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Perspectives : le FMI estime qu’un atterrissage en douceur est envisageable


le Vendredi 2 Février 2024

Le FMI procède à une mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale et révèle, à cet effet, que les prévisions pour 2024 sont supérieures de 0,2 point de pourcentage à celles de l’édition d’octobre 2023.



Les chiffres de la mise à jour des perspectives de l’économie mondiale  Source : FMI
Les chiffres de la mise à jour des perspectives de l’économie mondiale Source : FMI
De ce fait, la croissance mondiale devrait être de 3,1 % en 2024 et de 3,2 % en 2025, et ce, "en raison d’une résilience plus forte que prévu aux États-Unis et dans plusieurs grands pays émergents et pays en développement, et de l’appui budgétaire mis en place en Chine".

Toutefois, nuance le FMI, " les prévisions pour 2024–25 sont inférieures à la moyenne historique (2000–19) de 3,8 %, en raison du niveau élevé des taux directeurs appliqués par les banques centrales pour lutter contre l’inflation, du retrait de dispositifs d’aide budgétaire qui pèse sur l’activité économique dans un contexte de fort endettement, et de la faiblesse de la croissance tendancielle de la productivité".

Le tout, note le FMI, dans un contexte de ralentissement plus rapidement que prévu de l’inflation dans la plupart des régions, sous l’effet des mesures visant à résoudre les problèmes liés à l’offre et du resserrement des politiques monétaires.

In fine, l’inflation globale au niveau mondial devrait tomber à 5,8 % en 2024 et à 4,4 % en 2025.

Et c’est, sans nul doute, ce qui fait dire au FMI que "le défi à court terme pour les dirigeants consiste à bien gérer la descente finale de l’inflation vers les objectifs fixés, en modulant leur politique monétaire en fonction de la dynamique de l’inflation sous-jacente et, une fois les pressions sur les salaires et les prix clairement dissipées, en adoptant une orientation moins restrictive".

Et ce, parallèlement au fait qu’il convient "dans de nombreux cas, compte tenu du ralentissement de l’inflation et d’une meilleure capacité des pays à absorber les effets d’un rééquilibrage budgétaire, de mettre à nouveau l’accent sur l’assainissement des finances publiques afin de rétablir une capacité budgétaire à faire face aux chocs futurs, de dégager des recettes pour financer de nouvelles priorités de dépenses et de freiner la hausse de l’endettement public".




Vendredi 2 Février 2024