Cette initiative, qui s'inscrit dans la continuité des efforts du royaume pour moderniser son système fiscal, a permis de faire émerger plus de 2 milliards de dirhams d'avoirs jusqu'alors non déclarés.
 

L'opération, qui a enregistré 658 déclarations distinctes, témoigne d'une volonté croissante des détenteurs de capitaux de régulariser leur situation. Ce processus s'inscrit dans un mouvement international plus large de lutte contre l'évasion fiscale, notamment depuis les accords d'échange automatique d'informations bancaires de l'OCDE.
 

"Cette régularisation représente une opportunité unique pour les contribuables de normaliser leur situation fiscale dans des conditions avantageuses", explique un expert en fiscalité internationale. "C'est également un signal fort envoyé aux marchés financiers internationaux quant à la maturité du système fiscal marocain."
 

La réussite de cette opération s'explique notamment par un dispositif incitatif bien calibré, offrant des taux de pénalité réduits aux déclarants volontaires. Cette approche s'inspire des meilleures pratiques internationales, comme le modèle français de régularisation qui avait permis de rapatrier plus de 32 milliards d'euros entre 2013 et 2017.
 

Les retombées de cette opération dépassent le simple aspect financier. Elle contribue à renforcer la confiance dans le système fiscal national et améliore la transparence des flux financiers, un élément crucial pour les investisseurs internationaux.