L’usage des réseaux sociaux auprès des élèves doit se faire dans une optique pédagogique avec pour but de les éduquer par et aux réseaux sociaux. Même si la politique d’utilisation des réseaux sociaux va à l’encontre de l’éthique éducative, cet apprentissage permettra de :
● Enseigner la protection de la vie privée.
● Faire comprendre aux élèves les enjeux de la réputation numérique.
● Enseigner la protection de la vie privée.
● Faire comprendre aux élèves les enjeux de la réputation numérique.
Les réseaux sociaux : des atouts pour l’éducation des élèves ?
Les réseaux sociaux et vu leurs impacts sur les citoyens, peuvent être des atouts pour l’éducation des élèves, car ils offrent un large panel de possibilités aux professeurs pour enrichir l’enseignement. Le secteur de l’Éducation profite aujourd’hui de cette tendance pour proposer aux élèves de nouveaux moyens d’apprentissage plus ludiques et interactifs.
Les réseaux sociaux sont des moyens d’apprendre à s’intégrer au groupe, comme l’ont montré notamment les travaux de Danah Boyd (2008) et ne sont donc pas des supports d’apprentissage traditionnel. De leur côté, les cultures informationnelles adolescentes ne correspondent pas aux mêmes exigences qu’une culture de l’information reposant sur une maîtrise des technologies intellectuelles (Le Deuff, 2009). Cela signifie que l’apprentissage par les usages des réseaux socio numériques est insuffisant, contrairement à ce que prétendent les discours autour des digital natives qui confondent un attrait pour les technologies du numérique avec une réelle compréhension de ces environnements. L’institution peine à accorder une place adéquate à ces nouveaux médias. D’ailleurs, ces discours insistent fréquemment sur des mises en garde vis-à-vis des dérives constatées sur les réseaux de type Facebook ou les blogs de la plateforme Skyrock. Au niveau éducatif, les applications sont rares.
Pourtant, ces diverses plateformes possèdent des atouts en matière de formation à condition de ne pas se cantonner aux seuls réseaux socio numériques. Nous distinguons ici quatre types de réseaux dont nous souhaitons montrer les potentialités éducatives :
Les réseaux sociaux sont des moyens d’apprendre à s’intégrer au groupe, comme l’ont montré notamment les travaux de Danah Boyd (2008) et ne sont donc pas des supports d’apprentissage traditionnel. De leur côté, les cultures informationnelles adolescentes ne correspondent pas aux mêmes exigences qu’une culture de l’information reposant sur une maîtrise des technologies intellectuelles (Le Deuff, 2009). Cela signifie que l’apprentissage par les usages des réseaux socio numériques est insuffisant, contrairement à ce que prétendent les discours autour des digital natives qui confondent un attrait pour les technologies du numérique avec une réelle compréhension de ces environnements. L’institution peine à accorder une place adéquate à ces nouveaux médias. D’ailleurs, ces discours insistent fréquemment sur des mises en garde vis-à-vis des dérives constatées sur les réseaux de type Facebook ou les blogs de la plateforme Skyrock. Au niveau éducatif, les applications sont rares.
Pourtant, ces diverses plateformes possèdent des atouts en matière de formation à condition de ne pas se cantonner aux seuls réseaux socio numériques. Nous distinguons ici quatre types de réseaux dont nous souhaitons montrer les potentialités éducatives :
- Les réseaux socio numériques de type Facebook dont le principal intérêt réside dans le prolongement de la relation enseignants-enseignés en dehors des lieux et temporalités classiques ;
- Les réseaux de microblogging comme Twitter qui permettent de nouveaux types d’échanges et leur conservation voire leur transformation en documents d’études ;
- Les plateformes de signets sociaux comme Diigo qui facilitent la conservation et le partage de ressources et d’annotations sur le Web. Diigo présente des fonctionnalités sociales avancées et des potentialités éducatives déjà démontrées (Dreschler, 2009) ;
- Les réseaux thématiques qui permettent de partager informations, tutoriels et explications comme c’est notamment le cas des loisirs créatifs. Le réseau de loisirs créatifs Ravelry présente ainsi quelques atouts au niveau de l’autoformation.
Enfin, les réseaux sociaux jouent un rôle très important dans la vie des étudiants c’est une source de connaissance et d’information, ils peuvent faire des recherches, se renseigner avoir accès à des cours en ligne etc…. Vrai que les réseaux sociaux se veulent d’être absents des salles de cours, mais n’est-ce pas le moment de les exploiter comme étant une extension de ces salles-ci ; voire même que ce débat sera bientôt dépassé tant que nous envisageons une transition vers le monde méta et ses technologies ?
Rédigé par Hiba Ayyad, La Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_
Rédigé par Hiba Ayyad, La Fondation Tamkine
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