Deux chambres et moins de 80 m² : le nouveau Graal des locataires marocains / les MRE à la rescousse : comment l’aide au logement redessine le marché marocain
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Deux périodes clés ont concentré 20 % de la demande annuelle : mai et août. En revanche, l’offre de biens a reculé de 10 % par rapport à 2023, accentuant les tensions sur les prix, notamment dans les segments prisés tels que les appartements de deux chambres et les logements de moins de 80 m².
Certaines villes ont tiré leur épingle du jeu : Marrakech (+42 %), Agadir (+28 %) et Tanger (+18 %) affichent une demande en forte progression. À l’inverse, Casablanca a vu une baisse notable de 9 % dans le segment locatif, tandis que Rabat a connu une légère hausse de 8 %.
L’instauration de l’aide au logement en 2024 a significativement dynamisé le marché, favorisant les acquisitions en périphérie des grandes agglomérations comme Salé, Fès et Kénitra. Ce dispositif a également attiré les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), renforçant leur implication dans le marché national.
Les prix ont suivi cette dynamique haussière : les appartements ont enregistré une augmentation de 6,1 %, et les villas de 4 % à l’échelle nationale. Cette progression résulte d’une demande soutenue, d’une baisse de l’inflation et d’un ajustement du taux directeur, réduit de 50 points de base pour retrouver son niveau de fin 2022.
Perspectives pour 2025
Avec une hausse de 4,7 % de la demande locale, le marché reste robuste. Les villas continuent de séduire (+12 %), tandis que les appartements enregistrent une progression plus modérée (+5 %). 53 % des locataires privilégient des biens de deux chambres, avec une préférence marquée pour les logements de moins de 80 m².
Pour 2025, les perspectives sont prometteuses, en particulier dans les villes touristiques et économiques. Les prix devraient légèrement augmenter dans le segment haut de gamme, tandis que l’offre s’adaptera davantage aux besoins des acheteurs, soutenue par des mesures incitatives comme l’aide au logement.