Viande rouge : Le Maroc sous pression des importations
Dirigée par Daniel Whitley, directeur du Service agricole étranger (USDA), cette visite témoigne de l'intérêt croissant des États-Unis pour le marché marocain de la viande rouge.
En effet, le Royaume fait face à une augmentation des importations de viande bovine et ovine, menaçant la production locale. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance, notamment la hausse des coûts de production au Maroc, liée à l'envolée des prix des aliments pour bétail et de l'énergie. La concurrence des pays voisins, bénéficiant de conditions de production plus avantageuses, accentue également les difficultés du secteur.
Pour les consommateurs marocains, cette situation se traduit par une hausse des prix de la viande rouge, rendant son accès plus difficile pour de nombreux ménages. Les autorités sont donc confrontées à un délicat équilibre entre la protection de la filière nationale et le maintien d'un approvisionnement abordable.
Des mesures sont envisagées, comme le renforcement des subventions aux éleveurs ou la révision des accords commerciaux. Mais ces solutions soulèvent des questions sur leur efficacité à long terme et leur impact sur les prix à la consommation.
Au-delà des enjeux économiques, ce dossier comporte également une dimension sociale et culturelle importante. La viande rouge occupe une place centrale dans l'alimentation et les traditions culinaires marocaines. Un accès restreint pourrait donc avoir des répercussions sur les habitudes alimentaires de la population.



