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Philanthropie, Aberration, Pacte avec le Diable, le gouverneur dit son coeur.


le Vendredi 25 Juin 2021



Philanthropie, Aberration, Pacte avec le Diable, le gouverneur dit son coeur.
Business is Business

Est-ce par philanthropie que le G7 s'affaire de vaccins et de relance ? Selon le gouverneur, c'est non ! Ce milliard de vaccins harangué en maître-choix, alloués aux pays nécessiteux...est-ce pour leurs beaux yeux ? Diable que non !

Pour que la relance fasse sens, suffit-il qu'elle carbure à 50 milliards ? Non. C'est que l'occident a pied partout, et les pays nécessiteux...partout.

Pour que reprennent les affaires, les vaccins auront à faire. Jamais la charité ne fut le propre des affaires. Au mieux une charité mal ordonnée, des offices de la main invisible de Smith.

Pour la félicité de ses "dollars" l'on inocule à tour de bras le vaccin-miracle : Bienvenue chez les pays pauvres. 

Dogmatisme et lieux communs

S'ensuit, de la bouche du gouverneur, de ce déficit qu'on laisse "couler" à raison, pas de panacée !  N-y-a-t-il pas que l'endettement qui tienne ?

Sinon comment sauver cette barque mondiale ? Pour que revienne, comme un marronnier, mais de droit, ce risque inflationniste corrélé aux vannes argentées et ouvertes.

Si, autrefois, le gouverneur, dit : "Je n'ai pas le bouton inflation", et ce fut au parlement...cette fois, il ne pouvait, vu les incompréhensions vagabondes, que le ressasser en bon pédagogue terre-à-terre.

D'abord, le gouverneur se refuse d'être dogmatique, c'est là son mot, ou fixiste, que la barre des 2 % est sujette à discussion...que l'inflation est du ressort de la marche économique, que la banque des banques n'a la main que sur le taux directeur ( fortifier le Dirham au besoin ).

Puis, c'est un secret de tous connu que le gouverneur n'augure rien de bon des planches à billets...N'en parlons pas 

Par à-coups, l'on pourrait saisir, qu'à l'évocation des crédits garantis mis en train ( Damane, relance...) il y aurait de quoi titiller la courbe inflationniste.

Et c'est autour de "l'effet de second tour", pour tempérer les ardeurs inflationnistes des adeptes de la chose...si inflation il y a, hausse des salaires il y aura, et rebelotte, cercle vicieux à l'horizon, pointé par le gouverneur.

Au besoin, un pacte avec le diable

De quoi redoubler de méfiance...peut-être, serait-on tenté, de s'enquérir d'une chose qui cloche auprès du gouverneur...de ces taux bancaires non modulés  selon le taux directeur, de cette baisse d'un côté, non reflété dans l'autre.

Par-delà l'économie, le Maroc, en tant que nation. là, l'économie, si c'est pour en égratigner les constances, peut aller se refaire aux bonnes manières.

Pour le gouverneur, on ne badine pas avec l'intégrité territoriale, allusion faite aux tergiversations espagnoles.

Et le gouverneur d'en faire l'exercice par voie anecdotique, pour appuyer toute "l'alarme" du propos. Pour faire court, il retourne, et ce fut un temps, d'un échange à peine moucheté avec une Palestinienne, journaliste de profession, où le gouverneur dégaina qu'il pactiserait avec le Diable, s'il le faut, pour "son" Sahara...

Quant à la journaliste, ferait-elle autant pour la Palestine ? Le gouverneur nous dit que le silence fut sa réponse...le meilleur... ou le pire pour la fin, le gouverneur, le verbe cru, chargea et sa fatigue dernière  sur les partis politique, leur fit sauter le critère " confiance".

De l'autre côté, ça se déchaine, pour reprendre le gouverneur sur une "incartade"...peut-on seulement reprocher à l'accusé son franc-parler...où la forme et le fond se confondent...




Vendredi 25 Juin 2021