump, le long des frontières, je tournerais le dos à cette partie orientale de mon pays, bien malgré moi, je me concentrerais sur nos amis africains au sud de la méditerranée et de nos alliés européens au nord sans oublier, de l’autre côté de l’atlantique nos amis américains.
 

Basta ! Le peuple voisin est une partie de nous-mêmes avec le même sang, la même langue, les mêmes aspirations mais il doit prendre son destin en main et faire preuve de discernement en mettant à la retraite forcée ces vestiges d’un passé révolu et qui ne reviendra plus.
 

La caravane passe et les chiens aboient.

El Montacir Bensaid