Parution de L'Eco Business du 08 Septembre 2025

🟢 ÉDITO
    Quand une note économique provoque un torrent d’insultes !

🟠 DOSSIER SPECIAL :
       PLF 2026 : un budget de fin de mandat sous haute tension
       L’AEI appelle à accélérer la réforme des retraites, longtemps repoussée.
       Les recommandations insistent sur la souveraineté alimentaire et la reconstitution du cheptel.
       Le document souligne la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.
       L’AEI plaide pour un rôle renforcé des régions dans la gestion des services publics.
       Vous proposez de revoir le statut de l’auto-entrepreneur en doublant les seuils de chiffre d’affaires.
       Le PLF 2026 intervient après plusieurs années de croissance soutenue de l’investissement public.
       Les mesures fiscales recommandées visent à encourager l’épargne populaire.
       Le document propose une meilleure valorisation du foncier public via des sociétés foncières régionales.
       L’AEI insiste sur l’emploi des jeunes et des femmes, avec un élargissement des programmes Idmaj, Tahfiz et Taehil.
       Enfin, vous parlez d’un “comité indépendant” pour évaluer la soutenabilité des finances publiques.
  Note liminaire :
Il est à noter que les propos tenus par Adnane Benchakroun, vice-président de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI), dans cet entretien, reflètent uniquement sa compréhension personnelle des enjeux. Ils ne constituent en aucun cas une position officielle ni une communication institutionnelle de l’Alliance.

Réforme des retraites : quelles garanties pour mener ce chantier, à forte sensibilité sociale, à terme d’ici 2026 ? Souveraineté alimentaire et reconstitution du cheptel : à quel point la dépendance aux importations est-elle un risque stratégique pour le Maroc ? Élargissement de la classe moyenne et formalisation : doubler les seuils du statut d’auto-entrepreneur crée-t-il une zone grise entre informel et entreprise classique ? Régionalisation avancée : le Maroc est-il prêt à confier aux régions un rôle renforcé dans la gestion des services publics (santé, sang, urgences, etc.) ? Emploi des jeunes et des femmes : quelles corrections précises pour qu’Idmaj, Tahfiz et Taehil ne restent pas des slogans mais des dispositifs efficaces et mesurables ? Valorisation du foncier public via des sociétés foncières régionales : quels garde-fous pour éviter de nouveaux leviers de rente ? Épargne populaire : pourquoi reste-t-elle marginale malgré les dispositifs existants et que manque-t-il pour la déclencher à grande échelle ? Gouvernance budgétaire : la création d’un comité indépendant d’évaluation de la soutenabilité des finances publiques révèle-t-elle un déficit actuel de transparence et de rigueur ?