Selon le rapport 2022-2023 de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud, sur les 3 482 titres publiés cette année-là, 191 étaient des publications numériques, représentant 8% de la production totale. Bien que minoritaires, ces publications se distinguent par leur contenu : elles abordent principalement des sujets liés à l'économie (38,74%), à la politique et à la stratégie (23,03%), et aux questions de société (10,47%).
La langue française domine ce segment, avec 84 titres, suivie de l'arabe (63 titres) et de l'anglais (44 titres). Cette prédominance du français s'explique par la nature des institutions productrices de ces contenus, telles que le Policy Center for the New South (PCNS), qui à lui seul représente 47,12% de la production numérique.
Ces publications numériques, souvent disponibles gratuitement en ligne, permettent une diffusion rapide et large des idées, touchant un public au-delà des frontières nationales. Elles offrent également une flexibilité dans la présentation des contenus, intégrant des éléments multimédias et interactifs qui enrichissent l'expérience de lecture.
Cependant, cette transition vers le numérique soulève des questions. La gratuité de ces publications peut-elle être durable sans un modèle économique solide ? La prédominance des institutions dans ce domaine ne risque-t-elle pas de limiter la diversité des voix et des perspectives ? Et surtout, comment assurer la pérennité et l'accessibilité de ces contenus à long terme ?
La langue française domine ce segment, avec 84 titres, suivie de l'arabe (63 titres) et de l'anglais (44 titres). Cette prédominance du français s'explique par la nature des institutions productrices de ces contenus, telles que le Policy Center for the New South (PCNS), qui à lui seul représente 47,12% de la production numérique.
Ces publications numériques, souvent disponibles gratuitement en ligne, permettent une diffusion rapide et large des idées, touchant un public au-delà des frontières nationales. Elles offrent également une flexibilité dans la présentation des contenus, intégrant des éléments multimédias et interactifs qui enrichissent l'expérience de lecture.
Cependant, cette transition vers le numérique soulève des questions. La gratuité de ces publications peut-elle être durable sans un modèle économique solide ? La prédominance des institutions dans ce domaine ne risque-t-elle pas de limiter la diversité des voix et des perspectives ? Et surtout, comment assurer la pérennité et l'accessibilité de ces contenus à long terme ?
L'avis de l'avocat du diable
Le numérique, en libérant les idées des contraintes matérielles, pourrait aussi les enfermer dans une bulle institutionnelle. Si les publications numériques restent l'apanage de quelques organismes, le risque est grand de voir s'instaurer une pensée unique, éloignée des préoccupations du grand public. Il est essentiel d'encourager une diversité d'acteurs et de modèles économiques pour que le numérique devienne véritablement un espace démocratique de diffusion des savoirs.