Dans une société marocaine en pleine mutation, le rôle des seniors est souvent perçu sous un prisme exclusivement médical ou social, comme une population vulnérable nécessitant une assistance. Pourtant, ils représentent un formidable levier de transmission des savoirs, d’engagement citoyen et de dynamisation de la vie sociale. En les intégrant activement dans les dynamiques économiques, culturelles et associatives, le Maroc pourrait non seulement améliorer leur bien-être, mais aussi tirer parti de leur expérience et de leur disponibilité pour enrichir la société.
L’un des principaux apports des seniors est la transmission des savoirs et des compétences. Après une carrière souvent riche et variée, de nombreux retraités disposent d’un savoir-faire précieux qui pourrait bénéficier aux jeunes générations. Dans plusieurs pays, des programmes de mentorat intergénérationnels permettent aux seniors de partager leur expertise avec de jeunes entrepreneurs, artisans ou étudiants. Une telle initiative au Maroc pourrait être particulièrement bénéfique dans des secteurs comme l’artisanat, l’agriculture ou les métiers techniques, où l’apprentissage pratique et l’expérience sont des atouts majeurs.
L’engagement associatif des seniors constitue un autre levier pour renforcer leur rôle dans la société. Beaucoup d’entre eux souhaitent continuer à être utiles après leur retraite, mais les opportunités d’engagement restent limitées. Des structures adaptées pourraient leur permettre de s’impliquer dans des activités variées : soutien scolaire, accompagnement de personnes en situation de précarité, participation à des projets culturels ou écologiques. Dans certains pays, des « universités du troisième âge » ont été mises en place pour permettre aux retraités de continuer à apprendre et d’enseigner dans des domaines variés. Le Maroc pourrait s’inspirer de ce modèle en développant des plateformes dédiées à l’engagement des seniors.
Sur le plan politique et citoyen, les seniors constituent une force non négligeable, tant par leur poids démographique que par leur expérience de la vie publique. Pourtant, ils restent souvent sous-représentés dans les instances décisionnelles et les débats sociétaux. Encourager leur participation à la vie politique, à travers des consultations publiques ou des conseils consultatifs dédiés aux questions du vieillissement, permettrait de mieux prendre en compte leurs besoins et d’impliquer davantage cette catégorie de la population dans l’élaboration des politiques publiques.
L’isolement social reste l’un des principaux obstacles à cet engagement. De nombreux seniors marocains se retrouvent marginalisés après leur départ à la retraite, notamment en raison du manque d’espaces de socialisation adaptés. La création de centres culturels et de lieux de rencontre dédiés aux seniors pourrait contribuer à maintenir leur dynamisme et leur lien avec la société. Ces espaces pourraient aussi servir de lieux de formation, où les personnes âgées apprendraient à maîtriser les nouvelles technologies, facilitant ainsi leur inclusion dans un monde de plus en plus digitalisé.
Le potentiel économique des seniors ne doit pas non plus être négligé. Contrairement aux idées reçues, de nombreux retraités souhaitent continuer à travailler, que ce soit pour des raisons financières ou simplement pour rester actifs. Or, le marché du travail marocain reste largement fermé aux plus de 60 ans. La création de statuts flexibles, permettant aux seniors de travailler à temps partiel ou de créer leur propre activité, pourrait leur offrir une nouvelle dynamique tout en répondant aux besoins de nombreux secteurs en manque de main-d’œuvre qualifiée.
L’engagement des seniors n’est pas seulement une question sociale, c’est aussi une opportunité économique et sociétale. En valorisant leur expérience, en facilitant leur participation à la vie publique et en développant des structures adaptées à leur dynamisme, le Maroc pourrait transformer le vieillissement en une force pour la société. Il ne s’agit plus seulement de « prendre en charge » les personnes âgées, mais bien de les intégrer pleinement dans les dynamiques du pays, en tant qu’acteurs à part entière du développement national.
L’un des principaux apports des seniors est la transmission des savoirs et des compétences. Après une carrière souvent riche et variée, de nombreux retraités disposent d’un savoir-faire précieux qui pourrait bénéficier aux jeunes générations. Dans plusieurs pays, des programmes de mentorat intergénérationnels permettent aux seniors de partager leur expertise avec de jeunes entrepreneurs, artisans ou étudiants. Une telle initiative au Maroc pourrait être particulièrement bénéfique dans des secteurs comme l’artisanat, l’agriculture ou les métiers techniques, où l’apprentissage pratique et l’expérience sont des atouts majeurs.
L’engagement associatif des seniors constitue un autre levier pour renforcer leur rôle dans la société. Beaucoup d’entre eux souhaitent continuer à être utiles après leur retraite, mais les opportunités d’engagement restent limitées. Des structures adaptées pourraient leur permettre de s’impliquer dans des activités variées : soutien scolaire, accompagnement de personnes en situation de précarité, participation à des projets culturels ou écologiques. Dans certains pays, des « universités du troisième âge » ont été mises en place pour permettre aux retraités de continuer à apprendre et d’enseigner dans des domaines variés. Le Maroc pourrait s’inspirer de ce modèle en développant des plateformes dédiées à l’engagement des seniors.
Sur le plan politique et citoyen, les seniors constituent une force non négligeable, tant par leur poids démographique que par leur expérience de la vie publique. Pourtant, ils restent souvent sous-représentés dans les instances décisionnelles et les débats sociétaux. Encourager leur participation à la vie politique, à travers des consultations publiques ou des conseils consultatifs dédiés aux questions du vieillissement, permettrait de mieux prendre en compte leurs besoins et d’impliquer davantage cette catégorie de la population dans l’élaboration des politiques publiques.
L’isolement social reste l’un des principaux obstacles à cet engagement. De nombreux seniors marocains se retrouvent marginalisés après leur départ à la retraite, notamment en raison du manque d’espaces de socialisation adaptés. La création de centres culturels et de lieux de rencontre dédiés aux seniors pourrait contribuer à maintenir leur dynamisme et leur lien avec la société. Ces espaces pourraient aussi servir de lieux de formation, où les personnes âgées apprendraient à maîtriser les nouvelles technologies, facilitant ainsi leur inclusion dans un monde de plus en plus digitalisé.
Le potentiel économique des seniors ne doit pas non plus être négligé. Contrairement aux idées reçues, de nombreux retraités souhaitent continuer à travailler, que ce soit pour des raisons financières ou simplement pour rester actifs. Or, le marché du travail marocain reste largement fermé aux plus de 60 ans. La création de statuts flexibles, permettant aux seniors de travailler à temps partiel ou de créer leur propre activité, pourrait leur offrir une nouvelle dynamique tout en répondant aux besoins de nombreux secteurs en manque de main-d’œuvre qualifiée.
L’engagement des seniors n’est pas seulement une question sociale, c’est aussi une opportunité économique et sociétale. En valorisant leur expérience, en facilitant leur participation à la vie publique et en développant des structures adaptées à leur dynamisme, le Maroc pourrait transformer le vieillissement en une force pour la société. Il ne s’agit plus seulement de « prendre en charge » les personnes âgées, mais bien de les intégrer pleinement dans les dynamiques du pays, en tant qu’acteurs à part entière du développement national.