L’ambiance ne doit pas être festive à Washington, une fois connue les résultats de la frappe aérienne israélienne contre un groupe de dirigeants du mouvement palestinien Hamas à Doha, la capitale du Qatar, le 9 septembre.
La question est d’abord de savoir qui était visé. Khalil Al Hayya, le dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, Khaled Mashaal, celui du Hamas à l'étranger, Zaher Jabarin, occupant la même fonction en Cisjordanie, et Mohamed Darouich, chef du Conseil de la choura du Hamas.
Quand les F35 israéliens ont commencé à tirer leurs missiles sur la résidence située au quartier de Leqtaifiya, à Doha, les principales cibles de la frappe israélienne avaient déposé leurs téléphones portables pour aller faire leurs prières. Allah est grand !
Le renseignement électronique israélien s’est, ainsi, trompé sur leur emplacement au moment de donner l’ordre aux chasseurs bombardiers de faire feu. La source de cette information n’est autre que le média israélien I24News.
La question est d’abord de savoir qui était visé. Khalil Al Hayya, le dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, Khaled Mashaal, celui du Hamas à l'étranger, Zaher Jabarin, occupant la même fonction en Cisjordanie, et Mohamed Darouich, chef du Conseil de la choura du Hamas.
Quand les F35 israéliens ont commencé à tirer leurs missiles sur la résidence située au quartier de Leqtaifiya, à Doha, les principales cibles de la frappe israélienne avaient déposé leurs téléphones portables pour aller faire leurs prières. Allah est grand !
Le renseignement électronique israélien s’est, ainsi, trompé sur leur emplacement au moment de donner l’ordre aux chasseurs bombardiers de faire feu. La source de cette information n’est autre que le média israélien I24News.
Un fiasco monumental
Bilan de l’agression israélienne contre le Qatar : six morts, le fils de Khalil al-Hayya, son directeur de cabinet, trois gardes du corps palestiniens et un agent de sécurité qatari.
Bref, l’opération a été un fiasco monumental, dont Washington et Tel-Aviv n’ont pas fini de mesurer les conséquences.
La première question que tout le monde s’est posé, même les non-initiés aux obscurs méandres de la géopolitique, est la raison de l’absence de réaction des défenses contre-aériennes qataries face à l’attaque israélienne.
Le Qatar, un allié indéfectible et très riche des Etats-Unis, est pourtant doté de radars et batteries de défense contre-aériennes Patriot, outre sa flotte de F15 de fabrication américaine, de Rafales de fabrication française et autres Eurofighter Typhoon, façonnés par un consortium de pays européens.
Du matériel militaire de très haute technologie, qui coûte très cher, mais qui, de toute évidence, n’est pas opérationnel au moment où le Qatar en a eu le plus besoin.
Bref, l’opération a été un fiasco monumental, dont Washington et Tel-Aviv n’ont pas fini de mesurer les conséquences.
La première question que tout le monde s’est posé, même les non-initiés aux obscurs méandres de la géopolitique, est la raison de l’absence de réaction des défenses contre-aériennes qataries face à l’attaque israélienne.
Le Qatar, un allié indéfectible et très riche des Etats-Unis, est pourtant doté de radars et batteries de défense contre-aériennes Patriot, outre sa flotte de F15 de fabrication américaine, de Rafales de fabrication française et autres Eurofighter Typhoon, façonnés par un consortium de pays européens.
Du matériel militaire de très haute technologie, qui coûte très cher, mais qui, de toute évidence, n’est pas opérationnel au moment où le Qatar en a eu le plus besoin.
Une protection coûteuse mais inopérante
Ceci sans parler des quatre bases américaines établies en territoire qatari, dont la fameuse base d’Al Udeid, qui accueillent ensemble plus de 10.000 soldats américains.
Aucun système de défense aérienne ou chasseur américain n’est intervenu pour défendre le territoire qatari contre l’agression israélienne.
D’après l’expert militaire russe Youri Knoutov, cité par l’agence de presse Spoutnik, les systèmes Patriots installés au Qatar, qui sont intégrés aux systèmes Awacs (radars volants), aux satellites et aux centres de commandement américains, sont aussi équipés d’une fonction d’arrêt à distance.
Pour l’expert russe, ces systèmes auraient été tout simplement désactivés par les États-Unis au moment de l’agression israélienne.
Ceci outre le fait que personne ne pourra croire qu’Israël se serait permis d’attaquer un allié des Etats-Unis sans le feu vert de Washington, malgré la condamnation verbale de ladite attaque par cette dernière.
L’Arabie saoudite et la Jordanie ont assuré que les F35 israéliens, n’ont pas survolé leurs territoires pour frapper au Qatar. Le plus probable, en effet, est que les chasseurs bombardiers israéliens ont traversé l’espace aérien, qui n’est plus surveillé, de la Syrie avant celui, contrôlé par les Américains, d’Irak.
Aucun système de défense aérienne ou chasseur américain n’est intervenu pour défendre le territoire qatari contre l’agression israélienne.
D’après l’expert militaire russe Youri Knoutov, cité par l’agence de presse Spoutnik, les systèmes Patriots installés au Qatar, qui sont intégrés aux systèmes Awacs (radars volants), aux satellites et aux centres de commandement américains, sont aussi équipés d’une fonction d’arrêt à distance.
Pour l’expert russe, ces systèmes auraient été tout simplement désactivés par les États-Unis au moment de l’agression israélienne.
Ceci outre le fait que personne ne pourra croire qu’Israël se serait permis d’attaquer un allié des Etats-Unis sans le feu vert de Washington, malgré la condamnation verbale de ladite attaque par cette dernière.
L’Arabie saoudite et la Jordanie ont assuré que les F35 israéliens, n’ont pas survolé leurs territoires pour frapper au Qatar. Le plus probable, en effet, est que les chasseurs bombardiers israéliens ont traversé l’espace aérien, qui n’est plus surveillé, de la Syrie avant celui, contrôlé par les Américains, d’Irak.
Le coup de poignard dans le dos
Il y a plus de 1800 kms à vol d’oiseau entre Israël et le Qatar. Le rayon d’action du F35I « Adir », la version israélienne du F35 américain, est d’un peu plus de 1.000 kms.
Vu que la cible n’est pas seulement un bâtiment mais les personnes censées s’y rendre, ce qui exige des informateurs au sol (agents étrangers infiltrés ou traîtres autochtones, mais c’est là un autre sujet), les chasseurs bombardiers ont dû attendre un petit moment dans les airs, le plus probablement au-dessus des eaux du golfe persique, avant confirmation de la présence dans le bâtiment des « personnes d’intérêt », préalable à l’ordre de tirer.
En faisant la somme du trajet aller-retour et du temps d’attente dans les airs, il est évident que les F35 israéliens ont bénéficié du soutien d’avions ravitailleurs en vol.
Se pourrait-il que ces avions ravitailleurs, comme le laissent entendre certaines rumeurs, soient des tankers américains et britanniques qui ont décollé de la base d’Al Udeid, au Qatar même, avant d’y retourner une fois leur mission accomplie ?
Ce serait le comble pour Doha si cette information venait à être confirmée.
Vu que la cible n’est pas seulement un bâtiment mais les personnes censées s’y rendre, ce qui exige des informateurs au sol (agents étrangers infiltrés ou traîtres autochtones, mais c’est là un autre sujet), les chasseurs bombardiers ont dû attendre un petit moment dans les airs, le plus probablement au-dessus des eaux du golfe persique, avant confirmation de la présence dans le bâtiment des « personnes d’intérêt », préalable à l’ordre de tirer.
En faisant la somme du trajet aller-retour et du temps d’attente dans les airs, il est évident que les F35 israéliens ont bénéficié du soutien d’avions ravitailleurs en vol.
Se pourrait-il que ces avions ravitailleurs, comme le laissent entendre certaines rumeurs, soient des tankers américains et britanniques qui ont décollé de la base d’Al Udeid, au Qatar même, avant d’y retourner une fois leur mission accomplie ?
Ce serait le comble pour Doha si cette information venait à être confirmée.
Une fatale amitié
La cyber-attaque contre la défense contre aérienne qatarie, un bref instant avant le début de la frappe aérienne israélienne, a laissé les contrôleurs aériens aveuglés.
Les Américains n’ont, toutefois, pas manqué de « prévenir » leurs alliés qataris de l’attaque israélienne… 10 minutes après qu’elle ait débuté ! C’est Doha qui le dit.
C’était la moindre des choses que pouvait faire le président américain, Donald Trump, pour ses « amis » qataris. Ne lui ont-ils pas offert, en mai dernier, lors de sa tournée très « lucrative » dans les pays du Golfe, un Boeing 747-8 d’une valeur de 400 millions de dollars destiné à être utilisé comme Air Force One (avion présidentiel).
Les Mollahs à Téhéran ne doivent pas manquer de rire dans leurs barbes. Même eux avaient pris la peine de prévenir à l’avance les Qataris qu’ils allaient frapper les bases américaines sur leur territoire, le 23 juin.
Le Qatar, qui a décidé de suspendre toute livraison de gaz à Israël, ainsi que de rompre toute relation économique, financière et militaire (la chaîne Al Jazeera, si prompt à dénoncer les pays arabes « coupables de normalisation avec Israël » ne s’est pourtant jamais étalée sur ce sujet), a pourtant réaffirmé que son partenariat en matière de défense et de sécurité avec les Etats-Unis est « plus fort que jamais » (sic !).
« Être un ennemi des États- Unis est dangereux, mais être son ami est fatal » (Henry Kissinger).
Les Américains n’ont, toutefois, pas manqué de « prévenir » leurs alliés qataris de l’attaque israélienne… 10 minutes après qu’elle ait débuté ! C’est Doha qui le dit.
C’était la moindre des choses que pouvait faire le président américain, Donald Trump, pour ses « amis » qataris. Ne lui ont-ils pas offert, en mai dernier, lors de sa tournée très « lucrative » dans les pays du Golfe, un Boeing 747-8 d’une valeur de 400 millions de dollars destiné à être utilisé comme Air Force One (avion présidentiel).
Les Mollahs à Téhéran ne doivent pas manquer de rire dans leurs barbes. Même eux avaient pris la peine de prévenir à l’avance les Qataris qu’ils allaient frapper les bases américaines sur leur territoire, le 23 juin.
Le Qatar, qui a décidé de suspendre toute livraison de gaz à Israël, ainsi que de rompre toute relation économique, financière et militaire (la chaîne Al Jazeera, si prompt à dénoncer les pays arabes « coupables de normalisation avec Israël » ne s’est pourtant jamais étalée sur ce sujet), a pourtant réaffirmé que son partenariat en matière de défense et de sécurité avec les Etats-Unis est « plus fort que jamais » (sic !).
« Être un ennemi des États- Unis est dangereux, mais être son ami est fatal » (Henry Kissinger).
