Par Dr Anwar CHERKAOUI – Expert en communication médicale et journalisme de santé
Dans un contexte où la gouvernance sanitaire est au cœur des réformes structurelles du Royaume, la décision du ministre de la Santé et de la Protection sociale de démettre de ses fonctions la directrice régionale de la santé de Rabat-Salé-Kénitra apparaît comme un acte lucide, courageux et porteur d’un message politique fort.
Ce n’est pas seulement un changement administratif : c’est un symbole, celui d’un Maroc nouveau, où la compétence et la probité reprennent leurs droits, loin des logiques d’appui, de favoritisme ou d’appartenance.
Un geste courageux longtemps attendu
Depuis plusieurs mois, voir plusieurs années, les professionnels de la santé de la région exprimaient un profond malaise face à une gestion jugée opaque, rigide et déconnectée du terrain.
Médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, techniciens… tous attendaient un signe fort, une reconnaissance de leur détresse managériale.
Le ministre de la Santé a choisi d’écouter la realité du terrain, là où le concret du système se construit chaque jour : dans les hôpitaux, les centres de santé, les services d’urgence, les blocs opératoires.
En agissant ainsi, il a rappelé que la santé publique ne peut pas être pilotée par l’arrogance ou la distance, mais par l’écoute, la compétence et la responsabilité.
La fin d’une ère d’impunité managériale
Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de la refondation du management public impulsée par le Roi Mohammed VI, où les postes de responsabilité ne sont plus des privilèges mais des missions de résultats.
Le limogeage de la directrice régionale n’est pas une sanction personnelle : c’est un signal à tout le corps administratif.
Un message limpide : dans le Maroc de 2025, il n’y a plus de place pour les incompétents, ni pour celles et ceux qui confondent fonction publique et vision personnelle
Cette lucidité politique tranche avec une époque où certains pensaient pouvoir se réfugier derrière des protections, des réseaux ou des appuis occultes.
Le ministre de la Santé a rompu avec cette logique.
Et ce geste, hautement symbolique, restaure la confiance dans l’institution.
Un intérimaire au profil promettant
Le choix du nouveau directeur régional par intérim confirme cette orientation.
Homme du sérail, fin connaisseur des rouages du ministère, il a accompagné plusieurs ministres successifs, traversé des réformes majeures et gagné le respect de ses pairs.
Rectitude morale, rigueur de gestion, sens du dialogue et de la communication, telles sont les qualités que beaucoup lui reconnaissent.
Sa nomination à la tête de la direction régionale est un message d’apaisement et de relance.
Elle offre une chance de redonner confiance aux équipes médicales et paramédicales, d’ouvrir le dialogue avec les syndicats et d’assurer la continuité du projet stratégique régional de santé (GST) dans la capitale.
Le Maroc de la reddition des comptes
Cet épisode dépasse le simple cadre d’un ministère : il incarne le Maroc du mérite et de la responsabilité, voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Dans ce pays en pleine mutation, le service public doit redevenir un espace d’exemplarité, où chaque responsable est évalué sur sa capacité à servir le citoyen, à écouter les professionnels et à produire des résultats concrets.
La santé est un secteur trop vital pour être confié à des dirigeants absents, arrogants ou défaillants.
Elle exige des femmes et des hommes d’expérience, d’humilité et de vision.
Un tournant pour la gouvernance sanitaire
Ce limogeage, loin d’être une rupture, est en réalité un acte de reconstruction.
Il réaffirme que le leadership sanitaire marocain doit se fonder sur la compétence, l’éthique et la transparence.
Les directeurs régionaux, désormais, savent qu’ils ne seront pas jugés sur leur proximité avec tel ou tel réseau, mais sur leur capacité à bâtir un système de santé humain, performant et crédible.
En cela, le ministre de la Santé a agi en homme d’État : avec courage, discernement et sens du devoir.
Et son geste, dans cette période charnière, honore la parole royale : celle d’un Maroc moderne, exigeant, équitable et profondément attaché à la qualité de ses services publics.
Ce n’est pas seulement un changement administratif : c’est un symbole, celui d’un Maroc nouveau, où la compétence et la probité reprennent leurs droits, loin des logiques d’appui, de favoritisme ou d’appartenance.
Un geste courageux longtemps attendu
Depuis plusieurs mois, voir plusieurs années, les professionnels de la santé de la région exprimaient un profond malaise face à une gestion jugée opaque, rigide et déconnectée du terrain.
Médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, techniciens… tous attendaient un signe fort, une reconnaissance de leur détresse managériale.
Le ministre de la Santé a choisi d’écouter la realité du terrain, là où le concret du système se construit chaque jour : dans les hôpitaux, les centres de santé, les services d’urgence, les blocs opératoires.
En agissant ainsi, il a rappelé que la santé publique ne peut pas être pilotée par l’arrogance ou la distance, mais par l’écoute, la compétence et la responsabilité.
La fin d’une ère d’impunité managériale
Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de la refondation du management public impulsée par le Roi Mohammed VI, où les postes de responsabilité ne sont plus des privilèges mais des missions de résultats.
Le limogeage de la directrice régionale n’est pas une sanction personnelle : c’est un signal à tout le corps administratif.
Un message limpide : dans le Maroc de 2025, il n’y a plus de place pour les incompétents, ni pour celles et ceux qui confondent fonction publique et vision personnelle
Cette lucidité politique tranche avec une époque où certains pensaient pouvoir se réfugier derrière des protections, des réseaux ou des appuis occultes.
Le ministre de la Santé a rompu avec cette logique.
Et ce geste, hautement symbolique, restaure la confiance dans l’institution.
Un intérimaire au profil promettant
Le choix du nouveau directeur régional par intérim confirme cette orientation.
Homme du sérail, fin connaisseur des rouages du ministère, il a accompagné plusieurs ministres successifs, traversé des réformes majeures et gagné le respect de ses pairs.
Rectitude morale, rigueur de gestion, sens du dialogue et de la communication, telles sont les qualités que beaucoup lui reconnaissent.
Sa nomination à la tête de la direction régionale est un message d’apaisement et de relance.
Elle offre une chance de redonner confiance aux équipes médicales et paramédicales, d’ouvrir le dialogue avec les syndicats et d’assurer la continuité du projet stratégique régional de santé (GST) dans la capitale.
Le Maroc de la reddition des comptes
Cet épisode dépasse le simple cadre d’un ministère : il incarne le Maroc du mérite et de la responsabilité, voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Dans ce pays en pleine mutation, le service public doit redevenir un espace d’exemplarité, où chaque responsable est évalué sur sa capacité à servir le citoyen, à écouter les professionnels et à produire des résultats concrets.
La santé est un secteur trop vital pour être confié à des dirigeants absents, arrogants ou défaillants.
Elle exige des femmes et des hommes d’expérience, d’humilité et de vision.
Un tournant pour la gouvernance sanitaire
Ce limogeage, loin d’être une rupture, est en réalité un acte de reconstruction.
Il réaffirme que le leadership sanitaire marocain doit se fonder sur la compétence, l’éthique et la transparence.
Les directeurs régionaux, désormais, savent qu’ils ne seront pas jugés sur leur proximité avec tel ou tel réseau, mais sur leur capacité à bâtir un système de santé humain, performant et crédible.
En cela, le ministre de la Santé a agi en homme d’État : avec courage, discernement et sens du devoir.
Et son geste, dans cette période charnière, honore la parole royale : celle d’un Maroc moderne, exigeant, équitable et profondément attaché à la qualité de ses services publics.