C’est une expérience qui ne ressemble à aucune autre. Imaginez-vous, casque vissé sur la tête, plongé dans un conte fantastique où danseurs réels et avatars virtuels se croisent sous vos yeux. Avec "Une Ombre", la chorégraphe Blanca Li transforme le célèbre conte d’Andersen en un spectacle hybride, immersif et totalement inédit. À 16 mètres sous terre, dans l’espace futuriste de l’Ircam à Paris, le public devient acteur de cette aventure sensorielle.
Zoom sur le phénomène
"Une Ombre" s’inspire du conte d’Hans Christian Andersen, où l’ombre d’un savant prend son indépendance et usurpe son identité. Blanca Li, connue pour son audace artistique, revisite cette histoire avec une touche de technologie avant-gardiste. Les spectateurs, équipés de casques de réalité mixte, évoluent librement dans la salle, où se mêlent danseurs, projections virtuelles et musique immersive.
Les décors, tour à tour réalistes et fantastiques, transportent le public dans des univers oniriques : des toits d’une ville imaginaire, un grenier rempli de livres géants, ou encore une pluie de parapluies tombant du ciel. "Je voulais utiliser les nouvelles technologies pour raconter cette histoire autrement", confie Blanca Li. Et le pari est réussi : le spectacle brouille les frontières entre réel et virtuel, entre ombre et lumière.
La musique, signée Edith Canat de Chizy, joue un rôle central. Grâce à la spatialisation sonore offerte par l’Ircam, les rythmes live du percussionniste se mêlent à une électro envoûtante, enveloppant littéralement les spectateurs. "Il fallait que la musique prenne toute la salle", explique la compositrice, qui a misé sur des résonances immersives pour accompagner cette expérience hors du commun.
Avec ses couleurs vives dignes d’un Pedro Almodóvar et son ambiance oppressante rappelant le cinéma expressionniste de Murnau, "Une Ombre" séduit autant qu’elle intrigue. Après Paris, cette création partira en tournée à Madrid et Taïwan, mais si vous avez l’occasion de la voir à l’Ircam, n’hésitez pas.
Les décors, tour à tour réalistes et fantastiques, transportent le public dans des univers oniriques : des toits d’une ville imaginaire, un grenier rempli de livres géants, ou encore une pluie de parapluies tombant du ciel. "Je voulais utiliser les nouvelles technologies pour raconter cette histoire autrement", confie Blanca Li. Et le pari est réussi : le spectacle brouille les frontières entre réel et virtuel, entre ombre et lumière.
La musique, signée Edith Canat de Chizy, joue un rôle central. Grâce à la spatialisation sonore offerte par l’Ircam, les rythmes live du percussionniste se mêlent à une électro envoûtante, enveloppant littéralement les spectateurs. "Il fallait que la musique prenne toute la salle", explique la compositrice, qui a misé sur des résonances immersives pour accompagner cette expérience hors du commun.
Avec ses couleurs vives dignes d’un Pedro Almodóvar et son ambiance oppressante rappelant le cinéma expressionniste de Murnau, "Une Ombre" séduit autant qu’elle intrigue. Après Paris, cette création partira en tournée à Madrid et Taïwan, mais si vous avez l’occasion de la voir à l’Ircam, n’hésitez pas.


