Livre de Adnane Benchakroun à feuilleter sans modération ou à télécharger ci-dessous
Préambule : Pourquoi moi, senior marocain à la retraite, j’écris ce petit livre ?
Peut-être parce qu’avec le temps, les silences deviennent plus lourds que les mots. J’ai vu défiler des décennies de réformes annoncées, d’élans brisés, de promesses ajournées. J’ai vu le pays se transformer, ses villes s’étendre, ses horizons numériques s’ouvrir… mais aussi ses fractures sociales se creuser. À mon âge, on apprend à regarder la société sans fard, sans l’enthousiasme naïf de la jeunesse ni le cynisme confortable de ceux qui renoncent.
Cette génération montante, qu’on appelle aujourd’hui “Z”, suscite autant de fascination que d’incompréhension. On la dit insaisissable, connectée mais distante, brillante mais apathique, critique mais insatisfaite. Les jugements s’accumulent, souvent superficiels, rarement interrogés. Pourtant, derrière les écrans et les postures, quelque chose bouillonne. Un refus discret. Une quête de sens. Une réinvention silencieuse des valeurs que ma génération, par habitude ou par peur, avait fini par croire immuables.
Ce livre n’est pas un procès, encore moins une leçon. C’est un témoignage. Celui d’un Marocain dont la mémoire a traversé les années comme un long couloir. Chaque génération a sa façon de contester l’ordre établi ; celle-ci choisit la discrétion, les réseaux, l’individualité assumée. Est-ce une faiblesse ou une mutation ? Je ne tranche pas. J’observe, je questionne, et je transmets.
Écrire, à mon âge, c’est préférer le souffle long à l’indignation fugace. C’est espérer qu’un peu de recul éclaire ce qui, dans le tumulte, nous échappe. C’est aussi reconnaître humblement que nous, les anciens, n’avons pas toujours su écouter.
Alors oui, je prends la plume. Pour comprendre plutôt que condamner. Pour relier plutôt que séparer. Et parce qu’au crépuscule d’un parcours, l’idée la plus précieuse est peut-être celle de laisser, à ceux qui arrivent, une réflexion qui les accompagne plutôt qu’un reproche qui les enferme.
Cette génération montante, qu’on appelle aujourd’hui “Z”, suscite autant de fascination que d’incompréhension. On la dit insaisissable, connectée mais distante, brillante mais apathique, critique mais insatisfaite. Les jugements s’accumulent, souvent superficiels, rarement interrogés. Pourtant, derrière les écrans et les postures, quelque chose bouillonne. Un refus discret. Une quête de sens. Une réinvention silencieuse des valeurs que ma génération, par habitude ou par peur, avait fini par croire immuables.
Ce livre n’est pas un procès, encore moins une leçon. C’est un témoignage. Celui d’un Marocain dont la mémoire a traversé les années comme un long couloir. Chaque génération a sa façon de contester l’ordre établi ; celle-ci choisit la discrétion, les réseaux, l’individualité assumée. Est-ce une faiblesse ou une mutation ? Je ne tranche pas. J’observe, je questionne, et je transmets.
Écrire, à mon âge, c’est préférer le souffle long à l’indignation fugace. C’est espérer qu’un peu de recul éclaire ce qui, dans le tumulte, nous échappe. C’est aussi reconnaître humblement que nous, les anciens, n’avons pas toujours su écouter.
Alors oui, je prends la plume. Pour comprendre plutôt que condamner. Pour relier plutôt que séparer. Et parce qu’au crépuscule d’un parcours, l’idée la plus précieuse est peut-être celle de laisser, à ceux qui arrivent, une réflexion qui les accompagne plutôt qu’un reproche qui les enferme.
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Débat - Podcast : les chroniqueurs de la Web Radio débattent des idées contenues dans ce livre à travers ses questions :
1. Quelles sont les motivations principales qui poussent l'auteur, un senior marocain, à écrire sur la Génération Z ?
2. Comment le texte définit-il la Génération Z marocaine comme une « jeunesse hybride » ?
3. Quels sont les cinq piliers ou valeurs traditionnelles qui, selon l'auteur, structuraient les générations précédentes mais s'effritent aujourd'hui ?
4. De quelle manière la perception du bénévolat par la Génération Z diffère-t-elle de celle des générations antérieures ?
5. Définition le concept de « rébellion silencieuse »
6. Quels sont les défis et les opportunités spécifiques auxquels la Génération Z marocaine est confrontée
7. Quel est le rôle des réseaux sociaux dans les nouvelles formes d'engagement de la Génération Z marocaine ?
8. Quelle est l'attitude de la Génération Z envers les institutions d'engagement traditionnelles comme les partis politiques ?
10. Pourquoi la rébellion de la Génération Z n'est-elle pas simplement un acte de défi, mais une quête d'authenticité ?
2. Comment le texte définit-il la Génération Z marocaine comme une « jeunesse hybride » ?
3. Quels sont les cinq piliers ou valeurs traditionnelles qui, selon l'auteur, structuraient les générations précédentes mais s'effritent aujourd'hui ?
4. De quelle manière la perception du bénévolat par la Génération Z diffère-t-elle de celle des générations antérieures ?
5. Définition le concept de « rébellion silencieuse »
6. Quels sont les défis et les opportunités spécifiques auxquels la Génération Z marocaine est confrontée
7. Quel est le rôle des réseaux sociaux dans les nouvelles formes d'engagement de la Génération Z marocaine ?
8. Quelle est l'attitude de la Génération Z envers les institutions d'engagement traditionnelles comme les partis politiques ?
10. Pourquoi la rébellion de la Génération Z n'est-elle pas simplement un acte de défi, mais une quête d'authenticité ?