La pollution atmosphérique est un problème environnemental majeur qui affecte la qualité de vie des citadins dans de nombreuses grandes villes du monde, y compris au Maroc. Cette pollution est principalement causée par les émissions de gaz provenant de l'industrie, des transports, de la combustion de combustibles fossiles et de la poussière urbaine.

Les conséquences de cette pollution sur la santé humaine sont importantes, allant de l'asthme et des allergies à des maladies plus graves telles que le cancer du poumon et les maladies cardiovasculaires.

Le Maroc a connu une croissance économique rapide au cours des dernières décennies, entraînant une augmentation des niveaux de pollution atmosphérique dans les grandes villes du pays. Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée en 2018, la pollution de l'air extérieur était responsable de la mort de plus de 8 500 personnes au Maroc en 2016.

Les principales sources de pollution de l'air dans les grandes villes du Maroc sont les émissions de gaz provenant de l'industrie, des transports, de la combustion de combustibles fossiles et de la poussière urbaine. Les voitures, les camions et les bus sont les principaux responsables des émissions de gaz d'échappement, tandis que l'industrie et la combustion de combustibles fossiles, tels que le charbon et le pétrole, sont les principales sources de dioxyde de soufre et de dioxyde d'azote.

La pollution de l'air a des effets néfastes sur la santé humaine, entraînant une augmentation des maladies respiratoires, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et même des cancers. Selon l'OMS, la pollution de l'air extérieur est responsable de la mort de plus de 8 millions de personnes dans le monde chaque année.

Le gouvernement marocain a pris des mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique, telles que la mise en place de normes plus strictes pour les émissions de gaz d'échappement des véhicules et la promotion de sources d'énergie plus propres.

La société civile joue également un rôle important dans la sensibilisation du public et la pression sur les autorités pour prendre des mesures plus audacieuses.
 

Selon l’étude sur l’évaluation du coût de la dégradation de l’environnement au Maroc réalisée 2014, la dégradation de la qualité de l’air a été estimée à 9,7 milliards de dirhams équivalant à 1,05% du PIB, enregistrant ainsi une augmentation notable par rapport à l’année 2000.


C’est pourquoi, les pouvoirs publics ont décidé de faire de la lutte contre la dégradation de la qualité de l’air une priorité de sa politique nationale de protection de l’environnement et de la santé des populations.
 

Dans ce cadre, le Département de l’Environnement a élaboré en coordination avec tous les acteurs concernés un Programme National de l’Air (PNAir) pour la période 2018-2030 et qui a été validé par le Comité de Suivi et de Surveillance de la Qualité de l’Air en juillet 2017.
 

Cet important programme qui vise principalement, le renforcement des initiatives déjà lancées pour la prévention et la réduction des émissions atmosphériques émanant de sources fixes et mobiles, est mis en œuvre dans le cadre d’une démarche partenariale, impliquant tous les acteurs clés.

Ci-dessous le Programme National de l’Air (PNAir) pour la période 2018-2030 en téléchargement 

La ville de Casablanca, la plus grande ville du Maroc, souffre également de problèmes de pollution atmosphérique. Selon l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord (APDN), Casablanca est l'une des villes les plus polluées d'Afrique du Nord.

Les principales sources de pollution à Casablanca sont les émissions de gaz d'échappement des véhicules, les centrales électriques et les usines industrielles. De plus, la ville est également confrontée à des problèmes de poussière urbaine, en raison de la construction constante de nouveaux bâtiments et de la circulation intense.

Les conséquences de la pollution atmosphérique à Casablanca sont importantes, avec une augmentation des cas de maladies respiratoires telles que l'asthme, la bronchite et la pneumonie. Selon une étude de l'Université Mohammed V de Rabat, les niveaux de pollution atmosphérique à Casablanca ont également des effets sur la santé mentale des habitants, entraînant une augmentation du stress et de l'anxiété.

Le gouvernement marocain a pris des mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique à Casablanca, notamment en introduisant des normes plus strictes pour les émissions de gaz d'échappement des véhicules et en investissant dans des sources d'énergie plus propres.

De plus, la société civile à Casablanca a également lancé plusieurs initiatives pour sensibiliser le public à la pollution atmosphérique et encourager l'utilisation de modes de transport plus écologiques.

Cependant, malgré ces efforts, la situation de la pollution atmosphérique à Casablanca reste préoccupante. Il est nécessaire de poursuivre les mesures de lutte contre la pollution atmosphérique et de promouvoir une sensibilisation accrue à cette question, afin de protéger la santé publique et l'environnement à long terme.

La pollution de l'air est une menace croissante pour la santé publique dans les grandes villes du Maroc.

Le gouvernement et la société civile ont un rôle important à jouer pour réduire les niveaux de pollution atmosphérique et protéger la santé publique.