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Par Mohammed Yassir Mouline
Zoomer sur la réalité ou activer le processus de zoom sur le Sahara serait suffisant pour que quiconque puisse constater le développement urbain et la construction accélérée des infrastructures qui contribuent à l'essor et à la prospérité des habitants du Sahara... et témoigner de manière réaliste que le Sahara est au cœur du Maroc, et le Maroc est au cœur de son Sahara... C'est ce que le leader Zuma a fait, en se rangeant du côté de la logique et en effaçant le disque rayé de l'Algérie et de la Polisario…
Il est rare qu'un leader politique historique, qui a dirigé son pays de 2009 à 2018 sous la bannière du soutien à la séparation et à la thèse du polisario, et qui a soutenu les efforts de l'Algérie dans son hostilité envers le Maroc, change de position politique envers le Sahara marocain et soutienne l'initiative d'autonomie, à moins qu'il ne soit un politicien expérimenté qui comprend les dimensions géopolitiques et apprécie la politique d'autocritique adoptée par les sages de la politique à travers l'histoire...
5 milliards… 500 milliards
On peut dire que les dirigeants sud-africains, et en premier lieu Zuma, ont appris la leçon et ont compris que le chemin de développement africain mené par le Maroc avec une formule gagnant-gagnant, et qui devance le temps de développement avec une vitesse accélérée à partir de plusieurs portes, notamment la porte de l'Atlantique royale… tous ces efforts méritent un changement de position…
En outre, le Maroc va bientôt relier le port de Dakhla au port de Nador avec un gazoduc qui prépare à relier le Nigeria à l'Europe avec un budget de 5 milliards de dollars... En revanche, le régime militaire algérien, après avoir dépensé 500 milliards de dollars, hérite d'un groupe terroriste qui a occupé son propre territoire et se dirige vers une grande destruction...
Zuma a brisé l'interdit politique sud-africain et a déclaré, dans le langage d'un politicien réaliste et d'un leader courageux, son soutien public à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain, considérant qu'elle est "une formule qui préserve la souveraineté nationale du Maroc et garantit une solution réaliste et équilibrée au conflit régional"… Zuma, connu pour ses positions courageuses et controversées, a clairement indiqué qu'il cherche à "réévaluer la position officielle de l'Afrique du Sud" sur ce dossier, considérant que "l'intérêt de l'Afrique réside dans le soutien aux solutions réalistes au lieu de poursuivre les conflits qui entravent l'intégration continentale"…
Début d'un rapprochement marocain-sud-africain
L'Afrique du Sud, en tant que puissance politique et économique majeure du continent, a longtemps été un soutien de la polisario, ce qui l'a mise à distance du Maroc pendant des décennies. Mais la déclaration de Zuma reflète une nouvelle orientation au sein de certaines élites sud-africaines, qui voient que soutenir les projets d'unité régionale et renforcer la coopération Sud-Sud est plus efficace que de maintenir des positions idéologiques froides héritées de la guerre froide…
Le courage de la position de Zuma permettra sans aucun doute d'influencer les décideurs à Pretoria, et nous pourrions assister à un début de rapprochement marocain-sud-africain qui aura un impact direct sur les équilibres de l'Union africaine, d'autant plus que le Maroc a réussi ces dernières années à gagner le soutien de la majorité des pays africains pour l'initiative d'autonomie.
Des messages forts à l'intérieur et à l'extérieur
Les déclarations de Zuma portent des messages multiples, notamment à l'intérieur de l'Afrique du Sud, sur le fait que la politique étrangère a besoin d'une "correction de trajectoire" qui redonne la priorité aux intérêts des citoyens et à la coopération continentale... Un message au Royaume du Maroc, sur le fait que Rabat a réussi à convaincre même les opposants les plus difficiles de la justesse de sa cause à travers la diplomatie douce et le développement sur le terrain... Et un message fort à la communauté internationale, sur le fait que l'initiative d'autonomie, décrite par des forces majeures comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France comme "sérieuse et crédible", gagne de plus en plus de soutien...
Il est rare qu'un leader politique historique, qui a dirigé son pays de 2009 à 2018 sous la bannière du soutien à la séparation et à la thèse du polisario, et qui a soutenu les efforts de l'Algérie dans son hostilité envers le Maroc, change de position politique envers le Sahara marocain et soutienne l'initiative d'autonomie, à moins qu'il ne soit un politicien expérimenté qui comprend les dimensions géopolitiques et apprécie la politique d'autocritique adoptée par les sages de la politique à travers l'histoire...
5 milliards… 500 milliards
On peut dire que les dirigeants sud-africains, et en premier lieu Zuma, ont appris la leçon et ont compris que le chemin de développement africain mené par le Maroc avec une formule gagnant-gagnant, et qui devance le temps de développement avec une vitesse accélérée à partir de plusieurs portes, notamment la porte de l'Atlantique royale… tous ces efforts méritent un changement de position…
En outre, le Maroc va bientôt relier le port de Dakhla au port de Nador avec un gazoduc qui prépare à relier le Nigeria à l'Europe avec un budget de 5 milliards de dollars... En revanche, le régime militaire algérien, après avoir dépensé 500 milliards de dollars, hérite d'un groupe terroriste qui a occupé son propre territoire et se dirige vers une grande destruction...
Zuma a brisé l'interdit politique sud-africain et a déclaré, dans le langage d'un politicien réaliste et d'un leader courageux, son soutien public à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain, considérant qu'elle est "une formule qui préserve la souveraineté nationale du Maroc et garantit une solution réaliste et équilibrée au conflit régional"… Zuma, connu pour ses positions courageuses et controversées, a clairement indiqué qu'il cherche à "réévaluer la position officielle de l'Afrique du Sud" sur ce dossier, considérant que "l'intérêt de l'Afrique réside dans le soutien aux solutions réalistes au lieu de poursuivre les conflits qui entravent l'intégration continentale"…
Début d'un rapprochement marocain-sud-africain
L'Afrique du Sud, en tant que puissance politique et économique majeure du continent, a longtemps été un soutien de la polisario, ce qui l'a mise à distance du Maroc pendant des décennies. Mais la déclaration de Zuma reflète une nouvelle orientation au sein de certaines élites sud-africaines, qui voient que soutenir les projets d'unité régionale et renforcer la coopération Sud-Sud est plus efficace que de maintenir des positions idéologiques froides héritées de la guerre froide…
Le courage de la position de Zuma permettra sans aucun doute d'influencer les décideurs à Pretoria, et nous pourrions assister à un début de rapprochement marocain-sud-africain qui aura un impact direct sur les équilibres de l'Union africaine, d'autant plus que le Maroc a réussi ces dernières années à gagner le soutien de la majorité des pays africains pour l'initiative d'autonomie.
Des messages forts à l'intérieur et à l'extérieur
Les déclarations de Zuma portent des messages multiples, notamment à l'intérieur de l'Afrique du Sud, sur le fait que la politique étrangère a besoin d'une "correction de trajectoire" qui redonne la priorité aux intérêts des citoyens et à la coopération continentale... Un message au Royaume du Maroc, sur le fait que Rabat a réussi à convaincre même les opposants les plus difficiles de la justesse de sa cause à travers la diplomatie douce et le développement sur le terrain... Et un message fort à la communauté internationale, sur le fait que l'initiative d'autonomie, décrite par des forces majeures comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France comme "sérieuse et crédible", gagne de plus en plus de soutien...
Un coup dur pour le régime militaire algérien
Ce positionnement politique déclaré de Rabat est une victoire diplomatique remarquable pour le Maroc, non seulement parce qu'il neutralise l'une des voix africaines qui, pendant des années, a soutenu le camp séparatiste, mais aussi parce qu'il renforce l'élan régional et international en faveur de l'initiative marocaine, tandis que le soutien à la polisario et à son discours figé est en recul… Ce positionnement constitue également un message clair au régime algérien, selon lequel son discours basé sur la réduction de l'Afrique à des alliances idéologiques dépassées, fondées sur les chèques du pétrole, n'est plus en mesure de mobiliser le soutien, même au sein des pays sur lesquels il a parié pendant des décennies…
Le changement de position du parti MK représente un coup dur pour l'hégémonie idéologique que le régime militaire algérien a exercée pendant des décennies en Afrique du Sud sur la question du Sahara. Le soutien inconditionnel du polisario, qui était l'une des constantes de la diplomatie de Pretoria, commence à s'effriter au profit d'un discours nouveau et plus réaliste, qui voit dans l'autonomie marocaine une solution pratique qui garantit la stabilité et le développement dans la région du Sahel et du Sahara…
Le Maroc et Mandela
L'importance symbolique de La visite de Zuma réside également dans la réactivation de la mémoire de la solidarité entre Rabat et les mouvements de libération africains… Le Maroc a été l'un des premiers à soutenir le mouvement Umkhonto we Sizwe « Lance de la nation », et Nelson Mandela a été accueilli en 1962 à Oujda, où il a suivi sa première formation militaire avant de retourner dans son pays pour poursuivre la lutte contre le régime de l'apartheid…
Aujourd'hui, "Umkhonto we Sizwe" revient sur le devant de la scène, mais dans un contexte politique nouveau, où la mémoire de la libération est mobilisée pour construire des alliances stratégiques basées sur le respect de la souveraineté et de l'unité des peuples africains, face à tous les projets de division et de séparation…
Démantèlement du front des adversaires
La visite de Zuma démontre que la diplomatie marocaine, basée sur le réalisme et l'ouverture, est désormais capable de démanteler le front des adversaires historiques et de les transformer en partenaires. Elle confirme également que le Maroc d'aujourd'hui ne se contente pas de réagir, mais écrit réellement une nouvelle carte du soutien africain, basée sur des équations fondées sur les intérêts communs plutôt que sur des slogans idéologiques… La position courageuse du leader Zuma ouvre une nouvelle page dans les relations maroco-sud-africaines et consacre une nouvelle voie basée sur la reconnaissance mutuelle des intérêts stratégiques et l'engagement dans la construction d'un partenariat africain fondé sur l'unité et le réalisme politique…
C'est un message très significatif à une époque où le continent nécessite un leadership rationnel qui dépasse les séquelles du passé et se tourne vers les défis réels auxquels sont confrontés les peuples africains, notamment le développement, la sécurité et la souveraineté...
Par Mohammed Yassir Mouline
Le changement de position du parti MK représente un coup dur pour l'hégémonie idéologique que le régime militaire algérien a exercée pendant des décennies en Afrique du Sud sur la question du Sahara. Le soutien inconditionnel du polisario, qui était l'une des constantes de la diplomatie de Pretoria, commence à s'effriter au profit d'un discours nouveau et plus réaliste, qui voit dans l'autonomie marocaine une solution pratique qui garantit la stabilité et le développement dans la région du Sahel et du Sahara…
Le Maroc et Mandela
L'importance symbolique de La visite de Zuma réside également dans la réactivation de la mémoire de la solidarité entre Rabat et les mouvements de libération africains… Le Maroc a été l'un des premiers à soutenir le mouvement Umkhonto we Sizwe « Lance de la nation », et Nelson Mandela a été accueilli en 1962 à Oujda, où il a suivi sa première formation militaire avant de retourner dans son pays pour poursuivre la lutte contre le régime de l'apartheid…
Aujourd'hui, "Umkhonto we Sizwe" revient sur le devant de la scène, mais dans un contexte politique nouveau, où la mémoire de la libération est mobilisée pour construire des alliances stratégiques basées sur le respect de la souveraineté et de l'unité des peuples africains, face à tous les projets de division et de séparation…
Démantèlement du front des adversaires
La visite de Zuma démontre que la diplomatie marocaine, basée sur le réalisme et l'ouverture, est désormais capable de démanteler le front des adversaires historiques et de les transformer en partenaires. Elle confirme également que le Maroc d'aujourd'hui ne se contente pas de réagir, mais écrit réellement une nouvelle carte du soutien africain, basée sur des équations fondées sur les intérêts communs plutôt que sur des slogans idéologiques… La position courageuse du leader Zuma ouvre une nouvelle page dans les relations maroco-sud-africaines et consacre une nouvelle voie basée sur la reconnaissance mutuelle des intérêts stratégiques et l'engagement dans la construction d'un partenariat africain fondé sur l'unité et le réalisme politique…
C'est un message très significatif à une époque où le continent nécessite un leadership rationnel qui dépasse les séquelles du passé et se tourne vers les défis réels auxquels sont confrontés les peuples africains, notamment le développement, la sécurité et la souveraineté...
Par Mohammed Yassir Mouline
