En 2022-2023, le Maroc a recensé 164 revues imprimées et électroniques, totalisant 496 numéros, soit une moyenne de trois numéros par revue. La répartition linguistique montre une prédominance de l'arabe (73,19%), suivie du français (26,41%) et de l'anglais (0,4%).
Les domaines couverts par ces revues sont principalement juridiques (35,28%), économiques (14,11%), historiques (13,31%) et littéraires (8,87%). Cette spécialisation reflète une orientation académique, mais limite l'accessibilité pour le grand public.
Le Portail des Revues Scientifiques Marocaines (IMIST-CNRST) recense plus de 80 revues en accès ouvert, dont certaines sont indexées dans des bases de données internationales. Cependant, la visibilité de ces revues reste limitée, en partie à cause de la fragmentation du paysage éditorial et du manque de promotion.
La marginalité de ces revues s'explique également par des défis structurels : financement insuffisant, absence de politique nationale de soutien aux publications périodiques, et difficulté à attirer des contributeurs réguliers. De plus, la transition vers le numérique est encore timide, malgré les opportunités offertes par les plateformes en ligne.
Pourtant, ces revues jouent un rôle crucial dans la diffusion du savoir et la promotion de la recherche. Elles offrent un espace d'expression pour les chercheurs, les intellectuels et les écrivains, et contribuent à la diversité du paysage culturel marocain.
Les domaines couverts par ces revues sont principalement juridiques (35,28%), économiques (14,11%), historiques (13,31%) et littéraires (8,87%). Cette spécialisation reflète une orientation académique, mais limite l'accessibilité pour le grand public.
Le Portail des Revues Scientifiques Marocaines (IMIST-CNRST) recense plus de 80 revues en accès ouvert, dont certaines sont indexées dans des bases de données internationales. Cependant, la visibilité de ces revues reste limitée, en partie à cause de la fragmentation du paysage éditorial et du manque de promotion.
La marginalité de ces revues s'explique également par des défis structurels : financement insuffisant, absence de politique nationale de soutien aux publications périodiques, et difficulté à attirer des contributeurs réguliers. De plus, la transition vers le numérique est encore timide, malgré les opportunités offertes par les plateformes en ligne.
Pourtant, ces revues jouent un rôle crucial dans la diffusion du savoir et la promotion de la recherche. Elles offrent un espace d'expression pour les chercheurs, les intellectuels et les écrivains, et contribuent à la diversité du paysage culturel marocain.
L'avis de l'avocat du diable
Les revues marocaines, bien que spécialisées, ne devraient pas être confinées à une élite académique. Sans une stratégie claire pour les intégrer dans le tissu culturel national, elles risquent de devenir des publications confidentielles, éloignées des préoccupations du grand public. Il est temps de repenser leur rôle et de leur offrir une place centrale dans la dynamique éditoriale du pays.