Selon le quotidien américain, le document décrit la mise en place d’une structure temporaire baptisée GREAT Trust, chargée d’administrer Gaza pendant une décennie de reconstruction. Il prévoirait d’offrir 5.000 dollars à chaque personne acceptant de quitter le territoire pour une période indéterminée ou de se déplacer vers d’autres zones, assortis de quatre années de prise en charge de loyer et d’un an de soutien alimentaire.
Pour les propriétaires, un mécanisme de “jetons numériques” serait proposé : ces unités pourraient, d’après le texte rapporté, être échangées soit contre des biens ou services ailleurs, soit contre un logement au sein de six à huit “villes intelligentes” projetées dans un Gaza reconstruit. Le plan annonce également une orientation économique centrée sur l’implantation future d’industries, d’hôtels et de centres de services avancés.
À l’issue des dix ans, l’administration transitoire céderait la gestion à une entité palestinienne présentée comme réformée. Le Washington Post indique que des personnes liées à une organisation privée impliquée dans l’aide à Gaza seraient à l’origine de ce document, sans caractère officiel établi à ce stade.
Ce texte intervient dans un cadre toujours marqué par le conflit déclenché après l’attaque du 7 octobre 2023. Selon des données compilées par l’AFP à partir de sources officielles israéliennes, 1.219 personnes ont été tuées côté israélien. Les autorités sanitaires de Gaza, dont les bilans sont généralement jugés globalement fiables par l’ONU, annoncent plus de 63.000 morts dans la bande de Gaza.
La question d’un déplacement massif de population est hautement sensible en droit international : la IVe Convention de Genève interdit les transferts forcés de civils sauf nécessité temporaire impérative, avec obligation de garantir un retour dès que possible. La notion de “volontariat” est contestée dès lors que les infrastructures sont détruites, que l’accès à l’eau, aux soins et à l’électricité reste limité, et que l’alternative crédible au départ paraît réduite. L’idée d’une administration spéciale adossée à des promesses économiques soulève aussi le sujet du droit à l’autodétermination et de la légitimité de toute structure de gouvernance sans mandat clair reconnu par la population concernée.
Les prochains points à surveiller : confirmation, démenti ou simple mise à distance de la part du Département d’État américain ; position d’organisations internationales comme l’ONU ou la Ligue arabe ; précision sur la nature juridique exacte du GREAT Trust évoqué ; éclaircissement des sources de financement et des mécanismes d’audit ; réaction coordonnée des différentes composantes politiques palestiniennes. Tant que l’authenticité et le statut officiel du document ne sont pas établis, il reste une proposition contestée plutôt qu’une politique actée. L’enjeu immédiat demeure la protection des civils et la stabilisation des conditions de vie. Suivi à venir si des déclarations officielles tombent.
Pour les propriétaires, un mécanisme de “jetons numériques” serait proposé : ces unités pourraient, d’après le texte rapporté, être échangées soit contre des biens ou services ailleurs, soit contre un logement au sein de six à huit “villes intelligentes” projetées dans un Gaza reconstruit. Le plan annonce également une orientation économique centrée sur l’implantation future d’industries, d’hôtels et de centres de services avancés.
À l’issue des dix ans, l’administration transitoire céderait la gestion à une entité palestinienne présentée comme réformée. Le Washington Post indique que des personnes liées à une organisation privée impliquée dans l’aide à Gaza seraient à l’origine de ce document, sans caractère officiel établi à ce stade.
Ce texte intervient dans un cadre toujours marqué par le conflit déclenché après l’attaque du 7 octobre 2023. Selon des données compilées par l’AFP à partir de sources officielles israéliennes, 1.219 personnes ont été tuées côté israélien. Les autorités sanitaires de Gaza, dont les bilans sont généralement jugés globalement fiables par l’ONU, annoncent plus de 63.000 morts dans la bande de Gaza.
La question d’un déplacement massif de population est hautement sensible en droit international : la IVe Convention de Genève interdit les transferts forcés de civils sauf nécessité temporaire impérative, avec obligation de garantir un retour dès que possible. La notion de “volontariat” est contestée dès lors que les infrastructures sont détruites, que l’accès à l’eau, aux soins et à l’électricité reste limité, et que l’alternative crédible au départ paraît réduite. L’idée d’une administration spéciale adossée à des promesses économiques soulève aussi le sujet du droit à l’autodétermination et de la légitimité de toute structure de gouvernance sans mandat clair reconnu par la population concernée.
Les prochains points à surveiller : confirmation, démenti ou simple mise à distance de la part du Département d’État américain ; position d’organisations internationales comme l’ONU ou la Ligue arabe ; précision sur la nature juridique exacte du GREAT Trust évoqué ; éclaircissement des sources de financement et des mécanismes d’audit ; réaction coordonnée des différentes composantes politiques palestiniennes. Tant que l’authenticité et le statut officiel du document ne sont pas établis, il reste une proposition contestée plutôt qu’une politique actée. L’enjeu immédiat demeure la protection des civils et la stabilisation des conditions de vie. Suivi à venir si des déclarations officielles tombent.