Un ambassadeur porte malheur : Saïd Moussi, le diplomate qui fait fuir les capitales
Il devait représenter l’Algérie à l’étranger. Il est en train d’en devenir le plus célèbre déménageur diplomatique. Après Madrid, après Paris, voici Lisbonne ! Le scénario se répète une fois encore pour Saïd Moussi, l’ambassadeur algérien, contraint de plier bagages suite à un soutien officiel de plus à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara. À croire que ce diplomate ne porte pas chance aux positions de son pays…
Saïd Moussi n’est pas un ambassadeur comme les autres. C’est presque devenu un running gag diplomatique : où qu’il aille, le pays hôte finit par exprimer son appui à la solution marocaine pour le Sahara. Ce fut d’abord l’Espagne, puis la France, et désormais le Portugal.
Chaque fois, l’Algérie crie à la trahison et rappelle son ambassadeur. Et chaque fois, c’est Saïd Moussi qui se retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment.
La scène devient si familière qu’on pourrait imaginer un carton en guise de blason sur son uniforme : la diplomatie par la boîte en carton. Hashtag tendance chez les internautes algériens et marocains : #الدبلوماسية_بالكرتونة.
Le cas portugais est le dernier d’une série croissante de reconnaissances de la solution d’autonomie proposée par Rabat. Lisbonne l’a annoncé officiellement hier : "Le Portugal considère le plan d’autonomie marocain comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution au différend du Sahara."
Une position diplomatique forte, alignée sur celles déjà exprimées par l’Espagne, les États-Unis, les Émirats, ou encore l’Allemagne. Le tout au grand dam d’Alger, qui continue d’agiter la carte du “référendum d’autodétermination” dans un monde qui a, semble-t-il, changé de grammaire géopolitique.
S’il fallait un surnom à Saïd Moussi, certains le surnommeraient Monsieur Déjà Vu. Les trois pays dans lesquels il a été envoyé ont tous fini par soutenir le Maroc, et chaque mission diplomatique s’achève de la même manière : dans un silence gêné, une valise bouclée et un billet de retour pour Alger.
Il serait injuste d’accuser cet homme seul de faire basculer des décennies de positionnement diplomatique, mais le clin d'œil ironique de l’histoire est trop tentant. L’humour populaire s’en empare : “Envoyez-le en Antarctique, au moins les pingouins n’ont pas d’avis sur le Sahara.”
Ce feuilleton révèle bien plus que l’infortune d’un diplomate. Il illustre une tendance lourde : le soutien au plan d’autonomie marocain s’internationalise. Les partenaires se multiplient, et le consensus se construit autour d’un réalisme politique auquel l’Algérie semble encore vouloir résister.
Alors que l’Algérie s’obstine dans un isolationnisme stratégique, le Maroc capitalise sur une diplomatie active, proactive, soutenue par des alliances solides dans le monde arabe, en Afrique, et en Europe.
Saïd Moussi n’est pas un ambassadeur comme les autres. C’est presque devenu un running gag diplomatique : où qu’il aille, le pays hôte finit par exprimer son appui à la solution marocaine pour le Sahara. Ce fut d’abord l’Espagne, puis la France, et désormais le Portugal.
Chaque fois, l’Algérie crie à la trahison et rappelle son ambassadeur. Et chaque fois, c’est Saïd Moussi qui se retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment.
La scène devient si familière qu’on pourrait imaginer un carton en guise de blason sur son uniforme : la diplomatie par la boîte en carton. Hashtag tendance chez les internautes algériens et marocains : #الدبلوماسية_بالكرتونة.
Le cas portugais est le dernier d’une série croissante de reconnaissances de la solution d’autonomie proposée par Rabat. Lisbonne l’a annoncé officiellement hier : "Le Portugal considère le plan d’autonomie marocain comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution au différend du Sahara."
Une position diplomatique forte, alignée sur celles déjà exprimées par l’Espagne, les États-Unis, les Émirats, ou encore l’Allemagne. Le tout au grand dam d’Alger, qui continue d’agiter la carte du “référendum d’autodétermination” dans un monde qui a, semble-t-il, changé de grammaire géopolitique.
S’il fallait un surnom à Saïd Moussi, certains le surnommeraient Monsieur Déjà Vu. Les trois pays dans lesquels il a été envoyé ont tous fini par soutenir le Maroc, et chaque mission diplomatique s’achève de la même manière : dans un silence gêné, une valise bouclée et un billet de retour pour Alger.
Il serait injuste d’accuser cet homme seul de faire basculer des décennies de positionnement diplomatique, mais le clin d'œil ironique de l’histoire est trop tentant. L’humour populaire s’en empare : “Envoyez-le en Antarctique, au moins les pingouins n’ont pas d’avis sur le Sahara.”
Ce feuilleton révèle bien plus que l’infortune d’un diplomate. Il illustre une tendance lourde : le soutien au plan d’autonomie marocain s’internationalise. Les partenaires se multiplient, et le consensus se construit autour d’un réalisme politique auquel l’Algérie semble encore vouloir résister.
Alors que l’Algérie s’obstine dans un isolationnisme stratégique, le Maroc capitalise sur une diplomatie active, proactive, soutenue par des alliances solides dans le monde arabe, en Afrique, et en Europe.
Une proposition sérieuse : Moussi à l’Antarctique ?
Ironie finale de ce théâtre diplomatique : sur les réseaux sociaux, un internaute propose avec sarcasme d’envoyer Saïd Moussi en Antarctique. Argument ? “Au moins là-bas, il n’y aura pas de revirement de position sur le Sahara. Et les manchots n’ont pas de Ministère des Affaires étrangères.”
Mais l’Algérie le rappellera-t-elle quand même si un pingouin brandit un petit drapeau marocain en carton ?
Si l’on devait résumer cette tragicomédie diplomatique en une maxime : "À chaque mission de Saïd Moussi, un drapeau marocain flotte de plus en plus haut."
Coïncidence ? Malchance ? Ou simple effet domino d’une dynamique géopolitique irréversible ?
Une chose est sûre : le Sahara reste marocain. Et Saïd Moussi reste en transit.
Mais l’Algérie le rappellera-t-elle quand même si un pingouin brandit un petit drapeau marocain en carton ?
Si l’on devait résumer cette tragicomédie diplomatique en une maxime : "À chaque mission de Saïd Moussi, un drapeau marocain flotte de plus en plus haut."
Coïncidence ? Malchance ? Ou simple effet domino d’une dynamique géopolitique irréversible ?
Une chose est sûre : le Sahara reste marocain. Et Saïd Moussi reste en transit.
