Par Saïd Temsamani
Alors que la France donne une leçon de responsabilité en Nouvelle-Calédonie en suspendant une réforme électorale source de tensions, cette posture mesurée trouve un écho singulier dans la manière dont le Maroc aborde la question du Sahara. À l’inverse des logiques d’affrontement ou de gel du statu quo, le Royaume propose une solution politique sérieuse, réaliste et tournée vers l’avenir : le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Plus qu’une alternative, cette initiative constitue aujourd’hui la seule voie crédible pour une paix durable et une prospérité partagée dans toute la région du Maghreb et du Sahel.
Une solution marocaine, enracinée dans le réel
Le plan d’autonomie marocain n’est pas une manœuvre conjoncturelle : c’est une vision stratégique à long terme, fondée sur l’expérience historique, la légitimité institutionnelle et l’écoute des populations locales. Il offre au Sahara des institutions démocratiques régionales, une pleine gestion des affaires locales (culture, éducation, développement, gouvernance), tout en garantissant l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Maroc.
Face aux impasses des approches idéologiques figées, cette proposition se distingue par son sérieux, sa cohérence juridique, et sa capacité à réconcilier les exigences de souveraineté avec les aspirations locales à la reconnaissance et à la participation.
Face aux impasses des approches idéologiques figées, cette proposition se distingue par son sérieux, sa cohérence juridique, et sa capacité à réconcilier les exigences de souveraineté avec les aspirations locales à la reconnaissance et à la participation.
La paix par le développement
L’autonomie marocaine n’est pas qu’un cadre politique. C’est aussi un puissant levier de développement économique, porteur de stabilité pour toute la région. Grâce aux investissements massifs consentis par le Maroc dans les provinces du Sud — ports, routes, universités, énergies renouvelables — le Sahara est en passe de devenir un hub africain, ouvert sur l’Atlantique et tourné vers l’Afrique de l’Ouest.
Ce dynamisme territorial offre une perspective unique : celle d’un développement inclusif, capable de désamorcer les logiques de repli et d’exclusion qui nourrissent l’instabilité régionale. Là où l’immobilisme crée le désespoir et le terreau du radicalisme, l’autonomie offre un horizon de dignité, de participation et de croissance partagée.
Ce dynamisme territorial offre une perspective unique : celle d’un développement inclusif, capable de désamorcer les logiques de repli et d’exclusion qui nourrissent l’instabilité régionale. Là où l’immobilisme crée le désespoir et le terreau du radicalisme, l’autonomie offre un horizon de dignité, de participation et de croissance partagée.
L’unique chemin viable
À l’épreuve du temps, une vérité s’impose : aucune solution alternative n’a démontré sa faisabilité ni sa légitimité. L’option référendaire est morte de sa propre inapplicabilité. Le séparatisme, quant à lui, ne trouve aucun ancrage dans les dynamiques régionales ni dans les équilibres internationaux contemporains. Seule l’autonomie marocaine réunit les conditions essentielles d’une sortie de crise : un cadre juridique clair, un soutien populaire réel, et une reconnaissance croissante de la communauté internationale.
Plus encore, elle est la seule option capable de transformer une zone historiquement disputée en un espace d’intégration régionale, de circulation humaine et économique, au bénéfice des peuples maghrébins et sahéliens.
Plus encore, elle est la seule option capable de transformer une zone historiquement disputée en un espace d’intégration régionale, de circulation humaine et économique, au bénéfice des peuples maghrébins et sahéliens.
Une responsabilité collective
À l’heure où le monde redécouvre l’importance du compromis et de la stabilité — de l’Ukraine à la Nouvelle-Calédonie — la communauté internationale est face à ses responsabilités. Soutenir l’autonomie marocaine, c’est choisir la paix contre l’instabilité, le développement contre le repli, le réalisme contre les utopies violentes. C’est affirmer que le droit à la différence peut pleinement s’exprimer dans le respect de l’unité nationale.
L’autonomie n’est pas un recul. C’est un saut politique et stratégique majeur, une offre de paix ouverte, construite, inclusive — et aujourd’hui, la seule capable de clore un conflit artificiellement entretenu, au service de logiques dépassées.
L’autonomie n’est pas un recul. C’est un saut politique et stratégique majeur, une offre de paix ouverte, construite, inclusive — et aujourd’hui, la seule capable de clore un conflit artificiellement entretenu, au service de logiques dépassées.