29 morts en une semaine : la route marocaine continue de saigne
La route continue de faire des ravages. Entre le 8 et le 14 septembre, 29 personnes ont perdu la vie et 2.962 ont été blessées dans 2.200 accidents de circulation en périmètre urbain, selon les chiffres publiés par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).
Parmi les blessés, 107 sont dans un état grave. Les causes pointées du doigt restent tristement habituelles : inattention des conducteurs et des piétons, non-respect des priorités, excès de vitesse, conduite en état d’ébriété, ou encore non-respect du feu rouge. Autrement dit, un cocktail d’incivilités routières qui continue de transformer l’espace urbain en terrain à risque.
Face à ces comportements dangereux, les services de sûreté n’ont pas chômé :
-
43.186 contraventions dressées,
-
6.114 procès-verbaux transmis au parquet,
-
37.072 amendes encaissées, pour un montant dépassant 7,8 millions de dirhams.
Par ailleurs, 4.724 véhicules ont été envoyés à la fourrière, 6.114 documents retirés et 431 véhicules immobilisés.
Ce bilan hebdomadaire illustre une fois de plus la fragilité de la sécurité routière au Maroc. Dans un pays où les campagnes de sensibilisation se multiplient, les accidents restent nombreux, rappelant que la route tue plus que beaucoup de maladies. Les chiffres viennent confirmer une tendance persistante : l’indiscipline routière coûte chaque semaine des vies et pèse lourd sur le système de santé.
Chaque semaine, les chiffres rappellent l’ampleur du défi : sécurité routière et discipline citoyenne doivent aller de pair. Les prochaines semaines diront si les contrôles renforcés et les campagnes de prévention suffiront à infléchir la courbe d’un fléau qui ne cesse d’endeuiller les familles marocaines.