Le Maroc s'ouvre à la concurrence :
Ce changement fait suite à un engagement pris par le CMI auprès du Conseil de la concurrence, qui avait exigé une ouverture du marché après une plainte déposée par l'opérateur Naps. L'objectif est clair : favoriser une concurrence saine entre les prestataires de services de paiement.
Si certains acteurs indépendants ou issus de banques non actionnaires du CMI avaient déjà commencé à équiper les commerçants bien avant cette échéance, les nouveaux venus liés aux grandes banques actionnaires peinent, eux, à passer à l'acte malgré leur préparation technique. Six nouvelles entités sont pourtant prêtes : deux filiales d'Attijariwafa bank, et celles du CIH Bank, de la BCP, de Bank of Africa et du Crédit Agricole. Toutes ont terminé leur interconnexion avec le système d'information du CMI, qui doit désormais se transformer en une plateforme neutre, capable de traiter les transactions de manière équitable.
Malgré l'ouverture réglementaire, aucun contrat commerçant n'a encore été signé par ces nouvelles structures. Les dernières étapes techniques avec les réseaux Visa et Mastercard sont encore en cours, ralentissant le lancement opérationnel. Une conférence prévue autour du 20 mai devrait apporter des précisions et, peut-être, annoncer les premières concrétisations. Parallèlement, le CMI poursuit la gestion de son portefeuille de clients historiques, avec une échéance en ligne de mire : au 1er novembre 2025, il devra transférer environ 55.000 contrats commerçants et 65.000 terminaux de paiement à d'autres opérateurs.
Si certains acteurs indépendants ou issus de banques non actionnaires du CMI avaient déjà commencé à équiper les commerçants bien avant cette échéance, les nouveaux venus liés aux grandes banques actionnaires peinent, eux, à passer à l'acte malgré leur préparation technique. Six nouvelles entités sont pourtant prêtes : deux filiales d'Attijariwafa bank, et celles du CIH Bank, de la BCP, de Bank of Africa et du Crédit Agricole. Toutes ont terminé leur interconnexion avec le système d'information du CMI, qui doit désormais se transformer en une plateforme neutre, capable de traiter les transactions de manière équitable.
Malgré l'ouverture réglementaire, aucun contrat commerçant n'a encore été signé par ces nouvelles structures. Les dernières étapes techniques avec les réseaux Visa et Mastercard sont encore en cours, ralentissant le lancement opérationnel. Une conférence prévue autour du 20 mai devrait apporter des précisions et, peut-être, annoncer les premières concrétisations. Parallèlement, le CMI poursuit la gestion de son portefeuille de clients historiques, avec une échéance en ligne de mire : au 1er novembre 2025, il devra transférer environ 55.000 contrats commerçants et 65.000 terminaux de paiement à d'autres opérateurs.


