Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Le Ramadan revient, et tout se fait plus lent,
Le monde se suspend, flottant hors du temps.
Mais moi, point ne veux subir ce doux sommeil,
Je veux choisir ma pause et goûter son miel.
Je façonne mes jours comme un artisan,
Travaillant le silence en or éclatant.
Loin des tumultes fous, je marche à pas feutrés,
Dans l’écrin du présent, mon âme va s’ancrer.
Un livre entre mes mains, un rêve en mon esprit,
J’écoute le silence où la paix me sourit.
Les heures s’effilochent en brume et en clarté,
Je bois l’ombre du soir sans me précipiter.
Loin de l’agitation qui presse et qui consume,
Je laisse le vent doux caresser mon bitume.
Je fais de chaque instant un joyau précieux,
Un éclat d’infini que je garde en mes yeux.
Nul fardeau ne m’écrase, nul vide ne m’étreint,
Mon pas est souverain, mon cœur est mon chemin.
Ainsi va le jeûneur, en sage pèlerin,
Trouvant dans le repos un bonheur souverain.
Et quand viendra l’aurore aux teintes apaisées,
Je garderai en moi cet art d’être posé.
Le monde se suspend, flottant hors du temps.
Mais moi, point ne veux subir ce doux sommeil,
Je veux choisir ma pause et goûter son miel.
Je façonne mes jours comme un artisan,
Travaillant le silence en or éclatant.
Loin des tumultes fous, je marche à pas feutrés,
Dans l’écrin du présent, mon âme va s’ancrer.
Un livre entre mes mains, un rêve en mon esprit,
J’écoute le silence où la paix me sourit.
Les heures s’effilochent en brume et en clarté,
Je bois l’ombre du soir sans me précipiter.
Loin de l’agitation qui presse et qui consume,
Je laisse le vent doux caresser mon bitume.
Je fais de chaque instant un joyau précieux,
Un éclat d’infini que je garde en mes yeux.
Nul fardeau ne m’écrase, nul vide ne m’étreint,
Mon pas est souverain, mon cœur est mon chemin.
Ainsi va le jeûneur, en sage pèlerin,
Trouvant dans le repos un bonheur souverain.
Et quand viendra l’aurore aux teintes apaisées,
Je garderai en moi cet art d’être posé.
Ce poème célèbre le Ramadan comme un moment de ralentissement conscient, non subi mais choisi.
Il évoque le temps qui suspend son vol et l’opportunité de redéfinir son rythme, loin du tumulte quotidien. Le narrateur refuse de se laisser happer par la fatigue et la torpeur, préférant façonner ses journées comme un artisan, en savourant le silence et la paix intérieure.
Chaque instant devient précieux, un éclat d’infini où l’âme s’ancre et s’épanouit. La lecture, la contemplation et la marche sereine remplacent l’agitation. Le poème insiste sur la souveraineté du pas et du cœur, invitant à transformer ce mois en une quête de sagesse et de présence.
Enfin, il conclut que ce ralentissement n’est pas une parenthèse vide mais une richesse, un art d’être qui pourrait perdurer au-delà du Ramadan, offrant une autre manière de vivre le temps et l’existence.
Chaque instant devient précieux, un éclat d’infini où l’âme s’ancre et s’épanouit. La lecture, la contemplation et la marche sereine remplacent l’agitation. Le poème insiste sur la souveraineté du pas et du cœur, invitant à transformer ce mois en une quête de sagesse et de présence.
Enfin, il conclut que ce ralentissement n’est pas une parenthèse vide mais une richesse, un art d’être qui pourrait perdurer au-delà du Ramadan, offrant une autre manière de vivre le temps et l’existence.