Plan officiel en 20 points pour Gaza (Maison-Blanche)
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Gaza deviendrait une zone « déradicalisée », sans menace terroriste pour ses voisins.
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Gaza serait reconstruite au bénéfice de ses habitants, lourdement affectés par le conflit.
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Si les deux parties acceptaient l’accord, la guerre cesserait immédiatement.
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Lors de cette pause, les forces israéliennes se retireraient partiellement pour préparer la remise des otages, et toutes les opérations militaires (y compris bombardements) seraient suspendues.
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Les lignes de front seraient gelées jusqu’à ce que les conditions soient réunies pour un retrait complet progressif.
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Dans les 72 heures suivant l’acceptation publique par Israël, tous les otages — vivants ou décédés — seraient remis.
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Après la restitution des otages, Israël libérerait 250 prisonniers condamnés à perpétuité, ainsi que 1 700 Gazaouis détenus depuis le 7 octobre 2023 (y compris femmes et enfants).
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Pour chaque otage israélien dont les restes seraient remis, Israël relâcherait les restes de 15 Palestiniens décédés.
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Les membres de Hamas acceptant de renoncer à la violence et de vivre en paix seraient amnistiés.
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Ceux parmi Hamas souhaitant quitter Gaza se verraient accorder un passage sécurisé vers des pays d’accueil.
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Dès l’acceptation de l’accord, l’acheminement plein d’aide humanitaire serait lancé : reconstruction des infrastructures (eaux, électricité, assainissement), hôpitaux, accès pour les équipements de déblaiement.
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La distribution des aides et l’accès aux services se feraient par l’ONU, le Croissant-Rouge et d’autres organisations internationales neutres, sans ingérence de l’une ou l’autre des parties.
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Le passage de Rafah (frontière sud de Gaza) serait rouvert dans les deux sens selon le mécanisme convenu dans l’accord de janvier 2025.
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Gaza serait administrée provisoirement par un comité technocratique palestinien, apolitique, chargé des services quotidiens, sous supervision d’un organe international — le “Board of Peace”.
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Ce “Board of Peace”, présidé par Trump (avec d’autres membres à annoncer, possiblement Tony Blair) fixerait les règles de financement de la reconstruction pendant que l’Autorité palestinienne entreprendrait ses réformes.
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Un plan de développement économique pour Gaza serait lancé, en mobilisant des experts ayant contribué à des villes modernes au Moyen-Orient, pour attirer des investissements, créer de l’emploi.
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Une zone économique spéciale serait créée à Gaza, selon des modalités de taxation et d’accès négociées avec les États participants.
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Aucun résident ne serait contraint de quitter Gaza ; ceux qui partiraient pourraient revenir. Un effort serait fait pour encourager les habitants à rester.
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Hamas ne jouerait aucun rôle dans le gouvernement du territoire. Toutes les infrastructures militaires (tunnels, armes, bunkers) devraient être démantelées.
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Le plan évoque une perspective conditionnelle d’État palestinien, à l’issue de réformes et d’un dialogue israélo-palestinien supervisé par les États-Unis.
Zones d’ombre
Hamas: au 29 septembre, déclare ne pas avoir reçu de plan consolidé; aucune acceptation publique. Mais les médiateurs qatari et égyptiens ont remis le plan du président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza au mouvement islamiste palestinien Hamas, a affirmé à l’AFP un responsable au fait discussions.
Paramètres sensibles encore flous: mandat, composition et règles d’engagement de la force internationale; valeurs exactes des échanges prisonniers/otages; gouvernance de la zone économique spéciale; rôle de Qatar au-delà de la médiation; vérification de la démilitarisation.
L’Egypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie, l’Indonésie et le Pakistan ont dit, dans un communiqué commun, saluer «le rôle du président américain et ses efforts sincères visant à mettre fin à la guerre à Gaza».
La fuite en « 21 points » (27–28 sept.) / 21 → 20 points : ce qui a changé, ce qui manque
21 → 20 points : ce qui a changé, ce qui manque
48 h → 72 h pour le retour des otages: la barre a été relevée à 72 h dans la version officielle.
Nombre de prisonniers libérés: la fuite évoquait des volumes élevés; plusieurs médias parlent désormais d’≈ 2 000 détenus palestiniens (ou 1 950 selon d’autres briefings) — signe que le chiffrage n’est pas stabilisé publiquement.
« 600 camions/jour »: très mis en avant dans la version 21 points; non chiffré noir sur blanc dans le résumé officiel, même si l’augmentation massive de l’aide est confirmée.
Clause Qatar (« pas d’attaque »): présente dans la fuite; absente des synthèses officielles, mais la Maison-Blanche mentionne un mécanisme trilatéral USA-Israël-Qatar (médiation reconnue).
Autorité internationale / “Board of Peace”: l’idée d’une supervision internationale et d’un organe ad hoc est reprise; certains récits évoquent un rôle dirigeant personnel de Trump et Tony Blair — formulation variable selon les sources.