« Pardonnez-nous ! Nous sommes incapables de faire quelque chose pour vous ! »
La Méditerranée est devenue l’ultime relais d’espoir pour Gaza. Sur les plages égyptiennes, des habitants bouleversés par les images de famine remplissent des bouteilles en plastique de riz, de lentilles et de nourriture sèche avant de les jeter à la mer.
« Pardonnez-nous ! Nous sommes incapables de faire quelque chose pour vous ! », implore l’un d’eux dans une vidéo diffusée par Middle East Eye, priant que « ces quelques grains » puissent « sauver des vies le jour du Jugement dernier ».
Baptisée « De la mer à la mer – une bouteille d’espoir pour Gaza », cette initiative citoyenne, décrite comme « désespérée » par The New Arab, s’étend désormais à d’autres pays riverains de la Méditerranée. Ses initiateurs exhortent Libyens, Tunisiens, Algériens et Marocains à les rejoindre pour briser, symboliquement au moins, l’isolement de l’enclave palestinienne.
Alors qu' Israël accuse le Hamas d’organiser la « famine » à Gaza , une centaine d’ONG avaient averti du risque de « famine de masse » à Gaza , les appels à une action immédiate contre la famine se sont avérés désespérément voués à l'échec vu l'impuissance des gouvernements à imposer à Tel-Aviv la fin du blocus humanitaire.
Sur le terrain, la réalité est terrible.
« Les habitants de Gaza ne sont ni morts ni vivants, ce sont des cadavres ambulants », alerte Philippe Lazzarini, patron de l’UNRWA, cité par Courrier International. Selon les chiffres relayés par Arab News, 798 personnes ont été tuées en six semaines alors qu’elles tentaient d’accéder à l’aide humanitaire – dont 615 à proximité des points de distribution gérés par la très controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF).
En Egypte, pays d’où partent ces bouteilles d’espoir, les autorités affichent un ton beaucoup plus prudent. Selon Middle East Eye, le gouvernement d’Abdel Fattah Al-Sissi aurait même fait pression sur le grand imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed Al-Tayeb, pour qu’il retire une déclaration appelant à « une action immédiate » contre la famine.
Dans ce texte, le chef religieux dénonçait ceux qui « fournissent des armes à cette entité [Israël] ou l’encouragent par des résolutions complices et des paroles hypocrites », des propos interprétés comme une critique implicite !
« Pardonnez-nous ! Nous sommes incapables de faire quelque chose pour vous ! », implore l’un d’eux dans une vidéo diffusée par Middle East Eye, priant que « ces quelques grains » puissent « sauver des vies le jour du Jugement dernier ».
Baptisée « De la mer à la mer – une bouteille d’espoir pour Gaza », cette initiative citoyenne, décrite comme « désespérée » par The New Arab, s’étend désormais à d’autres pays riverains de la Méditerranée. Ses initiateurs exhortent Libyens, Tunisiens, Algériens et Marocains à les rejoindre pour briser, symboliquement au moins, l’isolement de l’enclave palestinienne.
Alors qu' Israël accuse le Hamas d’organiser la « famine » à Gaza , une centaine d’ONG avaient averti du risque de « famine de masse » à Gaza , les appels à une action immédiate contre la famine se sont avérés désespérément voués à l'échec vu l'impuissance des gouvernements à imposer à Tel-Aviv la fin du blocus humanitaire.
Sur le terrain, la réalité est terrible.
« Les habitants de Gaza ne sont ni morts ni vivants, ce sont des cadavres ambulants », alerte Philippe Lazzarini, patron de l’UNRWA, cité par Courrier International. Selon les chiffres relayés par Arab News, 798 personnes ont été tuées en six semaines alors qu’elles tentaient d’accéder à l’aide humanitaire – dont 615 à proximité des points de distribution gérés par la très controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF).
En Egypte, pays d’où partent ces bouteilles d’espoir, les autorités affichent un ton beaucoup plus prudent. Selon Middle East Eye, le gouvernement d’Abdel Fattah Al-Sissi aurait même fait pression sur le grand imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed Al-Tayeb, pour qu’il retire une déclaration appelant à « une action immédiate » contre la famine.
Dans ce texte, le chef religieux dénonçait ceux qui « fournissent des armes à cette entité [Israël] ou l’encouragent par des résolutions complices et des paroles hypocrites », des propos interprétés comme une critique implicite !
Israël va prendre le contrôle de « tout le territoire » de la bande de Gaza !
Deux millions de personnes sont en danger de mort imminente à Gaza, alertait l’OMS et vingt-cinq pays demandent l’arrêt « immédiat » de la guerre à Gaza alors qu' Israël veut prendre le contrôle de « tout le territoire » de la bande de Gaza !