Par Mohammed Yassir Mouline
Il y a des clowns de cirque et puis il y a les clowns d’État... Abdelmadjid Tebboune, lui, joue les deux rôles à la fois : trapéziste de la contradiction et prestidigitateur du double discours…
Un jour, il tonne : « Nous avons gaspillé des fortunes colossales, des milliards de dollars pour la cause du Sahara marocain ! »… comme si l’argent perdu allait ressusciter sous forme de palmiers en plastique plantés dans les camps de Tindouf… Le lendemain, il signe discrètement des chèques pour acheter des chefs d’État africains, espérant troquer des consuls contre des consciences...
Le problème, c’est que le chéquier magique de Tebboune n’a plus de pouvoir… Dernier épisode : il invite le président tchadien Déby à la Foire commerciale intra-africaine d’Alger, sort la valise, déroule les promesses, et reçoit en retour… un refus catégorique… Pire : le Tchad ouvre un consulat à Dakhla, dans le Sahara marocain… Autrement dit : merci pour l’invitation, mais gardez vos billets, on préfère la réalité…
C’est un coup de massue diplomatique… Le régime militaire, habitué à distribuer des valises d’euros comme on jette des cacahuètes aux singes, découvre que l’Afrique a changé… les États veulent des routes, des ports, des partenariats… pas des slogans recyclés et des billets tachés d’hypocrisie…
Mais l’ironie suprême n’est pas là… Pendant que Tebboune et son orchestre accusent le Maroc de « trahison » pour sa normalisation avec Israël, les chiffres de l’ONU dévoilent l’acrobatie algérienne : en 2024, Israël a importé 32,29 millions de dollars de produits algériens, surtout des produits chimiques et de l’hydrogène... En clair : Alger vend du carburant à l’ennemi qu’il prétend combattre… Le Polisario dort sur des slogans, Tel-Aviv dort sur des contrats…
Un petit bijou comptable vient même ajouter du sel au couscous : 1.000 dollars de “marchandises non spécifiées”… Peut-être des tapis de prière made in Tindouf ? Ou des boîtes de kleenex pour essuyer les larmes de Chaengriha quand il voit la courbe montante des exportations algériennes vers Israël…
Un jour, il tonne : « Nous avons gaspillé des fortunes colossales, des milliards de dollars pour la cause du Sahara marocain ! »… comme si l’argent perdu allait ressusciter sous forme de palmiers en plastique plantés dans les camps de Tindouf… Le lendemain, il signe discrètement des chèques pour acheter des chefs d’État africains, espérant troquer des consuls contre des consciences...
Le problème, c’est que le chéquier magique de Tebboune n’a plus de pouvoir… Dernier épisode : il invite le président tchadien Déby à la Foire commerciale intra-africaine d’Alger, sort la valise, déroule les promesses, et reçoit en retour… un refus catégorique… Pire : le Tchad ouvre un consulat à Dakhla, dans le Sahara marocain… Autrement dit : merci pour l’invitation, mais gardez vos billets, on préfère la réalité…
C’est un coup de massue diplomatique… Le régime militaire, habitué à distribuer des valises d’euros comme on jette des cacahuètes aux singes, découvre que l’Afrique a changé… les États veulent des routes, des ports, des partenariats… pas des slogans recyclés et des billets tachés d’hypocrisie…
Mais l’ironie suprême n’est pas là… Pendant que Tebboune et son orchestre accusent le Maroc de « trahison » pour sa normalisation avec Israël, les chiffres de l’ONU dévoilent l’acrobatie algérienne : en 2024, Israël a importé 32,29 millions de dollars de produits algériens, surtout des produits chimiques et de l’hydrogène... En clair : Alger vend du carburant à l’ennemi qu’il prétend combattre… Le Polisario dort sur des slogans, Tel-Aviv dort sur des contrats…
Un petit bijou comptable vient même ajouter du sel au couscous : 1.000 dollars de “marchandises non spécifiées”… Peut-être des tapis de prière made in Tindouf ? Ou des boîtes de kleenex pour essuyer les larmes de Chaengriha quand il voit la courbe montante des exportations algériennes vers Israël…
Depuis des années, les généraux font la leçon au monde arabe : « Honte à ceux qui normalisent avec l’entité sioniste ! »… Mais voilà que les chiffres de l’ONU, plus têtus qu’un démenti de la presse officielle, viennent révéler l’autre visage du régime : derrière les envolées pro-palestiniennes et les slogans martiaux, Alger vend en douce ses petits barils de chimie à Tel-Aviv…
Pendant ce temps-là, Tebboune et son orchestre militaire continuent d’accuser le Maroc de « trahison » pour avoir osé normaliser ses relations au grand jour… La différence ? Rabat assume, Alger camoufle. Le Maroc cuisine ses tajines au soleil, l’Algérie mijote ses contrats au clair-obscur… D’ailleurs, ce commerce n’a rien d’un accident… Les données COMTRADE montrent que ça dure depuis 2017 : 9,7 millions en 2020, 14,9 millions en 2021, 21 millions en 2022… Une belle courbe ascendante, digne d’un plan quinquennal pour la duplicité… Pendant que la télévision algérienne éructait contre la « normalisation honteuse » de ses voisins, les cargaisons d’hydrogène traversaient, elles, la Méditerranée en silence…
Comble du gag : le MIT classe désormais l’Algérie quatrième pays arabe exportateur vers Israël, derrière les Émirats, la Jordanie et l’Égypte... Voilà donc Alger promue au club des « normalisateurs »… mais sans carte de membre officielle, histoire de sauver les apparences…
Le paradoxe est donc complet :
À l’extérieur, Alger se pose en porte-voix de la Palestine et en procureur du Maroc…
À l’intérieur, Alger fait tourner les usines pour alimenter l’économie israélienne…
En Afrique, Alger dilapide des milliards pour un Polisario de plus en plus isolé…
Des milliards jetés par la fenêtre au sud, des millions encaissés en douce à l’est... L’argent du peuple algérien joue les équilibristes, mais le peuple, lui, n’a ni pain ni lait…
Pendant ce temps-là, Tebboune et son orchestre militaire continuent d’accuser le Maroc de « trahison » pour avoir osé normaliser ses relations au grand jour… La différence ? Rabat assume, Alger camoufle. Le Maroc cuisine ses tajines au soleil, l’Algérie mijote ses contrats au clair-obscur… D’ailleurs, ce commerce n’a rien d’un accident… Les données COMTRADE montrent que ça dure depuis 2017 : 9,7 millions en 2020, 14,9 millions en 2021, 21 millions en 2022… Une belle courbe ascendante, digne d’un plan quinquennal pour la duplicité… Pendant que la télévision algérienne éructait contre la « normalisation honteuse » de ses voisins, les cargaisons d’hydrogène traversaient, elles, la Méditerranée en silence…
Comble du gag : le MIT classe désormais l’Algérie quatrième pays arabe exportateur vers Israël, derrière les Émirats, la Jordanie et l’Égypte... Voilà donc Alger promue au club des « normalisateurs »… mais sans carte de membre officielle, histoire de sauver les apparences…
Le paradoxe est donc complet :
À l’extérieur, Alger se pose en porte-voix de la Palestine et en procureur du Maroc…
À l’intérieur, Alger fait tourner les usines pour alimenter l’économie israélienne…
En Afrique, Alger dilapide des milliards pour un Polisario de plus en plus isolé…
Des milliards jetés par la fenêtre au sud, des millions encaissés en douce à l’est... L’argent du peuple algérien joue les équilibristes, mais le peuple, lui, n’a ni pain ni lait…
Alors, à quand un nouveau slogan sur les murs d’Alger ?
Par Mohammed Yassir Mouline
« La Palestine, qu’elle ait tort ou raison… mais que nos affaires passent d’abord ! »
Et pendant que le peuple se nourrit de rhétorique creuse, les généraux, eux, se nourrissent en dollars… Quand Tebboune jure qu’il défend la dignité, il défend surtout la dignité… de ses contradictions…
L’Algérie militaire ressemble à ces prestidigitateurs ratés des mariages populaires : elle sort un foulard vert-blanc-rouge de son chapeau, mais dans la poche, on trouve toujours un reçu de virement… Et le Maroc dans tout ça ? Lui, il avance, bâtit, attire des investisseurs, multiplie les consulats, et regarde ce cirque avec le sourire du chat qui a déjà mangé la souris…
Et pendant que le peuple se nourrit de rhétorique creuse, les généraux, eux, se nourrissent en dollars… Quand Tebboune jure qu’il défend la dignité, il défend surtout la dignité… de ses contradictions…
L’Algérie militaire ressemble à ces prestidigitateurs ratés des mariages populaires : elle sort un foulard vert-blanc-rouge de son chapeau, mais dans la poche, on trouve toujours un reçu de virement… Et le Maroc dans tout ça ? Lui, il avance, bâtit, attire des investisseurs, multiplie les consulats, et regarde ce cirque avec le sourire du chat qui a déjà mangé la souris…