Le Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL) de Rabat, qui tient sa 30e édition du 18 au 27 avril 2025, en est l’illustration parfaite.
Avec 775 exposants issus de 51 pays, plus de 100 000 titres présentés et une moyenne de 26 activités par jour animées par plus de 762 intervenants, le SIEL s’impose comme un événement culturel majeur. Cette édition rend hommage à la diaspora marocaine et accueille l’Émirat de Sharjah comme invité d’honneur, renforçant ainsi les liens culturels entre le Maroc et le monde arabe.
Mais au-delà des chiffres, c’est l’ambiance qui marque les esprits. Les allées du salon deviennent des lieux de rencontres improbables, où un jeune lecteur peut discuter avec son auteur préféré, où des débats passionnés surgissent autour d’un café, où la poésie se déclame en plusieurs langues. Le SIEL devient ainsi une agora moderne, un espace de dialogue et de découverte.
D’autres villes marocaines ne sont pas en reste. Casablanca accueille la deuxième édition du Salon International du Livre Enfant et Jeunesse (SILEJ), mettant l’accent sur l’importance d’inculquer le goût de la lecture dès le plus jeune âge. Tanger, avec son Printemps du Livre et des Arts, offre une programmation riche mêlant littérature, musique et arts visuels, créant une synergie entre les différentes formes d’expression artistique.
Ces salons jouent un rôle crucial dans la promotion de la lecture au Maroc. Ils permettent de sensibiliser le public à l’importance de la culture écrite, de soutenir les auteurs locaux et de dynamiser le secteur de l’édition. Ils sont également des plateformes d’échange et de réflexion sur les enjeux contemporains de la société marocaine.
Mais au-delà des chiffres, c’est l’ambiance qui marque les esprits. Les allées du salon deviennent des lieux de rencontres improbables, où un jeune lecteur peut discuter avec son auteur préféré, où des débats passionnés surgissent autour d’un café, où la poésie se déclame en plusieurs langues. Le SIEL devient ainsi une agora moderne, un espace de dialogue et de découverte.
D’autres villes marocaines ne sont pas en reste. Casablanca accueille la deuxième édition du Salon International du Livre Enfant et Jeunesse (SILEJ), mettant l’accent sur l’importance d’inculquer le goût de la lecture dès le plus jeune âge. Tanger, avec son Printemps du Livre et des Arts, offre une programmation riche mêlant littérature, musique et arts visuels, créant une synergie entre les différentes formes d’expression artistique.
Ces salons jouent un rôle crucial dans la promotion de la lecture au Maroc. Ils permettent de sensibiliser le public à l’importance de la culture écrite, de soutenir les auteurs locaux et de dynamiser le secteur de l’édition. Ils sont également des plateformes d’échange et de réflexion sur les enjeux contemporains de la société marocaine.
Si les salons du livre marocains connaissent un succès croissant, il est essentiel de veiller à ce qu’ils ne deviennent pas des événements élitistes, réservés à une minorité.
La démocratisation de l’accès à ces manifestations, la diversification des publics et la promotion de la lecture dans les zones rurales et défavorisées doivent être des priorités. Sans cela, le risque est de créer une fracture culturelle entre les différentes composantes de la société marocaine.