D'après le règlement de la Fédération espagnole de football, Antonio Rüdiger risque une suspension de quatre à douze matchs pour avoir « lancé un objet » en direction de l’arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea, qui avait éclaté en larmes la veille du match, dénonçant les pressions constantes exercées par Real Madrid TV.
La sanction éventuelle pourrait affecter les prochaines rencontres de Liga, alors que le Real Madrid accuse quatre points de retard sur le Barça, qu'il affrontera lors d'un duel crucial pour le titre, prévu le 11 mai prochain.
Quant à Jude Bellingham et Lucas Vazquez, eux aussi expulsés alors qu’ils se trouvaient sur le banc pendant la prolongation, ils encourent des suspensions plus légères, qui seraient purgées lors de la prochaine édition de la Coupe du Roi, sans impacter la fin de leur saison actuelle.
Selon le rapport arbitral, le milieu anglais a écopé d'un carton rouge pour « comportement agressif » envers l’arbitre, nécessitant l’intervention de ses coéquipiers pour l’empêcher de retourner sur la pelouse.
À l’issue du match, Carlo Ancelotti, entraîneur du Real, a refusé de commenter l'arbitrage : « Je ne veux pas parler de l’arbitre. Je ne sais pas ce qui s’est passé à la fin du match. »
Cette finale s’est déroulée dans un climat tendu, marqué par les dénonciations des deux arbitres principaux, vendredi, évoquant les « pressions constantes » de Real Madrid TV et annonçant une riposte collective contre les campagnes de harcèlement dont ils sont victimes.
Face à ces accusations, le Real Madrid, en guerre ouverte contre l’arbitrage depuis février, a vivement réagi. Le club dénonce un système « complètement discrédité » et « corrompu de l’intérieur », accusant les arbitres d’avoir pris des décisions défavorables en Liga.
Le Real Madrid, après avoir boycotté les obligations médiatiques à la veille de la finale et menacé de ne pas participer au match en raison des propos « inadmissibles » tenus par les arbitres, a finalement fait marche arrière.